Ouf ! Ca a été bien compliqué de sortir cette
chronique, et avec une semaine de retard qui plus est ! Heureusement, le
mois de novembre était moins chargé que les précédents. C'est
majoritairement Urban Comics qui fait le buzz cette fois-ci, mais c'est
bien de chez Bliss que vient la bonne surprise, avec l'adaptation revue
et complétée de l'anthologie Love Is Love. Signalons également quelques
curiosités, comme les comics fantastico-pornographiques d'Avatar Press
qui trouvent un écho en France via les éditions spécialisées Tabou, ou
la traduction du crossover entre Darkman et Evil Dead chez l'Atelier
d'Images. Un bonus du coffret DVD du film de Sam Raimi, qui a vu le jour
grâce à une campagne de crowfunding !
LE COMICS (indé) DU MOIS (de novembre)
LOVE IS LOVE (éditions Bliss)
scénario et dessin : trop de monde pour pouvoir tous les citer
genre : all you need is love
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Love Is Love OS*)
Le 12 juin 2016, les Etats-Unis sont frappés en plein coeur par l'un
des meurtres de masse les plus violents de son histoire : un homme armé
pénètre dans l'enceinte du club d'Orlando le Pulse et tire dans la
foule, blessant cinquante-huit personnes et en tuant quarante-neuf. Si
l'opinion publique est sous le choc, les pouvoirs politiques continuent
de soutenir le deuxième amendement de la constitution américaine.
Initiée par Mark Andreyko, l'anthologie éditée par IDW Publishing
avec le soutien de DC Comics est un projet caritatif dont l'intégralité
des bénéfices a été reversée aux familles des victimes et à des
organisations de lutte pour les droits de la communauté LGBT+. Des
dizaines d'artistes de comic-books y ont participé, ainsi que des
personnalités issues de différents milieux, comme des acteurs de séries
télévisées. Tous condamnent l'horreur de cette attaque et délivrent un
message de tolérance universel, la plupart du temps avec beucoup de
pudeur.
En France, c'est Bliss Comics qui se charge de traduire l'ouvrage,
et les fonds seront reversés majoritairement à l'association SOS
Homophobie. Qui plus est, plusieurs artistes hexagonaux ont apporté leur
pierre à l'édifice, et la VF contient donc quelques histoires inédites.
Rien que pour la démarche, Love Is Love devait être le comics de ce
mois de novembre. Mais au delà du bien que l'argent de sa vente peut
faire, il faut aussi souligner la qualité globale des récits.
DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
SEVEN to ETERNITY (tome 1, éditions Urban)
scénario : Rick REMENDER (Low, Tokyo Ghost)
dessin : Jerome OPENA (Uncanny X-Force, Fear Agent)
genre : le Judas de l'espace
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Seven to Eternity 1 à 4)
Adam Osidis a vu son père mourir sous ses yeux parce qu'il avait
refusé de se soumettre à Garils Sulm, le Roi des Murmures. Pour sauver
le reste de sa famille, le paria est sur le point de vendre son âme au
tyran, contrairement à ce qu'il a toujours promis à son géniteur. Mais
au même moment, la rebellion lance une attaque sur le trône... Rick
Remender imagine un nouveau héros torturé par son passé. L'auteur a des
marottes, et cela commence à devenir lassant. Mais son récit,
curieusement structuré, donne malgré tout envie d'en savoir davantage,
d'autant que Jerome Opena délivre des planches spectaculaires.
(3,5/5)
DESCENDER (tome 4, éditions Urban)
scénario : Jeff LEMIRE (Essex County, Royal City)
dessin : Dustin NGUYEN (Wildcats 3.0, Batman)
genre : la révolte des machines
édité chez STUDIO 171, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Descender 17 à 21)
Telsa et le professeur Quon s'échappent du quartier général de la
résistance robotique grâce aux nouveaux pouvoirs que s'est découvert
Tim-21 en affrontant son jumeau maléfique. Mais le petit androïde n'est
pas celui qu'il prétend être, et cela pourrait coûter cher à l'UGC, à
moins que l'intervention inopinée d'Andy ne change la donne. Après une
arche narrative exclusivement tournée vers le passé, Jeff Lemire repart
vers l'avant, mais il ne semble pas vraiment savoir où il va et préfère
multiplier les pistes. En outre, les peintures de Dustin Nguyen se
montrent moins soignées, l'artiste ayant probablement du mal à soutenir
le rythme.
(3/5)
STREET FIGHTER (tome 1, éditions Urban)
scénario : Andre GREENIDGE et Ken SIU-CHONG (Darkminds, Echo)
dessin : Kaare ANDREWS (Renato Jones), Andrew HOU, Hyung-Tae KIM
(Planet Blood), Kevin LAU (Xin), Shane LAW, Alvin LEE (Agent X), Joe
MADUREIRA (Battle Chasers), Rob ROSS (Battle of the Planets /
Thundercats), Noi SACKDA (Exalted), Alan TAM (Vampi : Vicious Rampage),
Arnold TSANG (Darkstalkers), Long VO (Vent), Adam WARREN (Dirty Pair)
genre : baston en carton
édité chez UDON ENTERTAINMENT CORPORATION aux USA (contient Street Fighter 0 à 6)
Plaque tournante du crime organisé, l'île-état de Shadaloo attire
l'attention de beaucoup de monde, à commencer par les champions d'arts
martiaux, qui se donnent rendez-vous pour le grand tournoi organisé par
Mike Bison. Mais le dictateur intéresse également Interpol, qui a perdu
l'un de ses agents sur place. Les transfuges d'Udon Entertainment
Corporation sont parvenus à obtenir la licence du célèbre jeu vidéo de
Capcom, et Ken Siu-Chong en respecte l'univers à la lettre. Par contre,
la partie graphique est très irrégulière et certains artistes manquent
de profondeur dans leur dessin. Sur cet aspect, ce sont les back-up qui
sont les plus intéressantes.
(2,5/5)
STREET FIGHTER ORIGINES : AKUMA (éditions Urban)
scénario : Chris SARRACINI (Transformers, Fate of the Blade)
dessin : Joe NG (SoulCalibur IV, Red Sonja Goes East)
genre : les origines du Mal
édité chez UDON ENTERTAINMENT CORPORATION aux USA (contient Street Fighter Origins : Akuma OS*)
Après l'assassinat de leur père, Akuma et son grand frère Gouken ont
suivi des chemins différents. Si l'aîné a choisi l'isolement, afin de
tenter de protéger sa mère malade, son cadet a préféré s'entraîner dur
et voir le monde afin, un jour, de pouvoir se venger. Personnage
récurrent mais fort méconnu de la franchise vidéoludique de Capcom,
Akuma a l'honneur d'un récit complet dédié à ses origines, sous les
auspices d'un Chris Sarracini qui souhaite éviter tout manichéisme, sans
y parvenir vraiment. Au dessin, Joe NG ne se montre pas
particulièrement fin, lui non plus, mais il n'a pas de véritable défaut.
(3/5)
NAILBITER (tome 4, éditions Glénat)
scénario : Joshua WILLIAMSON (Ghosted, Birthright)
dessin : Mike HENDERSON (Smuggling Spirits, Banshee Origins)
genre : la nuit des longs couteaux
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Nailbiter 16 à 20)
Edward Warren s'est enfui au nez et à la barbe du FBI. Il s'est
discrètement rendu à Atlanta, où vit une petite communauté de réfugiés
de Buckaroo qui tente de vivre dans l'anonymat, loin de la fièvre
médiatique. Mais justement, un tueur en série les massacre un à un,
jusqu'à ce que la police locale abatte le principal suspect. On ne sait
pas comment finira le récit de Joshua Williamson, mais le fait est que
l'auteur fait en permanence évoluer sa série. Cependant, il sera sans
doute compliqué de justifier les coups de théâtre qui s'y égrenent. Mike
Henderson est pour sa part toujours aussi efficace et régulier.
(3,5/5)
CINEMA PURGATORIO (tome 2, éditions Panini)
scénario : Max BROOKS (the Zombie Survival Guide), Garth ENNIS (the
Boys), Christos GAGE (Absolution), Kieron GILLEN (Uber), Alan MOORE
(Watchmen)
dessin : Gabriel ANDRADE (Ferals), Raulo CACERES (the Extinction
Parade), Ignacio CALERO (Stormwatch), Michael di PASCALE (Hero Worship),
Nahuel LOPEZ (Belladonna), Kevin O'NEILL (the League of Extraordinary
Gentlemen)
genre : c'était la deuxième séance
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Cinema Purgatorio 5 à 8)
Si les films qui passent au Cinema Purgatorio sont toujours aussi
étranges et dérangeants, la spectactrice qui en narre les plus
spectaculaires passages s'y est tout de même attachée, au point de
tomber amoureuse du directeur de l'établissement. Mais les employés
eux-mêmes instillent un certain malaise... En toute franchise, les
saynettes imaginées par Alan Moore auraient suffi. Non pas que les
autres histoires de cette anthologie soient désagréables, bien au
contraire, mais elles n'ont aucun rapport avec la thématique du récit
principal, et tous les artistes ne se valent pas.
(3,5/5)
RED SONJA : le TRONE du FAUCON (éditions Graph Zeppelin)
scénario : Marguerite BENNETT (Animosity, Angela)
dessin : Diego GALINDO (the Dresden Files : Dog Men) et Ana MURILLO (Damsels)
genre : il est roux le bonheur ?
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Red Sonja : the Falcon Throne 1 à 6)
A la mort du roi d'Hyrkanie, Sonja la Rousse refuse de prendre la
couronne et laisse le royaume en péril, Khitai à sa porte ouest et Turan
à l'est. Pourtant, un an plus tard, la fière guerrière, de retour chez
elle, constate que sa contrée est désormais prospère et que l'ordre y
règne. Pas totalement exempt de créatures fantastiques, le récit de
Margerite Bennett privilégie malgré tout les mauvais penchants de
l'humanité lorsqu'il s'agit de définir un nouvel adversaire à la célebre
héroïne. Hélas, les lieux communs de cette histoire, et le style
d'Aneke, pas suffisamment travaillé, rendent la lecture peu enjouée.
(3/5)
HELLINA (tome 1, éditions Tabou)
scénario : William CHRISTENSEN (Twilight), Doug MIERS (Grips), Jai NITZ (Dream Thief) et Mark SEIFERT (Shimmer)
dessin : Gabriel ANDRADE (Crossed +100), Francisco di AMORIM (God Is
Dead), Rafa LOPEZ (Fevre Dreams) et Ricardo SILVA (the Dark One : Age
of Darkness)
genre : oh oui maîtresse, fouette-moi !
édité chez BOUNDLESS COMICS, un label d'AVATAR PRESS, aux USA (contient Hellina volume* 2 1 à 3)
En tant qu'adjudicatrice de l'enfer, Hellina protège désormais
l'humanité de ceux qui voudraient l'asservir, selon le décret passé par
Lucifer lors de sa victoire sur les Cieux. Mais il reste encore des
anges extrémistes pour bafouer l'accord, à moins qu'il ne s'agisse d'un
complot venu d'en bas. Jai Nitz ressuscite la franchise Hellina, oubliée
du catalogue d'Avatar Press depuis son crossover avec Pandora, quinze
ans plus tôt. Son récit est plutôt bien construit, même s'il s'appuie
sur des bases bien mystérieuses. Au dessin, Gabriel Andrade est
séduisant, mais son remplaçant est plus approximatif.
(3/5)
FONDU au NOIR (éditions Delcourt)
scénario : Ed BRUBAKER (Incognito, Kill or Be Killed)
dessin : Sean PHILLIPS (Criminal, Fatale)
genre : black screen of death
édité chez BASEMENT GANG, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Fade Out 1 à 12)
Scénariste pour le cinéma, Charlie Parish se réveille dans la
chambre de Valeria Sommers, la star de son prochain film, assassinée.
Pour éviter d'être accusé, il nettoie la scène de crime et garde le
silence sur ce qui a tout lieu d'être un complot. Mais le lendemain,
c'est du suicide de l'actrice que tout le monde parle. Malgré son
univers et ses personnages de film noir, le récit d'Ed Brubaker recèle
bien plus de surprises qu'il n'y parait de prime abord, l'auteur jouant
également la carte du complot fédéral dans une Amérique des années
cinquante paralysée par l'anticommunisme. En tout cas, le dessin de Sean
Phillips impose une atmosphère idéale.
(4/5)
DARKMAN CONTRE l'ARMEE des TENEBRES (éditions L'Atelier d'Images)
scénario : Kurt BUSIEK (Astro City) et Roger STERN (Captain America)
dessin : James FRY III (Star Trek, Sonic the Hedgehog)
genre : évidé contre Evil Dead
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Darkman Vs. Army of Darkness 1 à 4)
Même si le docteur Peyton Westlake a été remplacé dans son coeur,
Darkman continue de veiller sur Julia Hastings, même lorsqu'elle entre
en possession du Necronomicon et devient la Reine des Ténèbres. Pour
contrer le sort, le justicier va devoir invoquer Ashley Williams. La
rencontre entre les deux créations cultes de Sam Raimi vaut le coup
d'oeil. Le scénario de la mini-série a été confié à deux auteurs
légendaires, Roger Stern et Kurt Busiek, et le dessin au tout aussi
réputé James Fry. Le résultat est très classique mais tout à fait
convenable.
(3,5/5)
RAVENING (tome 1, éditions Tabou)
scénario : William A. CHRISTENSEN (Pandora), Barry GREGORY (Dreamwalker), Jai NITZ (Green Hornet) et Mark SEIFERT (Avengelyne)
dessin : Albert HOLASO (Razor), Jack JADSON (Warriors of Mars), Rick
LYON (Wrath of the Furies) et David MOWRY (Angels of Destruction)
genre : ne suce que si l'on s'en sert
édité chez BOUNDLESS COMICS, un label d'AVATAR PRESS, aux USA (contient The Ravening volume *2 1 à 4)
A la mort de leurs pères respectifs, Izzy Morcego et Corrie Volmaan
deviennent les dernières représentantes de leurs maisons, et les autres
clans de vampires les voient comme vulnérables. Mais le danger n'est pas
qu'intérieur : les satyres de Nandi Lopez sont également sur le pied de
guerre. Même si elle réédite, en couleurs, la quasi-totalité de la
précédente saga en guise de back-up, la série de Jai Nitz n'en reprend
ni les personnages, ni l'intrigue. A la place, l'auteur y développe un
univers partagé avec les autres licences dont il s'occupe. Le récit est
fort primaire, mais le dessin de Jack Jadson, qui fait la part belle au
sexe et au sang, fonctionne bien.
(2,5/5)
STRANGERS in PARADISE (intégrale 2, éditions Delcourt)
scénario et dessin : Terry MOORE (Rachel Rising, Motor Girl)
genre : une femme avec une femme
édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Strangers in Paradise Omnibus*)
Aidée par David, Katchoo se débarrasse enfin de l'ombre menaçante
des Parker Girls, et plus particulièrement de son ancienne maîtresse
Darcy Parker. Elle découvre également que Tambi et Bambi, les deux
colossales jumelles, sont ses soeurs. La deuxième partie de l'imposante
intégrale américaine met les deux héroïnes aux prises avec une
organisation criminelle de grande ampleur. Terry Moore change de
registre, donc, mais il n'en oublie pas pour autant de faire évoluer les
histoires de coeur de ses différents protagonistes, et le mélange des
genres est parfait. En outre, ses planches sont toutes plus belles les
unes que les autres.
(4/5)
* OMNIBUS : recueil qui regroupe l'intégralité d'une série
* OS : one-shot, récit auto-contenu
* VOLUME : numéro d'identifiant d'une série
PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
ASSASSIN's CREED : UPRISING, édité chez Titan Comics aux USA et chez Les Deux Royaumes en France
DARK SOULS tome 2, édité chez Titan Comics aux USA et chez Hachette en France
FAITH tome 3, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
FLETCHER HANKS : OEUVRES COMPLETES (Turn Loose our Death Rays and
Kill Them All), édité chez Fantagraphics aux USA et chez L'An 2 en
France
HOTEL TRANSYLVANIE (Hotel Transylvania), édité chez Papercutz aux USA et chez Jungle en France
NINJAK tome 4, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
PORCELAINE tome 3 (Porcelain), édité chez Read Publishing aux USA et chez Delcourt en France
PRAY for ANGELS, édité chez Think Alike aux USA et chez Réflexions en France
les SIMPSON : SUPER COLOSSAL volume 2 (Simpson Comics), édité chez Bongo aux USA et chez Jungle en France
SPINNING, édité chez First Second aux USA et chez Gallimard en France
samedi 16 décembre 2017
samedi 9 décembre 2017
Epic fail
La semaine dernière, le petit frère de la Machine Idéelle a crashé. C'est le PC dont je me sers pour écrire mes chroniques, et de fait, je n'avais plus rien : tout ce que j'ai pu faire sur la Machine Idéelle, toutes les notes que j'avais prises et transférées sur ce PC, ont été perdues.
Le disque est à priori irrécupérable. Fort heureusement, j'avais fait des sauvegardes deux semaines auparavant. Je n'avais donc "que" deux semaines de notes à rattraper. C'est ce que je suis en train de faire.
Néanmoins, cela implique que mon billet sur les sorties de novembre est repoussé à la semaine prochaine, voire à la suivante selon l'état d'avancement.
Et après ça, le blog se met de nouveau en veille pour la trêve des confiseurs.
En outre, 2018 sera plus léger encore en articles. Déjà cette année, je suis passé d'un article tous les trois jours à un par semaine. Mais même à ce rythme, j'ai eu toutes les peines du monde à tenir jusqu'en décembre. L'écriture des posts en soi ne dure pas longtemps, mais les recherches, visionnages ou parties (de jeux vidéo) en amont sont assez chronophages. Et le fait est que j'ai de moins en moins de temps à leur consacrer.
Donc à compter de janvier, je ne m'impose plus de dates de publication précises. Ça sortira quand ça sortira. Je pense qu'il y aura au minimum un article sur les sorties comics tous les mois, mais pour le reste, on verra.
Allez, je m'y remets.
Le disque est à priori irrécupérable. Fort heureusement, j'avais fait des sauvegardes deux semaines auparavant. Je n'avais donc "que" deux semaines de notes à rattraper. C'est ce que je suis en train de faire.
Néanmoins, cela implique que mon billet sur les sorties de novembre est repoussé à la semaine prochaine, voire à la suivante selon l'état d'avancement.
Et après ça, le blog se met de nouveau en veille pour la trêve des confiseurs.
En outre, 2018 sera plus léger encore en articles. Déjà cette année, je suis passé d'un article tous les trois jours à un par semaine. Mais même à ce rythme, j'ai eu toutes les peines du monde à tenir jusqu'en décembre. L'écriture des posts en soi ne dure pas longtemps, mais les recherches, visionnages ou parties (de jeux vidéo) en amont sont assez chronophages. Et le fait est que j'ai de moins en moins de temps à leur consacrer.
Donc à compter de janvier, je ne m'impose plus de dates de publication précises. Ça sortira quand ça sortira. Je pense qu'il y aura au minimum un article sur les sorties comics tous les mois, mais pour le reste, on verra.
Allez, je m'y remets.
samedi 2 décembre 2017
Star Trek III : the Search for Spock
Star Trek III : the Search for
Spock
année de parution : 1984
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD et blu-ray de la "trilogie Star Trek" (soit les épisodes 2, 3 et 4)
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie), Nichelle Nichols (Uhura), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Pavel Chekov), Robin Curtis (J.G. Saavik) et Christopher Lloyd (commandant Kruge) entre autres
date stellaire : 8210.3
A la suite du combat contre Khan, la zone entourant la planète Genesis est déclarée interdite par Starfleet. L'amiral Kirk et toute sa troupe vont pourtant braver tous les interdits et risquer leur carrière, d'abord en volant l'Entreprise censé être démantelé au profit d'un nouveau modèle plus performant, puis en se rendant sur Genesis. Leur but : retrouver Spock, qui est certes mort dans l'épisode précédent mais qui va mieux, merci pour lui.
Star Trek II a été un succès, contrairement à son prédécesseur. Et la Paramount n'a pas hésité bien longtemps avant de lui donner une suite. Pourtant Nicholas Meyer, le réalisateur du deuxième opus cinématographique, refuse de reprendre sa casquette. Ce sera donc... Leonard Nimoy (l'illustre interprète de Spock pour ceux qui ont du mal à suivre) qui prendra le rôle. Chose qui convient parfaitement, puisque le film est centré sur son personnage.
L'intrigue est de fait assez limpide, pour ne pas dire maigrelette. Ce troisième volet souffre des mêmes tares que le premier, à savoir une intrigue qui s'étire et, par voie de conséquence, des longueurs assez insoutenables. Malgré tout, les thèmes qu'il développe, et notamment celui sur l'amitié, il les développe plutôt bien.
Ce sont surtout les héros qui deviennent de moins en moins crédibles. On se demande ce qu'a pris DeForest Kelley (64 ans à l'époque) pour tenir encore debout, et ses rides commencent à sérieusement se creuser. Le reste du crew a lui aussi pris un coup de vieux depuis les années 60, et leurs pérégrinations spatiales manquent d'entrain.
Signalons malgré tout une photographie assez chouette pour l'époque, et des modèles de vaisseaux et effets spéciaux fort convaincants. Rien de très surprenant en cela, puisque c'est ILM qui en est l'auteur. Qui donc ? Industrial Light & Magic, autrement dit la boîte d'effets spéciaux de George Lucas himself ! La boucle est bouclée, puisque c'est Star Trek qui a défriché la voie pour Star Wars, et Star Wars qui a permis que Star Trek devienne une franchise cinématographique.
année de parution : 1984
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD et blu-ray de la "trilogie Star Trek" (soit les épisodes 2, 3 et 4)
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie), Nichelle Nichols (Uhura), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Pavel Chekov), Robin Curtis (J.G. Saavik) et Christopher Lloyd (commandant Kruge) entre autres
date stellaire : 8210.3
A la suite du combat contre Khan, la zone entourant la planète Genesis est déclarée interdite par Starfleet. L'amiral Kirk et toute sa troupe vont pourtant braver tous les interdits et risquer leur carrière, d'abord en volant l'Entreprise censé être démantelé au profit d'un nouveau modèle plus performant, puis en se rendant sur Genesis. Leur but : retrouver Spock, qui est certes mort dans l'épisode précédent mais qui va mieux, merci pour lui.
Star Trek II a été un succès, contrairement à son prédécesseur. Et la Paramount n'a pas hésité bien longtemps avant de lui donner une suite. Pourtant Nicholas Meyer, le réalisateur du deuxième opus cinématographique, refuse de reprendre sa casquette. Ce sera donc... Leonard Nimoy (l'illustre interprète de Spock pour ceux qui ont du mal à suivre) qui prendra le rôle. Chose qui convient parfaitement, puisque le film est centré sur son personnage.
L'intrigue est de fait assez limpide, pour ne pas dire maigrelette. Ce troisième volet souffre des mêmes tares que le premier, à savoir une intrigue qui s'étire et, par voie de conséquence, des longueurs assez insoutenables. Malgré tout, les thèmes qu'il développe, et notamment celui sur l'amitié, il les développe plutôt bien.
Ce sont surtout les héros qui deviennent de moins en moins crédibles. On se demande ce qu'a pris DeForest Kelley (64 ans à l'époque) pour tenir encore debout, et ses rides commencent à sérieusement se creuser. Le reste du crew a lui aussi pris un coup de vieux depuis les années 60, et leurs pérégrinations spatiales manquent d'entrain.
Signalons malgré tout une photographie assez chouette pour l'époque, et des modèles de vaisseaux et effets spéciaux fort convaincants. Rien de très surprenant en cela, puisque c'est ILM qui en est l'auteur. Qui donc ? Industrial Light & Magic, autrement dit la boîte d'effets spéciaux de George Lucas himself ! La boucle est bouclée, puisque c'est Star Trek qui a défriché la voie pour Star Wars, et Star Wars qui a permis que Star Trek devienne une franchise cinématographique.
Inscription à :
Articles (Atom)