mercredi 30 mars 2016

Doctor Who saison 11



diffusion initiale : du 15 décembre 1973 au 8 juin 1974
nb d'épisodes : 26 répartis en cinq aventures
DVD :


  • > coffret Bred for War (contient The Time Warrior 1 à 4)
    > coffret U.N.I.T. Files (contient Invasion of the Dinosaurs 1 à 6)
    > Death to the Daleks 1 à 4
    > coffret Peladon Tales (contient The Monster of Peladon 1 à 6)
    > coffret Regeneration (contient Planet of the Spiders 1 à 6)



Docteur : Jon Pertwee, Tom Baker (une demi-seconde)
Compagnons : Sarah Jane Smith


THE END OF TIMES. Ca sent le sapin. Après la mort de Roger Delgado, qui jouait le Maître, puis le départ de Katy Manning, qui interprêtait Jo Grant, la petite "famille UNIT" se délite et en ce début de onzième saison, d'autres départs sont programmés. Ce sont les producteurs Barry Letts et Terrance Dicks qui souhaitent quitter le navire, et l'acteur principal, Jon Pertwee, montre lui aussi des signes de fatigue après cinq ans à la barre. Il craint surtout de ne plus être reconnu par la profession, d'être enfermé dans ce rôle. Juin 74 sera pour eux trois le chant du cygne (ou presque).
Peut-on dès lors parler de saison au rabais ? Il est vrai que si l'on tient compte de certains paramètres, ces vingt-six épisodes ont quelque chose de petit bras. Par exemple, il est amusant de constater que l'aventure The Monster of Peladon reprend tout ou partie des décors de The Curse of Peladon (S9E2), dont elle est la suite directe. C'est d'ailleurs la première fois qu'un épisode fait directement référence à un autre dans de telles proportions.
Acteurs et producteurs sur le départ, budget décors en berne... Et pourtant, cette saison, comme les précédentes, recèle quelques moments de bravoure. Tout d'abord, elle met en scène la désormais fameuse Sarah Jane Smith (Elizabeth Sladen), dont le long run dans la série la rapproche du record toujours détenu par Jamie McCrimmon. Journaliste d'investigation fouille-merde et féministe convaincue, son personnage change un peu des traditionnelles damoiselles en détresse, même si elle aura droit à son lot de kidnappings et de cris de terreur, et contraste surtout nettement avec celui de Jo Grant, la gentille fifille à son Docteur. Pour preuve, la première rencontre de Sarah Jane avec le héros tourne au vinaigre, la reporter le prenant pour le coupable dans une sombre affaire d'enlèvements !


C'est dans The Time Warrior que la miss fait son apparition remarquée, et cette aventure, qui ouvre la saison, marque aussi la première d'une race extraterrestre bien connue : les Sontariens. Ces créatures créées génétiquement pour faire la guerre sont aussi bornées que belliqueuses, et leur émissaire pour cette histoire, qui répond au nom de Linx, est sans doute l'une des plus impressionnantes créations du service des maquillages et costumes. Ils ont déjà là leur apparence définitive ou presque, si ce n'est qu'ils seront plus petits dans le futur.


Notons également, toujours dans ce récit d'ouverture de saison, la première mention de la planète d'origine du Docteur. Jusque là, on avait appris, au début du run de Jon Pertwee, que ses habitants se faisaient appeler les Seigneurs du Temps, mais c'est ici que l'on apprend qu'ils sont natifs de Gallifrey.
L'aventure suivante, Invasion of the Dinosaurs, marque la dernière apparition de Pertwee aux côtés de UNIT. Le Brigadier et ses sous-fifres vont désormais se faire plus rares
Spoiler :
(d'autant que l'on y apprend que Mike Yates est un traître !)
, et la réalisation peu convaincante fait qu'on ne les regrettera pas. Et puis bon, le Docteur est fait pour voyager, pas pour rester éternellement sur Terre.
Death to the Daleks et The Monster of Peladon sont deux aventures classiques mais bien construites, sans véritable fait marquant, mais Planet of the Spiders est le dernier fait d'arme de la saison. Tout d'abord parce qu'il signe la régénération du Docteur, qui est d'ailleurs appelée ainsi pour la première fois. Ensuite, parce qu'il montre pour la dernière fois la Whomobile, un véhicule au look futuriste que Pertwee avait acheté pour son plaisir personnel et avait absolument voulu voir apparaître dans le feuilleton !


Cette aventure marque également la seule apparition de K'an Po, encore connu en tant que Cho-Je ou le Vieux de la Montagne, un Time Lord qui fut le mentor du Docteur, vaguement mentionné dans The Time Monster (S9E5) et qui va l'aider à se régénérer. Enfin, l'action de ce récit se situe sur Metebelis 3, une planète qui servait jusqu'ici de running gag, dans le sens où le Docteur promettait sans cesse d'y aller et n'y parvenait jamais. Finalement, il aurait mieux fait d'éviter de s'y rendre, puisque c'est là qu'il mourra pour la seconde fois (depuis il va mieux, merci pour lui). A noter qu'il sera de nouveau fait référence à cette planète, et à son fameux cristal, par Matt Smith dans le neuvième épisode de la septième saison de la nouvelle série.
Au delà du grand spectacle que constitue, comme toujours, cette poignée d'épisodes, il est des thèmes plus ou moins graves que les auteurs se permettent d'aborder, parfois avec finesse et parfois non. Invasion of the Dinosaurs fait partie de la deuxième catégorie, lui qui traite de sujets environnementalistes importants en proposant comme seule solution de rayer l'humanité de la surface de la planète ! Hitler était en fait un écolo convaincu, je l'apprends... A contrario, The Monster of Peladon rebondit sur la révolte des mineurs dans l'Angleterre des années 70, dont les auteurs discutent en prenant en compte les deux points de vue.


Notez aussi que cette saison introduit de sacrés changements dans la présentation des épisodes. Tout d'abord, ils sont appelés "parts" et non plus "episodes", justement. Ensuite, le logo a été retravaillé. Ou plus exactement travaillé tout court, puisque jusqu'à présent, il ne s'agissait que d'une bête typo. Là, Doctor Who s'inserre dans un losange et cela deviendra le logo officiel durant une longue période, jusqu'au début des années 80. Et pour accompagner ce nouveau logo, un nouveau générique fait la part belle aux couleurs chamarées et à l'effet de tunnel qui a inspiré la séquence d'ouverture de la nouvelle série.


Un mot enfin sur les bonus que l'on peut trouver dans les DVD. Le très classieux coffret Regeneration est encore une fois privé de toute featurette, mais les autres galettes renferment toutes, à minima, le making-off de l'épisode et un ou deux docs en plus, qu'il s'agisse d'interviews ou de reportages. Certains coffrets sont plus remplis que d'autres, mais aucun ne sort vraiment du lot cette saison.

L'épisode que je vous conseille : Invasion of the Dinosaurs. Je veux bien être particulièrement permissif sur les effets spéciaux de l'époque, et en particulier sur les incrustations d'images. Mais là, on a vraiment l'impression de voir un gosse jouer avec des dinosaures en plastique. Eh mais attends ! C'est ce qui se passe, en fait !

dimanche 27 mars 2016

Bruxelles, 22 mars 2016

Je pensais qu'il serait plus facile d'écrire sur les attentats de Bruxelles en prenant un peu de recul. Ce n'est pas plus facile. Pas assez de recul, peut-être...
Je ne suis pas Belge, je n'ai pas de famille en Belgique et pour tout dire, je ne connais ce pays que depuis deux ans. C'est en 2014 que je l'ai visité pour la première fois. Mais il n'y a pas besoin de ressentir une quelconque "belgitude" pour souffrir comme ont souffert nos cousins du Nord en ce 22 mars honni.

Alors bien sûr, je me joins aux concerts de soutiens qu'ont reçu nos voisins, même si je sais qu'il y a peu de chances que ce message atteigne qui que ce soit, vu le peu d'impact qu'a ce blog à l'heure actuelle. On va dire que c'est ma petite, minuscule, pierre à l'édifice de la compassion internationale, et en particulier française, qui s'exprime envers la Belgique.

Je n'avais pas prévu de parler de ça aujourd'hui. Après tout, le but de ce blog est de parler de choses plutôt sympas, et pas d'une poignée de lâches embrigadés qui pensent que tuer des gens pourra leur apporter une quelconque satisfaction morale ou spirituelle.

Mais voilà, je pense que c'est nécessaire. Que toute la Toile, y compris ses plus minuscules filins, vibre avec Bruxelles au son du recueillement et du soutien. On a connu ça il y a à peine quelques mois, et c'était touchant de voir que la planète entière pleurait en même temps que Paris.

Et puis merde. C'est le berceau de la BD qui a été attaqué, et quand bien même je ne parle que de bande dessinée américaine, il n'y a pas de raison pour que Gaston Lagaffe - que je préfère à Tintin pour mille et une raisons idéologiques - ne vienne pas faire un tour par ici.


jeudi 24 mars 2016

Zenescope Entertainment : emballez, c'est pesé



Comme promis, j'abandonne momentanément Image Comics (j'y reviendrai peut-être dans mon prochain article, voire dans le suivant) pour discuter cette fois-ci d'un véritable éditeur indépendant, Zenescope Entertainment. S'il n'a clairement pas la même puissance de frappe, il ne passe pourtant pas inaperçu depuis maintenant plus de dix ans.
L'INSTANT VO (What else ?)
Zenescope Entertainment voit le jour en 2005, sous l'impulsion de Ralph Tedesco et Joe Brusha. Tous deux scénaristes pour la télévision, ils estiment que l'écriture d'un comics est finalement un processus assez similaire. Et c'est donc en juin de la même année que l'éditeur, basé en Pennsylvanie, publie son premier fascicule. Il s'agit des débuts de la série Grimm Fairy Tales, qui à ce jour compte près de cent-vingt numéros.
Le principe de base est simple : réinventer les personnages de contes, en particulier ceux des frères Grimm qui donnent son titre à la série, en les intégrant dans un contexte moderne. L'idée n'est pas nouvelle, puisque cela fait déjà trois ans à l'époque que Bill Willingham écrit Fables pour le label Vertigo de DC Comics. Mais ici, la particularité est que les histoires se présentent un peu à la manière des Contes de la Crypte.
En effet, les premiers numéros peuvent être lus indépendamment, ou à défaut, l'histoire court sur deux épisodes. Et surtout, elle se termine invariablement par une morale limpide, pour ne pas dire lourdingue. Il se dégage malgré tout un léger fil rouge, puisque le conteur de l'histoire, à l'instar du Gardien de la Crypte, est présent dans tous les numéros. Il s'agit de Sela Mathers, qui semble posséder des pouvoirs magiques, et qui se sert de son livre de contes pour remettre les gens dans le droit chemin.
L'avantage, c'est que Sela est beaucoup plus sensuelle que le Gardien. D'ailleurs, Zenescope mise d'entrée de jeu sur le visuel. Enfin ça, c'est vrai en partie. Les couvertures notamment sont confiées à des artistes reconnus, comme Al Rio ou Eric Basaldua, ou à des petits nouveaux prometteurs comme Nei Ruffino. Le point commun entre tous, c'est qu'ils savent dessiner des femmes attrayantes dans des poses sexy. Et l'éditeur en jouera, en publiant notamment des artbooks regroupant leurs couvertures.


D'autant que Brusha et Tedesco, sous couvert de réécrire les mythes, ont souvent tendance à mettre en avant des personnages féminins. C'est ainsi que Robin des Bois devient Robyn Hood, avec une relation vaguement saphique entre Marianne et elle à la clef ; que Mowgli est également une jeune femme ; et que ce n'est plus Abraham van Helsing qui chasse les vampires, mais sa fille Liesel.
A l'intérieur, le constat est moins glamour. La plupart des artistes sont des débutants, ou des artistes de peu d'intérêt. Bref, des mecs qui coûtent sans doute pas cher. Et bon, ça se ressent un peu sur la qualité du produit fini. Néanmoins, cette politique fonctionne, les numéros s'enchaînent et, bientôt, Zenescope développe toute une panoplie d'épisodes spéciaux pour Halloween, pour Noël ou même pour la St Patrick.
Parallèlement, Brusha et Tedesco veulent faire de leur série le centre d'un univers partagé. Les contes de Grimm Fairy Tales se déroulent donc dans le monde magique de Mist, qui communique avec la Terre telle que nous la connaissons. Mais d'autres dimensions gravitent autour de notre planète bleue, et dès 2006, un partenariat avec Raven Gregory, scénariste surtout connu pour le crossover The Gift organisé autour des personnages de First Comics, est organisé pour qu'il développe une nouvelle franchise. Ce sera Wonderland.


Basée sur le légendaire roman de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles, la trilogie originelle sera suivie par plusieurs autres mini-séries, avant une série régulière entamée en juillet 2012. Dans l'univers de Grimm Fairy Tales, Wonderland est le royaume de l'imagination, perverti par le Jabberwocky est devenu l'antre de la folie. Calie Liddle, la fille d'Alice, est contrainte de s'y rendre et ne peut plus s'en échapper.
Outre Wonderland, d'autres royaumes verront le jour dans différentes mini-séries. Neverland, le pays sans retour de Peter Pan, est celui qui rencontrera le moins de succès, tandis qu'Oz, basé sur l'oeuvre de L. Frank Baum, est le royaume le plus récemment présenté aux lecteurs. Tous participent aux différents crossovers que l'éditeur organise, à un rythme quasi-annuel.
A côté de ça, la franchise Grimm Fairy Tales s'étend aussi sur des mini-séries ou one-shots annexes, consacrés à certains personnages-clés et/ou exploitant des thématiques différentes, comme Grimm Tales of Terror qui, pour le coup, fait clairement référence aux Contes de la Crypte, le personnage central étant cette fois-ci une incarnation de la Mort qui punit ceux qui le méritent.


En dehors de sa vache à lait, Zenescope développe également d'autres séries, principalement sur la base de cinq ou six épisodes immédiatement compilés en trade-paperback. L'une des premières du genre, en 2008, est 1001 Arabian Nights, inspirée des aventures de Sinbad. Sans rapport avec Grimm Fairy Tales (en dehors d'un crossover entre les deux sagas), la série en douze épisodes en reprend tout de même l'idée, à savoir prolonger l'action par rapport à l'oeuvre de départ.
Au fil du temps, Tedesco, Brusha et leurs équipes donneront naissance à d'autres mini-séries plus originales, comme le western fantastique Brimstone, le récit d'horreur à base de loups-garous Willow Creek, la sulfureuse histoire d'espionnage Whore ou encore le délire de science-fiction Aliens Vs. Zombies qui, comme son titre le laisse supposer, mélange invasion extraterrestre et peste zombie. La grande majorité est à peine digne d'intérêt, mais certaines surnagent.


Zenescope parvient également à obtenir les droits d'adaptation de quelques licences plus ou moins connues. C'est ainsi que, notamment, Charmed, la série télévisée con-con sur les soeurs Halliwell, se poursuit encore à l'heure actuelle au format papier. Plus surprenant, le film Se7en de David Fincher a eu droit à un abominable prologue sous forme de comics, et la franchise Final Destination, à une mini-série et un one-shot.
Ces deux-là ont été traduits en français par le biais du petit éditeur Wetta, qui aurait sans doute dû lire de quoi il retournait avant d'en tenter la publication. En dehors de quelques artbooks parus cette fois chez Milady (le label comics de Bragelonne, aujourd'hui presque mort), ce sont les seules adaptations que l'on ait connu, ce qui contribue sans doute à la mauvaise image, ou à l'absence d'image, de l'éditeur en France.


Parce que sans être révolutionnaires, il y a tout de même quelques trucs intéressants restés pour l'instant en VO. A noter également que Zenescope dispose d'un label baptisé Silver Dragon Books, qui publie des ouvrages majoritairement à vocation pédagogique, en partenariat avec Discovery Channel ou History Channel. On y trouve Mankind ou Vikings, mais aussi des trucs un peu plus délires comme Jurassic Strike Force 5, avec des héros dinosaures.

Aujourd'hui, Zenescope Entertainment se concentre majoritairement sur sa licence-phare, mais continue ponctuellement à proposer de nouvelles choses. Pas plus tard qu'en fin d'année 2015, l'éditeur a publié le one-shot Guardians, par exemple, et deux nouvelles mini-séries ont vu le jour au début de l'année. En un mot, un petit éditeur qui continue à faire parler de lui, même si ce n'est pas toujours en bien.
Notez que je n'ai pas lu (car pas trouvé) quelques comics du studio :
- 1000 Ways to Die, un one-shot basé sur le show de Spike TV
- Amerikan Freak, un troisième one-shot sur lequel je n'ai pas plus d'infos
- the Art of Zenescope, un artbook probablement composé de couvertures
- the Battle of Agincourt, un one-shot historique sur cet épisode de la Guerre de Cent Ans
- Grimm Fairy Tales Sourcebook, mais je ne suis même pas sûr qu'il existe vraiment
- Hip Hop Chronicles Preview, un épisode spécial sans doute lié à l'univers du rap
- Wake the F#ck Up !, un one-shot sur le passage à l'âge adulte
Le bilan : 
A lire de toute urgence
Beyond Wonderland Cover Gallery (aout 2009)
Paru en VF dans un recueil chez Milady, en mars 2010
dessin : collectif
Beyond Wonderland Cover Gallery regroupe l'intégralité des couvertures, variantes comprises, de la seconde mini-série de la trilogie Wonderland de Zenescope, et rassemble ainsi une pleïade d'artistes reconnus, en plus des artistes maison. Les grands noms se succèdent au cours de la trentaine de pages consacrées à la mini-série Beyond Wonderland ainsi qu'à quelques à-côté. L'orientation très sexy des couvertures est un gage de succès public, de même que les signatures de Jeffrey Scott Campbell ou Joe Benitez. A lire aussi, Return to Wonderland Cover Gallery.

Eric Basaldua & Mike DeBalfo Cover Gallery (septembre 2012)
dessin : Eric BASALDUA et Mike DEBALFO

Eric Basaldua & Mike Debalfo Cover Gallery est un art book reprenant les couvertures les plus marquantes des deux artistes pour les séries de Zenescope Entertainment : Grimm Fairy Tales et ses dérivés, Fly, Salem's Daughter ou encore Wonderland. Autrement dit, cet ouvrage reprend ce que le studio de Joe Brusha et Ralph Tedesco fait de mieux, à savoir des couvertures sensuelles aptes à attirer le chaland ! Eric Basaldua et Mike DeBalfo sont les principaux contributeurs de Zenescope Entertainment, et on ne peut qu'admirer leur travail.

Grimm Fairy Tales Vs. Wonderland (juillet 2014, 4 épisodes)
scénario : Troy BROWNFIELD, Joe BRUSHA, Pat SHAND et Ralph TEDESCO
dessin : Luca CLARETTI

Depuis qu'elle est reine du Pays des Merveilles, Calie Liddle soigne ses sujets de la folie qui les rongeait. Ne restent plus que les Piques, mais ceux-là ont quitté leur dimension pour rejoindre la Terre, où les attend heureusement Sela Mathers. Le crossover tant attendu entre Grimm Fairy Tales et Wonderland se résume à une simple mini-série, certes, mais celle-ci aura des conséquences. En outre, elle dégage une atmosphère agréable, et les dessins de Luca Claretti sont réussis.

Guardians (décembre 2015)
scénario : Ralph TEDESCO
dessin : Carlos GRANDA
Pour avoir failli à protéger l'humain auquel il était assigné, l'ange gardien Tabbris est condamné à veiller sur le Purgatoire. Mais lorsque l'humanité toute entière est en péril à la suite d'une terrible manoeuvre de l'un de ses pairs, il va devoir reprendre son rôle. Si le style graphique de Carlos Granda est susceptible de décevoir un bon nombre de lecteurs, il faut bien reconnaître à Ralph Tedesco un sens inégalé du rythme, doublé d'un grand humour. Cette histoire est prenante et amusante de bout en bout.

Robyn Hood : Wanted (mai 2013, 5 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA, Raven GREGORY, Pat SHAND et Ralph TEDESCO
dessin : Larry WATTS
Les Joyeux Compagnons invoquent une nouvelle fois Robyn Hood afin de débarrasser le comté de Nottingham d'un Guy de Gisbourne de plus en plus puissant. Le chevalier déchu s'est en effet entouré d'une armée de monstres... l'un d'entre eux étant une vieille connaissance de la jeune femme. Patrick Shand revient sur son anti-héroïne fétiche au travers d'une nouvelle mini-série qui fait directement suite à la précédente. Toujours aussi attachante, Robyn Hood a droit ici à une histoire pleine de rebondissements, et joliment dessinée par Larry Watts.

Warlord of Oz (mai 2014, 6 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA et Jeff MASSEY
dessin : Miguel MENDONCA

Dorothy Gale est invoquée à Oz par la sorcière Glinda, qui cherche de l'aide afin de contrecarrer une nouvelle menace : un chevalier semble-t-il invincible a depuis peu fait son apparition, et il fait des ravages à travers tout le royaume. Joe Brusha et Jeff Massey développent une nouvelle intrigue finalement bien plus séduisante que celle de la mini-série originelle. Au final, la lecture est très agréable, d'autant que Miguel Mendonca assure parfaitement l'aspect graphique.


A feuilleter à l'occasion
Age of Darkness (novembre 2013, crossover)
scénario et dessin : collectif
L'évènement majeur de Zenescope Entertainment en 2014 s'étale sur énormément de séries : Grimm Fairy Tales (n°93 à 100, plus un zéro, un annual et un giant size) et Wonderland (n°25), mais aussi une maxi-série Realm War en 12 épisodes, de nombreuses mini-séries (Quest 1 à 5, Code Red 1 à 5, Cinderella 1 à 3, Inferno : Rings of Hell 1 à 3, Neverland 1 à 4, White Queen 1 à 3 et Wonderland : Clash of Queens 1 à 5) et plusieurs one-shots  (Dark Queen, Inferno, Oz, Realm Knights, Robyn Hood, Dark One, Godstorm et Wonderland). Le tout est regroupé en cinq trade-paperbacks, et c'est dans l'ensemble pas trop mal, même si c'est trop long.

Brimstone (mai 2011, 7 épisodes)
scénario : Michael LENT et Brian McCARTHY
dessin : Michael CHO
Lorsque les employés d'une compagnie minière sont agressés par des créatures monstrueuses, une bande de mercenaires est engagée pour nettoyer l'endroit. Mais les dissensions au sein du groupe et un énorme amas d'or auront vite raison de leurs résolutions. Michael Lent et Brian McCarthy mélangent avec brio western et ambiance horrifique au travers d'une mini-série prenante, si ce n'est originale. Les peintures de Michael Cho sont tout à fait convaincantes, mais les nombreuses scènes se déroulant dans le noir sont pratiquement illisibles.

Coven (juillet 2015, 5 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA, Zach CALIG et Ralph TEDESCO
dessin : Diego GALINDO
C'est une guerre millénaire qui se joue entre les sorcières d'un côté et les Croisés d'Arcania de l'autre, mais dans le plus grand secret, leurs chefs respectifs se jouent de leurs sujets. Au milieu de cet imbroglio, une jeune femme que cherche à sauver Baba Yaga. Si Baba Yaga profite enfin d'une mini-série dédiée, force est de constater que Zach Calig ne la fait pas beaucoup évoluer. L'histoire demeure agréable néanmoins, et le dessin nerveux de Diego Galindo assure le spectacle en dépit de quelques erreurs de jeunesse.

The Dream Eater Saga (avril 2011, crossover)
scénario et dessin : collectif
L'évènement majeur de Zenescope Entertainment en 2011 s'étale sur quelques séries : Grimm Fairy Tales (n°63 et 64) et Grimm Fairy Tales : Myths & Legends (n°6 et 7), mais aussi une maxi-série the Dream Eater Saga en 8 épisodes plus un numéro zéro. Le tout premier crossover massif de Zenescope Entertainment  implique également des personnages des séries 1001 Arabian Nights ou encore Salem's Daughter, alors qu'elles sont totalement déconnectées de l'univers de Grimm Fairy Tales. Mais qu'importe, le résultat est assez spectaculaire, même si l'on pourra reprocher à certains artistes leur manque de rigueur.
Goddess, Inc. (aout 2014, 5 épisodes)
scénario : Latoya MORGAN
dessin : Manuel PREITANO

Vénus a décidé de passer à l'offensive pour détrôner Zeus, et elle organise pour ce faire une cérémonie rassemblant tous les dieux de l'Olympe, certains de manière consentante et d'autres non. Mais le roi des dieux peut tout de même compter sur l'appui de ses filles... En modernisant des personnages mythologiques, Zenescope Entertainment les avait privés de prestige. Latoya Morgan leur redonne une certaine gloire au travers de cette mini-série enlevée, joliment dessinée par Manuel Preitano.

Godstorm (octobre 2012, 4 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA, Raven GREGORY, Pat SHAND et Ralph TEDESCO
dessin : Jason JOHNSONHomme de main pour le compte d'un petit caïd, Julian Smith découvre qu'il dispose de pouvoirs extraordinaires. C'est ce moment que choisit Vénus pour l'approcher, le manipulant afin qu'il l'aide à se débarrasser de Zeus et Poseïdon. Patrick Shand définit avec cette mini-série (comportant également un numéro zéro) la cosmogonie de l'univers de Grimm Fairy Tales, tout en introduisant un ennemi particulièrement redoutable. Il peut également compter sur les dessins toujours aussi solides de Jason Johnson.

Grimm Fairy Tales (juin 2005, 122 épisodes)
scénario et dessin : collectif

La série principale de l'univers partagé de Zenescope Entertainment débute sur des bases peu marquantes, se contentant de revisiter les plus célèbres contes de fées. Petit à petit, elle évolue vers quelque chose de plus construit, et à l'heure actuelle, elle est plutôt agréable, au delà d'un turn-over incessant à la planche à dessin. A voir aussi, les Annuals (un par an en 2007 et 2008 puis de 2010 à 2014), les Holiday Editions (2009 à 2015), les April Fool's Editions (trois parodies de la série en 2009, 2010 et 2012), l'Art Book, le Coloring Book ou encore les trois Swimsuit Editions.

Hit List (septembre 2013, 5 épisodes)
scénario : Ralph TEDESCO
dessin : Sami KIVELA
Depuis quelques temps, les Brown House Bishops sont la cible d'assassins engagés par un mystérieux commanditaire. Il s'agit en réalité de Jordan Bale, dont le gang néo-nazi, qui vit du trafic d'êtres humains, a tué toute la famille. Histoire de vengeance plutôt bien tournée, la mini-série de Ralph Tedesco est musclée mais pas expéditive pour autant. Le dessin de Sami Kivela, nerveux et expressif, rend compte de la grandiloquence des scènes d'action comme du calme des moments plus intimistes.

The Jungle Book (mars 2012, 5 épisodes)
scénario : Mark MILLER
dessin : Carlos GRANDA

Sur une île perdue, la guerre entre les animaux de la jungle a été interrompue par l'arrivée impromptue de quatre enfants, finalement adoptés par les différents tribus. Quelques années plus tard, une nouvelle guerre est déclarée par Shere Khan et ses troupes. Mark L. Miller réinvente le légendaire récit de Rudyard Kipling en prenant de sérieuses distances par rapport au texte d'origine, mais sans en trahir la morale. Au dessin, Carlos Granda manque de rigueur dans la représentation des animaux.

The Library (septembre 2011, 5 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA
dessin : Giovanni TIMPANO
Encore jeune, Sela Mathers visite une bibliothèque en compagnie du reste de sa famille et, en lisant un ancien grimoire, elle libère par erreur des créatures épouvantables qui vont ravager son monde, à moins qu'elle ne trouve le moyen de les renvoyer. Plus légère qu'à l'accoutumée, cette histoire à priori non-canonique est signée par l'un des auteurs majeurs de la franchise. Il fait de Sela une adolescente contemporaine, dans des aventures trépidantes joliment mises en images par Giovanni Timpano.

The Living Corpse (décembre 2007, 6 épisodes)
scénario : Ken HAESER, Buz HASSON et Mike IMBODEN
dessin : Ken HAESER et Buz HASSON
En tant que gardien de l'Entre-Deux, le Corps doit faire face à bien des menaces, y compris et surtout celles qui proviennent de son propre fils, devenu agent du F.B.I. Et même ses amis peuvent se montrer redoutables, comme en témoigne le monstre de Frankenstein. La mini-série (ainsi que les numéros zéro et un demi) de Ken Haeser et Buz Hasson ne manque pas d'originalité. Non seulement les situations dans lesquelles se met le Living Corpse sont variées, mais en outre, le dessin orienté cartoon du duo donne un certain charme à cet amas putride !

Monster Hunters' Survival Guide (octobre 2010, 5 épisodes)
scénario : John Paul RUSS
dessin : Shawn McCAULEY et Anthony SPAY
Depuis des temps immémoriaux, les chasseurs de monstres du monde entier traquent sans relâche les créatures surnaturelles, la plupart du temps malintentionnées. Afin de faciliter le travail de leurs successeurs, certains chasseurs ont collecté leur réflexions et leurs découvertes. Présentée sous la forme d'une encyclopédie, la mini-série de John Paul Russ se veut assez sérieuse mais ses illustrations, au demeurant assez peu nombreuses et de relativement petite taille, sont accompagnées de légendes humoristiques.

Neverland (mars 2010, 7 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA
dessin : Jean-Paul DESHONG
Pour retrouver les neveux de Wendy Darling, enlevés par Peter Pan et sa fée, Nathan Cross accepte de retourner au Pays Imaginaire. Il va redevenir le capitaine Crochet, mais parviendra-t-il à vaincre ses peurs et à triompher du maître du royaume ? Zenescope s'intéresse cette fois à Peter Pan et c'est Joe Brusha qui scénarise la mini-série (et le numéro zéro). Prenant ses distances avec la pièce d'origine, il inverse les rôles de manière intéressante, et les dessins de Jean-Paul Deshong sont agréables. A lire aussi, la mini en cinq numéros Neverland : Hook.

Oz : Reign of the Witch Queen (avril 2015, 6 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA, Jeff et Kristin MASSEY
dessin : Antonio BIFULCO
Mis en déroute, Zamora et le Seigneur de Guerre préparent leur vengeance et prennent possession de l'université magique d'Abraxas. Poussée dans ses derniers retranchements, Dorothy Gale, la nouvelle reine d'Oz, finit par succomber à la noirceur. La mini-série du couple Massey, chapeautée par Joe Brusha, vient conclure la principale trilogie d'Oz de manière assez spectaculaire, malgré quelques coups de théâtre un peu grossiers. Au dessin, Antonio Bifulco se fait le chantre d'un monde vif et coloré. A lire aussi, la mini-série en six numéros Tales from Oz.

Realm Knights volume 2 (aout 2013, 4 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA et Patrick SHAND
dessin : Renato MAPA Jr.
Les Chevaliers des Royaumes se reforment sous une nouvelle incarnation, afin de lutter contre le titan Chronus, libéré de sa prison millénaire et désormais en quête d'artefacts capables de le rendre totalement invincible. Après un galop d'essai quelques mois auparavant, Joe Brusha et Patrick Shand lancent leur équipe super-héroïque dans sa propre mini-série. L'ensemble est divertissant et correctement dessiné, Renato Mapa s'affirmant comme une valeur sûre de Zenescope Entertainment. A voir aussi, l'Annual et le Giant Size de 2015.
Robyn Hood volume 2 (aout 2014, 20 épisodes)
scénario : Patrick SHAND
dessin : collectif

Après plusieurs mini-séries, la réinterprêtation de Robin des Bois par Patrick Shand a droit à sa série régulière, qui comptera vingt numéros. Située dans un contexte contemporain, elle développe l'univers du personnage de manière intéressante. Le lecteur intéressé pourra également se tourner vers la première mini-série (en cinq numéros), qui pour sa part se déroule à Nottingham, à la Holiday Edition de 2015, lors de laquelle Robyn affronte Krampus, ou encore à l'annual de 2016.

Satan's Hollow (mars 2016, 3 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA
dessin : Allan OTERO
Dans les bois aux alentours de la petite ville de Blue Ash se trouve un ancien tunnel qui, d'après les on-dit, abriterait un passage vers l'enfer. De retour à l'endroit qui l'a vue naître vingt ans plus tôt, Sandra Ward se remémore peu à peu la vérité sur cette légende urbaine. En marge de l'univers de Grimm Fairy Tales, Joe Brusha aborde le sujet des rituels païens à travers cette mini-série à suspense qui se montre correctement ficelée mais peu novatrice. Au dessin, Allan Otero effectue un travail de qualité, qui appuie une ambiance étouffante.

Sci-Fi & Fantasy Illustrated (février 2010, 2 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA et Tim COX
dessin : Claudio SEPULVEDA et Anthony SPAY
Andy Wussler vient d'acquérir la femme de ses rêves : un cyborg qui répond au moindre de ses désirs. Mais cela suffira-t-il à le combler ? Dans un lointain futur, les programmes de divertissement sont de plus en plus violents. L'un d'eux permet d'assister en direct à des meurtres. La nouvelle anthologie de Zenescope Entertainment dédiée aux histoires d'anticipation tourne court après seulement deux numéros. Néanmoins, les deux proposent des histoires bien ficelées et joliment dessinées, à défaut de se montrer originales.

Unleashed (avril 2013, crossover)
scénario et dessin : collectif
L'évènement majeur de Zenescope Entertainment en 2013 s'étale sur quelques séries : Grimm Fairy Tales (n°85) et Grimm Universe (n°5), mais aussi plusieurs mini-séries (Demons : the Unseen 1 à 3, Vampires : the Eternal 1 à 3, Werewolves : the Hunger 1 à 3, Zombies : the Cursed 1 à 3, Hunters : the Shadowlands 1 à 5 et Ascension 1 à 5) ainsi que des numéros spéciaux (Grimm Fairy Tales Annual 2013, Grimm Fairy Tales 2013 Special, Giant-Size Grimm Fairy Tales 2013, Unleashed et Unleashed 0). Il introduit de nombreux nouveaux personnages, mais certaines portions sont franchement mauvaises, Werewolves en tête.

Van Helsing Vs. Dracula (aout 2015, 5 épisodes)
scénario : Patrick SHAND
dessin : Michele BANDINI
Mina Murray est atteinte d'un mal étrange, et Jonathan Harker demande l'aide de Liesel van Helsing pour la guérir. Les deux chasseurs de vampires se rendent compte que le coupable est Dracula, mais encore faut-il désormais trouver le moyen de vaincre le seigneur de la nuit... Pour représenter le combat final entre Liesel van Helsing et sa Némésis, Patrick Shand a choisi de ne pas faire dans la demi-mesure. Réquisitionnant même la participation de sa protégée, Robyn Hood, il s'appuie sur le graphisme nerveux de Michele Bandini pour réaliser une mini-série spectaculaire.

Vikings (février 2014, 3 épisodes)
scénario : Joe BRUSHA, Michael HIRST et Ralph TEDESCO
dessin : Dennis CALERO et Giuliano PICCININNO
Piégés au beau milieu d'un conflit entre deux clans rivaux, Lothbrok et ses deux fils, Rollo et Ragnar, tentent de protéger leur domaine. Le père succombe, mais les deux fils, protégés par les dieux, survivent. Depuis, Ragnar cotoie sans le savoir les résidents d'Asgard. Prélude à la série documentaire diffusée sur la chaîne américaine History, le premier épisode de la mini-série de Michael Hirst marque les esprits malgré sa faible pagination, ce majoritairement grâce aux dessins de Dennis Calero. La suite est plus anecdotique, et l'aspect folklorique contredit l'idée de départ.

The Waking (février 2010, 4 épisodes)
scénario : Raven GREGORY
dessin : Vic DRUJINIU
La police de New York ne sait plus où donner de la tête depuis que les morts se relèvent pour se venger de ceux qui les ont assassinés. Jonathan Raine est en effet doté d'un étrange pouvoir qui lui permet de ranimer les victimes de crimes afin qu'ils puissent réparer les préjudices qu'ils ont subi. Raven Gregory prend le temps de poser ses personnages avant de les bousculer au travers d'une mini-série qui ne pêche finalement que par son final excessif. Au dessin, Vic Drujiniu se montre solide, quoiqu'un peu trop encré et parfois maladroit.

Wonderland (juillet 2012, 47 épisodes)
scénario et dessin : collectif
Après la première trilogie, assez peu intéressante en elle-même, l'univers de Wonderland va avoir droit à plusieurs projets plus aboutis : Tales from Wonderland, une maxi-série anthologique en dix épisodes qui développe les principaux personnages ; Alice in Wonderland, une mini en six numéros centrée sur l'héroïne originelle ; Asylum et Through the Looking Glass, deux minis de cinq épisodes chacune qui s'intéressent respectivement à la fille de Calie et à son frère ; et enfin la série régulière Wonderland, qui évolue et se bonifie avec le temps. Calie Liddle, la fille d'Alice, y est le principal protagoniste, et elle mûrit au fil des pages.

Zombies Vs. Cheerleaders (octobre 2014, 3 épisodes)
scénario et dessin : collectif

Les pom-pom girls affrontent couramment les morts-vivants. Dans un camp de l'armée américaine, au fin fond de l'Amérique rurale, dans une forêt... N'importe où, n'importe quand, les demoiselles peuvent paraître en détresse, mais elles savent se défendre ! De jolies jeunes femmes peu farouches qui affrontent des morts-vivants dans des situations abracadabrantes... En dépit d'un changement d'éditeur, la série de 5finity Productions conserve tout son second degré, mais aussi, hélas, ses graphismes peu attrayants.