samedi 21 avril 2018

Star Trek IV : the Voyage Home

Star Trek IV : the Voyage Home
année de parution : 1986
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD et blu-ray de la "trilogie Star Trek" (soit les épisodes 2, 3 et 4)
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie), Nichelle Nichols (Uhura), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Pavel Chekov), Robin Curtis (Saavik) et Catherine Hicks (Gillian Taylor) entre autres
date stellaire : 8390

Kirk et son équipe ont sauvé Spock mais sont considérés comme déserteurs par Starfleet, et vivent en exil sur Vulcain. Cependant, lorsqu'ils entendent un message de détresse de la Terre, ils décident de rentrer d'urgence. Ils découvrent alors un gigantesque et indestructible vaisseau spatial qui menace la planète, son signal parasitant toute forme d'énergie et provoquant d'immenses tempêtes magnétiques.
Il semblerait que l'entité soit à la recherche d'un signal bien spécifique : le chant des baleines, des animaux qui ont disparu de la surface du globe il y a bien longtemps. Le seul espoir de la Terre réside donc en un voyage dans le temps.

Avant même la diffusion du troisième volet, la Paramount demande à Leonard Nimoy de plancher sur un nouvel opus. Parallèlement, William Shatner refuse de repiquer, pour des raisons salariales (qui conduiront à la création de la série Star Trek : the Next Generation, mais nous en reparlerons d'ici peu). Donc l'idée première est de faire une préquelle à la série, avec des acteurs plus jeunes et surtout moins gourmands.

Finalement, les conditions salariales finiront par être réglées et le film embarque les acteurs de la série au grand complet. On ne peut que le regretter, tant le film ressemble à un documentaire sur une maison de retraite : DeForest Kelley est grabataire et tellement émacié qu'il paraît cadavérique, les autres membres de l'équipe ne sont pas mieux lotis, et l'idylle entre Kirk, bien amoché par le temps, et la jeune scientifique qu'il rencontre, a presque des relents de snuff pédophile.
Malgré tout, il faut bien reconnaitre que ces vieux briscards savent s'y prendre pour captiver une audience (sans compter leur allure de hippies !). Malgré les incohérences dues à leur âge vénérable, leur jeu d'acteur capte le spectateur, et certains s'en tirent même avec une certaine aura, notamment les duettistes Kelley et Doohan (respectivement McCoy et Scottie), jamais à une réplique fusante près.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, ce quatrième long-métrage se veut plus léger que les précédents. Il n'y a pas de véritable antagoniste, les incongruités temporelles sont gérées avec beaucoup d'humour et, d'une manière générale, le film a dû plaire pal mal aux gamins de l'époque, avec son histoire de baleines qui préfigure un peu "Sauvez Willy", et son message écologiste.

Enfin, il est à noter, tout d'abord, que l'on voit Spock rigoler franchement à la fin du film,ce qui est franchement flippant.
Et deuxièmement, la trilogie dans sa globalité marque un relâchement des tensions entre Starfleet et les Klingons, que l'on rapprochera bien entendu du dégel entre USA et URSS à la même époque. Il est évident que les Klingons avaient été créés comme une parabole du soviet system dans les années 60, et l'évolution de la saga va dans le même sens que l'Histoire. Ceci entraînera l'apparition du personnage de Worf dans TNG.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire