Ca y est : les éditeurs ont lancé leurs dernières forces dans la
bataille de Noël 2016, et ce mois de novembre est donc riche à la fois
en nouveautés, plus ou moins intéressantes, et en intégrales de toutes
sortes. Akiléos, Dargaud et Milady ressortent leurs pépités dans un
nouvel écrin de toute beauté, Delcourt se taille la part du lion et même
les petits poucets, d'Ankama à Jungle en passant par Ca et Là ou
Réflexions, font preuve de leurs bonnes intentions à l'égard de notre
porte-monnaie. A ce propos, on saluera les nouveaux venus, Flamival,
dont l'unique parution est disponible uniquement en VPC. Pas sûr que le
modèle économique soit longtemps viable, mais on leur souhaite bonne
chance.
LE COMICS (indé) DU MOIS (de novembre)
L'AGE de BRONZE (tomes 1 à 4, éditions Akiléos)
scénario et dessin : Eric SHANOWER (Adventures in Oz, Little Nemo : Return to Slumberland)
genre : l'Histoire, la poussière en moins
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient The Age of Bronze 1 à 30)
Elevé
par un berger, Pâris est en réalité le fils illégitime du roi de Troie.
Intégré par la suite à la cour de son père en dépit des protestations
de ses demi-frères, il se fait remarquer le jour où il enlève la
somptueuse princesse spartiate Hélène au nez et à la barbe de son époux,
le roi Ménélas. Cette obscure tromperie va mener à la terrible guerre
de Troie, qui réunit les armées de tous les grands rois achéens à
l'assaut de l'imprenable citadelle troyenne.
C'est en novembre 1998
qu'Eric Shanower, auteur complet qui a débuté sa carrière au milieu de
la décennie précédente en réalisant des graphic novels inspirées du
Magicien d'Oz de L. Frank Baum, se lance dans le pari fou d'adapter la
Guerre de Troie sous la forme d'un comic-book. Et quand on parle
d'adaptations, Shanower ne fait pas dans la dentelle, puisqu'il a dans
l'idée de faire de sa version le parfait compromis entre toutes celles
qui l'ont précédée ! Résultat : depuis cette date, seuls trente-trois
épisodes ont vu le jour... Trente-trois épisodes en seize ans, oui.
C'est
que notre forçat est particulièrement méticuleux. Non seulement
prend-il le temps de lire et d'étudier toutes les sources sur le sujet,
mais c'est également un artiste au style extrêmement riche en détails,
et donc très lent. Chaque planche est comme un accouchement, et si le
résultat est indéniablement là, l'attente que suscite chaque numéro est
excessive. C'est pourquoi Akiléos a eu la bonne idée de rééditer les
quatre tomes actuellement traduits, qui représentent trente épisodes sur
trente-trois.
Les anciennes versions ont maintenant plus de dix ans
(pour le premier tome) et sont devenues assez rares. Il restera encore à
réimprimer le hors-série, qui regroupe deux épisodes spéciaux : le
premier est une sorte de prologue qui explique le contexte familial
hum... difficile d'Agamemnon, et le second est une vaste encyclopédie de
la saga. Des indispensables que l'on espère donc revoir sous peu au
catalogue d'Akiléos, en attendant peut-être, un jour prochain, la suite
de cette fresque prévue... en dix tomes !
DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
The LAST DAYS of AMERICAN CRIME (éditions Jungle)
scénario : Rick REMENDER (Fear Agent, Black Science)
dessin : Greg TOCCHINI (Low, Demonwars : Eye for an Eye)
genre : polar d'anticipation qui sent le réchauffé
édité chez RADICAL COMICS aux USA (contient The Last Days of American Crime 1 à 3 et Preview*)
A
l'heure où le gouvernement s'apprête à mettre en activité un programme
permettant d'empêcher toute velléité de crime, Graham Brick prépare le
casse du siècle en compagnie de deux recrues peu fiables, en témoignent
leurs moeurs étranges. Ce polar s'avère inutilement violent et vulgaire,
mais Rick Remender parvient tout de même à brosser un portrait
relativement intéressant de ses principaux anti-héros. Greg Tocchini,
quant à lui, oppose à l'aspect gore de certaines scènes des tons pastels
séduisants.
(2,5/5)
Les GARDIENS du GLOBE (tome 4, éditions Delcourt)
scénario : Phil HESTER (the Coffin, Firebreather)
dessin : Todd NAUCK (Wild Guard, New Men)
genre : trop de super-héros au mètre carré
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible Universe 7 à 12)
En
dépit des menaces spectaculaires qu'ils ont à affronter sur une base
quasi-quotidienne, les Gardiens du Globe se contentent dans l'immédiat
de mettre un terme aux agissements des petits poissons comme Magnattack
ou Redeye, afin d'annihiler le Cercle une bonne fois pour toutes. Si la
série de Phil Hester est plutôt agréable à lire en soi, l'auteur semble
avoir un peu de mal à gérer un casting aussi important, et les enjeux
sont ternes en comparaison des dangers qu'affronte Invincible. Au dessin
par contre, Todd Nauck excelle à mettre en scène tous ces personnages.
(3,5/5)
UBER (tome 5, éditions Panini)
scénario : Kieron GILLEN (Iron Man, Avengers)
dessin : Daniel GETE (Absolution : Rubicon) et Canaan WHITE (Ptolus)
genre : guerre fantastique où les méchantS gagnent à la fin
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Uber 23 à 27 + Uber FCBD* 2014)
Alors
que les nazis déploient leurs nouvelles troupes de choc afin de raser
le centre de l'Europe ville après ville, l'armée anglaise finalise les
derniers préparatifs autour de son arme secrète. Parallèlement, le
gouvernement russe utilise sa propre expérience pour former de nouvelles
troupes. Même pour sa dernière arche narrative, la série de Kieron
Gillen ne laisse briller aucune lueur d'espoir. C'est une chape de plomb
qui s'abat sur le lecteur, et pourtant, on en redemanderait presque !
D'autant que Daniel Gete, sans être aussi marquant que son prédécesseur,
finit par trouver ses marques.
(3,5/5)
DEAD BODY ROAD (éditions Delcourt)
scénario : Justin JORDAN (Luther Strode, Dark Gods)
dessin : Matteo SCALERA (Black Science, Hyperkinetic)
genre : road movie mais sans le movie
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Dead Body Road 1 à 6)
Jimmy
Stowe a participé à un braquage qui a mal tourné, coûtant la vie à
l'épouse d'Orson Gage. L'ancien flic est désormais bien décidé à tuer
l'intégralité du gang, et pour ce faire, il a besoin de Rachel, la
compagne de Jimmy, qui seule connait l'endroit où le hacker a caché
l'argent. C'est exclusivement pour les dessins nerveux de Matteo
Scalera, qui retranscrivent à merveille le rythme effréné de cette
course-poursuite infernale, que l'on s'intéressera à la mini-série de
Justin Jordan. Car pour le reste, l'aspect primaire et les incohérences
du scénario se font vite jour.
(3/5)
OUTCAST (tome 3, éditions Delcourt)
scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Battle Pope)
dessin : Paul AZACETA (Grounded, Potter's Field)
genre : fantastique dans tous les sens du terme
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Outcast 13 à 18)
Après
avoir exorcisé sa soeur adoptive, qui s'en est prise à son mari de
manière extrêmement violente, Kyle Barnes comprend que ses pouvoirs
n'ont rien de divin. Il est un Banni, capable de chasser ceux que
l'insaisissable Sidney cherche pour sa part à sauver. Il aura vraiment
pris son temps, mais ça y est : Robert Kirkman lance enfin sa série lors
de cette troisième arche narrative riche en rebondissements et en
révélations. Délaissant l'aspect mystique des premiers épisodes, la saga
peut qui plus est compter sur un Paul Azaceta des grands jours.
(4/5)
A GAME of THRONES (intégrale, éditions Dargaud)
scénario : Daniel ABRAHAM (Fevre Dream) et George R.R. MARTIN (Wild Cards)
dessin : Tommy PATTERSON (Stingers, the Warriors)
genre : heroic-fantasy avec beaucoup trop de personnages
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient A Game of Thrones 1 à 24)
Maître
de la maison Stark qui protège la frontière nord, Ser Eddard est mandé
par le roi Robert Baratheon à sa cour, afin de le conseiller tandis
qu'un complot se trame en coulisses. En outre, les barbares Dothrakis
sont aux portes du royaume. Dargaud réédite là la série sous la forme
d'un imposant pavé. Tirée des romans de George R.R. Martin, la saga
s'appuie sur un solide background et d'intéressantes intrigues de
couloirs, plutôt que sur les traditionnels combats stériles des oeuvres
d'heroic-fantasy. Le dessin de Tommy Patterson n'est par contre pas très
assuré.
(3,5/5)
BURNING FIELDS (éditions Ankama)
scénario : Tim DANIEL (Enormous) et Mike MORECI (Roche Limit)
dessin : Colin LORIMER (Harvest, the Hunt)
genre : culte païen chez tonton Saddam
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Burning Fields 1 à 8)
Engagée
par une agence privée, Dana Atkinson est missionnée pour se rendre en
Irak, où un tueur en série mutile ses victimes lors de ce qui semble
être une cérémonie macabre. Sur place, elle pourra compter sur
l'inspecteur Aban Fasad, qui détient peut-être laclé dy mystère. Au
départ, le récit de Tim Daniel et Mike Moreci s'oriente vers un polar en
milieu de guerre, dense et peuplé de personnages solides. Mais
lorsqu'entrent en comptent des éléments surnaturels, il perd en
cohérence et en intérêt. On se consolera avec les dessins soignés de
Colin Lorimer.
(3/5)
The X-FILES : ARCHIVES (tome 3, éditions Glénat)
scénario : Stefan PETRUCHA (Duckman) et Joseph RUBENSTEIN (Dexter's Laboratory)
dessin : Charlie ADLARD (the Walking Dead), Miran KIM (Hellraiser) et Gordon PURCELL (Flare)
genre : policier fantastique aux frontières du old school
édité chez TOPPS COMICS aux USA (contient The X-Files 13 à 18)
Plus
encore qu'à la conspiration gouvernementale ou aux phénomènes
paranormaux, c'est cette fois-ci à la folie d'autochtones sans histoires
poussés à bout par quelque expérimentation secrète, que Fox Mulder et
Dana Scully doivent faire face. Stefan Petrucha s'essaie ici à
l'auto-critique, prenant pour base le problème de la libre circulation
des armes ou l'émergence de groupuscules radicaux. Son engagement est
plaisant et Charlie Adlard est fidèle au poste, mais les photo-montages
de Miran Kim sont pour leur part repoussants.
(2/5)
The SIXTH GUN (tome 7, éditions Urban)
scénario : Cullen BUNN (Army of Darkness, the Empty Man)
dessin : Brian HURTT (the Damned, Poppy !)
genre : western fantastique qui en fait un peu trop
édité chez ONI PRESS aux USA (contient The Sixth Gun 42 à 50)
Griselda
a triomphé, et Jesup possède désormais les six pistolets, que la
sorcière compte utiliser pour recréer le monde à l'image de ses maîtres.
Becky Montcrief et Drake Sinclair auront beau faire appel à tous leurs
alliés, y compris aux tout-puissants Oiseaux-Tonnerre, pourront-ils
empêcher la fin du monde ? Si cette ultime arche narrative - ce tome
reprenant les deux derniers trade-paperbacks américains - joue une
nouvelle fois la carte de la grandiloquence, le récit de Cullen Bunn
traîne un peu longueur. Heureusement, Brian Hurtt régale le lecteur.
(3,5/5)
CROSSED +100 (tome 3, éditions Panini)
scénario : Simon SPURRIER (2000 A.D., Cry Havoc)
dessin : Rafael ORTIZ (Dan the Unharmable, Yaiba) et Martin TUNICA
genre : post-apo en langage SMS
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed + One Hundred 13 à 18)
Cinq
ans après la tragique négociation de Murfreesboro, Future Taylor et son
compagnon Mustaqba tentent d'élever la fille infectée qu'ils ont
recueillie encore bébé. Lors d'une expédition, l'archiviste découvre le
véritable centre de formation des disciples de Beauregard Salt. Simon
Spurrier apporte une conclusion satisfaisante à la saga imaginée par son
ami Alan Moore, en laissant volontairement en suspens plusieurs points.
Néanmoins, Rafael Ortiz est peu rigoureux, et si Martin Tunica est
plutôt doué pour représenter les décors, ses visages sont
catastrophiques.
(3/5)
LOCKE & KEY (intégrales 1 à 3, éditions Milady)
scénario : Joe HILL (the Cape, Road Rage)
dessin : Gabriel RODRIGUEZ (the Great and Secret Show, Onyx)
genre : escape game fantastique
édité
chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Locke & Key : Welcome to
Lovecraft 1 à 6, Locke & Key : Headgames 1 à 6, Locke & Key :
Crown of Shadows 1 à 6, Locke & Key : Keys to the Kingdom 1 à 5,
Locke & Key : Clockworks 1 à 5, Locke & Key : Omega 1 à 5 et
Locke & Key : Alpha 1 & 2)
La famille Locke a vécu
l'enfer : le père est mort assassiné par deux jeunes serial-killers qui
se sont introduits chez lui, et la mère s'en est sortie de justesse.
Elle et ses trois enfants partent dans la demeure familiale de Lovecraft
pour tenter de se reconstruire. Impressionnante, la première mini-série
allie des graphismes légers, presque cartoon, d'un Gabriel Rodriguez
encore inconnu jusque là à l'ambiance pesante et empreinte de
surnaturel, à mi-chemin entre le polar noir et le conte fantastique
désenchanté, imaginée par Joe Hill. Au fur et à mesure, le duo évolue et
les minis s'enchaînent avec efficacité, jusqu'à un final spectaculaire.
Ces trois intégrales regroupent quasiment tous les épisodes sortis, à
l'exception de quelques spéciaux anecdotiques.
(4/5)
JEM et les HOLOGRAMMES (tome 1, éditions Glénat)
scénario : Sophie CAMPBELL et Kelly THOMPSON (Heart in a Box, A-Force)
dessin : Sophie CAMPBELL (Teenage Mutant Ninja Turtles : Bebop & Rocksteady Destroy Everything)
genre : comédie romantique sur fond de keytar
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Jem & the Holograms 1 à 6)
Leader
du groupe des Hologrammes, Jerrica Benton semble incapable de jouer en
public, jusqu'au jour où elle reçoit la visite de Synergy, un ordinateur
holographique créé par son père. Grâce à ses capacités, elle devient
Jem et son groupe est désormais en mesure d'affronter les Misfits.
Dérivée du film éponyme, lui-même inspiré par le dessin animé des années
80, la série de Kelly Thompson se présente sous la forme d'une bluette
qui n'a pour seul intérêt que de faire évoluer le personnage de Kimber
vers un archétype dans l'air du temps. On appréciera néanmoins l'humour
gentillet et les dessins de Sophie Campbell.
(3/5)
ESCAPE from NEW YORK (tome 2, éditions Réflexions)
scénario : Christopher SEBELA (Dead Letters, Ghost)
dessin : Diego BARRETO (Irredeemable, Eureka)
genre : couillu le gars ripou dans le grand nord
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Escape from New York 5 à 8)
Banni
en dépit de sa victoire en Floride, Snake Plissken se retrouve projeté
en pleine Sibérie, au coeur du conflit entre la Russie et les
Etats-Unis. Mais le plus grand danger vient de son propre camp, et plus
précisément des forces spéciales menées par Hauk. Il est vrai que
Christopher Sebela ne s'embarrasse ni de crédibilité, ni de cohérence.
Mais son récit est encore plus nerveux que le précédent et le résultat
final est, de fait, plus agréable. Sans compter que Diego Barreto trouve
ses marques sur le personnage.
(3/5)
La FAMILLE FUN (éditions Ca et Là)
scénario : Benjamin FRISCH (Ayn Rand's Adventures in Wonderland)
genre : Black Hole Sun en BD
édité chez TOP SHELF, un label d'IDW PUBLISHING, aux USA (contient The Fun Family OS*)
Cartooniste
à succès, Robert Fun écrit des strips humoristiques inspirés de sa vie
de famille parfaite. Mais le vernis se craquelle à la mort de sa mère :
tandis qu'il succombe à sa passion secrète, sa femme le quitte pour un
gourou et ce sont ses enfants qui se retrouvent contraints d'assurer les
revenus du foyer. Qu'a essayé de dénoncer Benjamin Frisch ? Le modèle
familial utopique dont rêve tout Américain, les méthodes peu orthodoxes
des psychologues qui fleurissent sur le territoire ou la dérive des
religions et autres cultes ? Peut-être un peu tout cela, mais à l'image
du dessin cartoony, le trait est beaucoup trop grossier.
(2/5)
RETOUR vers le FUTUR (tome 1, éditions Flamival)
scénario : John BARBER (Action Man), Erik BURNHAM (Ghostbusters) et Bob GALE (Daredevil)
dessin
: Ryan BROWNE (God Hates Astronauts), Erik EVENSEN (Gods of Asgard),
Marcelo FERREIRA (Call of Duty), Corin HOWELL (the Mighty Zodiac), Chris
MADDEN (Jack Avarice Is the Courier), Alan ROBINSON (Lost Squad), Dan
SCHOENING (Mega Man) et Brent SCHOONOVER (Horrorwood)
genre : science-fiction à 88 miles à l'heure
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Back to the Future 1 à 5)
Désormais
prisonnier dans l'ouest américain du dix-neuvième siècle, le docteur
Emmett Brown raconte à ses enfants les folles aventures qu'il a vécu
avant de voyager dans le temps, tout en continuant à travailler le plus
discrètement possible sur sa dernière invention. Bob Gale, co-auteur
avec Robert Zemeckis de la trilogie cinématographique, s'adjoint les
services de deux scénaristes de comics à succès pour relancer la saga
sous la forme d'une bande dessinée. Malheureusement, la plupart des
artistes qui se chargent de la partie graphique sont médiocres.
(3/5)
* FCBD : épisode spécial paraissant lors du Free Comic Book Day, durant lequel certains comics sont gratuits
* OS : one-shot, récit auto-contenu
PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
ARCHER & ARMSTRONG : l'INTEGRALE, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
BETTY BOOP : l'INTEGRALE (Betty Boop Sunday Best), édité chez Kitchen Sink aux USA et chez Vents d'Ouest en France
DARK SOULS, édité chez Titan Comics aux USA et chez Hachette en France
FANTOMES (Ghosts), édité chez Scholastic aux USA et chez Akiléos en France
HAGAR DUNOR tome 2 (Hagar the Horrible), édité chez Titan Comics aux USA et chez Urban en France
JUDGE
DREDD : les AFFAIRES CLASSEES tome 1 (Judge Dredd : the Complete Case
Files), édité chez Rebellion en Angleterre et chez Délirium en France
RAI : l'INTEGRALE tome 1, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
Les SIMPSON : COLOSSAL (Simpson Comics), édité chez Bongo aux USA et chez Jungle en France
CHARLIE
CHAN HOCK CHYE : une VIE DESSINEE (the Art of Charlie Chan Hock Chye),
édité chez Pantheon aux USA et chez Urban en France
TANK GIRL INTEGRALE, édité chez Titan Comics en Angleterre et chez Ankama en France
VIKINGS tome 1, édité chez Titan Comics aux USA et chez Hachette en France
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