samedi 14 janvier 2017

Doctor Who : Planet of the Dead


diffusion initiale :  le 11 avril 2009
nb d'épisodes : 1
DVD :

    > en VO, coffret The Complete Specials
    > en VF, coffret Episodes Spéciaux (pareil mais moins bien)


Docteur : David Tennant
Compagnons : Christina de Souza, Angela Whittaker, Barclay, Nathan, Lou et Carmen


FINAL DESTINATION. 2009 est quasiment une année blanche pour la série. Elle signe le passage de flambeau, non seulement de l'acteur principal mais aussi de l'équipe de production, et plutôt que de produire une saison complète, il a été décidé qu'il n'y aurait que quelques épisodes spéciaux, afin de laisser le temps à la nouvelle team de préparer la suite. Le premier de ces spéciaux est tombé pour Noël, comme tous les ans depuis le relaunch de la franchise, et le deuxième arrive donc en plein milieu d'année, à peu près à l'époque où débute une saison normale.
Première chose à retenir, quoiqu'anecdotique maintenant : Planet of the Dead est le premier épisode de la saga à être tourné en HD, et donc diffusé non seulement sur la BBC One traditionnelle mais aussi sur la toute nouvelle (à l'époque) chaîne HD. Et forcément, lorsqu'une nouvelle technologie est mise en oeuvre, on essaie d'en profiter au maximum. Alors pourquoi ne pas situer l'action dans un désert, histoire d'admirer chaque grain de sable ? Dont acte.
Voici donc l'équipe de tournage délocalisée... à Dubai ! En plein coeur du désert, avec des conditions climatiques épouvantables si l'on en croit le documentaire en bonus, les techniciens recréent une planète morte qui n'a rien à envier à celle de Stargate (le film) ou à celle de Dune. Du reste, l'ambiance de solitude absolue et d'une nature inquiétante et magnifique à la fois se retrouve tout aussi bien dans cet épisode spécial que dans les deux chefs d'oeuvre précités. A un ou deux détails près.


Tout d'abord, le Docteur et ses compagnons d'infortune ne sont pas arrivés là en vaisseau spatial ou par un trou de ver... Enfin si, par un trou de ver, mais dans un bus à impériale ! On est un show britton ou on ne l'est pas ! D'autre part, l'idée consistant à les ramener sur Terre, on assiste au retour de UNIT, qui se fait fort de rapatrier ses ressortissants, et/ou d'abattre tout ce qui revient par le trou de ver si ça ne ressemble pas à ce qu'ils attendent. Comme toujours, le rôle de l'équipe d'intervention est à cheval entre héroïsme patriotique et esprit militaire borné.


Il faut dire qu'en face, il y a de belles saloperies. On trouve par exemple des hommes-mouches, qui se révèleront au final des alliés de poids (de poids mouche, forcément). Ils sont peu ragoûtants et c'est une bonne nouvelle, puisque cela signifie que leurs masques sont bien faits. Ils n'ont pas beaucoup de place dans l'histoire, mais leur présence donne lieu à une scène de dialogues surréaliste durant laquelle David Tennant se surpasse, plus encore que dans The Christmas Invasion.
Et puis surtout, il y a les espèces de raies volantes qui constituent la principale menace de ce récit. Leur principale caractéristique est qu'elles ne sont pas "méchantes", ni foncièrement ni par accident ou manipulation. Elles sont simplement destructrices, mais pas plus que n'importe quel parasite sur notre bonne vieille Terre. Et finalement, ils sont assez rares, les badass qui n'en sont pas, dans l'histoire de la saga. Malheureusement, la scène de l'assaut final est assez peu convaincante, alors qu'elle aurait pu se montrer spectaculaire.


Face à tout cela, le Docteur est donc accompagné par les autres passagers du bus de nuit, au premier rang desquels Lady Christina de Souza, qui n'a de noble que le nom puisqu'elle se classe plus volontiers dans la catégorie des cambrioleurs de haut vol. L'actrice qui interprète le rôle, Michelle Ryan, la joue un peu comme Catherine Zeta-Jones dans Haute Voltige, et ça fonctionne presque aussi bien.
Mais aussi importante soit-elle dans l'intrigue, au point d'avoir été pressentie en tant que Companion plus régulier, elle se fait voler la vedette à la toute fin par une autre passagère. Soyons clairs : tous les passagers ont un petit rôle à jouer durant l'aventure, mais Carmen est la plus intéressante, parce qu'elle a de petits pouvoirs psychiques. Elle pressent donc deux-trois bricoles au fur et à mesure, mais c'est surtout lorsqu'elle est de retour chez elle qu'elle fait au Docteur une déclaration tonitruante, qui annonce sans trop s'en cacher un final apocalyptique. On y reviendra sous peu.


Rien à déclarer de particulier à propos du DVD. Comme d'habitude, je signalerai ma préférence à l'encontre de la version originale, qui bénéficie d'un documentaire en guise de bonus contrairement à la VF, mais je sais que les coffrets des premières saisons sont ressorties il y a quelques temps dans des éditions plus complètes, alors peut-être qu'elles sont mieux que les précédentes.

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