diffusion initiale : le 31 aout 2010
nb d'épisodes : 1
DVD : nope
Docteur : nope
Compagnons : Bernice Summerfield
WHO'S THAT GIRL ? Parmi les très nombreux produits dérivés de Doctor Who, il est une gamme de bouquins qui existe depuis les années soixante. D'abord sous la forme de novélisations des épisodes télévisés, puis sous celle d'un univers étendu qui conterait ce qu'il se passe entre deux épisodes. C'est Virgin Publishing (l'une des nombreuses boîtes du frappadingue Richard Branson, créée en partenariat avec l'éditeur Random House) qui obtient les droits d'utiliser les personnages de la BBC pour leur imaginer une vie parallèle à la saga télévisuelle.
Souvent, les auteurs de ces bouquins sont scénaristes pour la série télé. En l'occurence, c'est Paul Cornell qui imagine en 1992 le personnage de Bernice Summerfield, dont il fait le Companion du septième Docteur dans le roman Love and War. A l'époque, la série classique est terminée, la nouvelle n'est même pas en projet, et rien n'empêche donc Numéro Sept de remplacer Ace par quelqu'un d'autre. Le personnage est en tout cas populaire, et sera repris dans de nombreux romans, en suivant.
Quelques années plus tard, Bernice est licenciée par Big Finish Productions, une boîte qui s'est spécialisée dans un autre type de produits dérivés de Doctor Who, le livre audio. Au départ, il s'agit d'adaptations des bouquins, mais rapidement, Bernice y vit de nouvelles aventures.Le point d'orgue de cette accession à la célébrité arrive en 2010, lorsque Big Finish imagine ce court-métrage en images de synthèse pour les besoins de sa chaîne YouTube. C'est la première fois que Bernice est représentée en mouvements, puisqu'elle n'existait que sous forme d'illustrations pour les couvertures des livres et les pochettes des livres audios.
Lorsqu'elle rencontre le Docteur, Bernice est professeur d'archéologie et se trouve sur Heaven, la planète des morts. Elle devient son Companion alors qu'Ace quitte le TARDIS. Elle en partira à son tour à la fin du roman Happy Endings, mais elle reviendra quelques temps plus tard pour partager de nouvelles aventures avec le Seigneur du Temps. Et cette fois-ci, elle restera jusqu'à la fin de la collection éditée par Virgin Publishing. A ce moment-là, c'est Numéro Huit qui lui tient compagnie.
Nous sommes alors en 1997, et la BBC décide de ne pas renouveler les droits de licence de son personnage fétiche pour publier ses propres bouquins sous la bannière BBC Books, là encore créée en partenariat avec Random House. Qu'à celà ne tienne : Bernice, ou Benny pour les intimes, appartient à Virgin, alors Virgin va continuer de publier les aventures de l'archéologue, sans plus faire mention du Doc ni des éléments spécifiques à son univers. La jeune femme devient le lead d'une nouvelle collection, qui sera reprise par Big Finish lorsque Virgin cessera ses activités d'éditeur.
Dans ce nouvel univers, Benny a pour principal ennemi le cardinal Irving Braxiatel, qui se trouve être un Time Lord, inédit à la télévision, même si son nom de famille a vaguement été évoqué dans City of Death (S17E2). A la base, Irving est un grand collectionneur, et il s'entend comme larrons en foire avec Bernice, qui dégote pour lui les artefacts les plus rares. Par la suite, il sera même supposé que Braxou est nul autre que le frangin du Docteur ! Mais les relations entre lui et Benny ne sont pas au beau fixe, ici. Je ne saurais dire avec précision à quel moment de leur histoire appartient Dead & Buried, mais toujours est-il que notre archéologue se méfie des agissements du Seigneur du Temps mégalo.
En attendant de connaître ses motivations exactes, Bernice s'est rendue sur la planète Javarda, où un important site de fouilles a été déniché récemment. Elle est seule sur ce gros caillou désertique, et elle explore une caverne à l'aide de puissants outils de déblaiement, lorsqu'elle découvre un sarcophage futuriste qu'elle va activer par mégarde. Le tombeau contenait en fait un énorme robot qui la prend en chasse, et malgré toutes les armes de substitution dont elle dispose, elle ne parvient pas même à ébrécher la carapace de l'entité.
Finalement, le colosse parvient à la capturer, et se révèle être en réalité l'outil dont ses servi Braxiatel pour lui tendre un piège et l'amener à communiquer, de gré ou de force, avec lui. Il lui révèle alors ses plans vaguement machiavéliques, mais comme elle n'est pas vraiment disposée à les écouter, il finit par l'enfermer dans le corps de la machine, qui s'ouvre comme une vierge de fer et se referme sur la belle, totalement incapacitée. C'est sur cette note que s'achève le court-métrage.
Sur neuf minutes, les producteurs du mini-film n'en révèlent pas beaucoup. Dead and Buried est un intermède dans les aventures de Bernice, et en tant que tel, il fait place à l'action plutôt qu'aux révélations fracassantes. Il est plutôt bien réalisé, néanmoins, et le jeu d'acteurs est convaincant. Cet épisode n'est disponible que sur les sites de vidéos en ligne, et à priori, vue la complexité des droits d'utilisation, il y a peu de chances qu'il finisse en bonus sur quelque DVD que ce soit, même si Bernice a fait son retour il y a peu aux côtés du douzième Docteur. Wait and see ?
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