Les éditeurs ne laissent que peu de repos à leurs potentiels clients
depuis quelques mois. Juin ne diffère guère de ses prédécesseurs : entre
Delcourt et sa magnifique édition des strips de presse de Russ Manning
sur la licence Star Wars, Graph Zeppelin qui réédite les débuts de la
série Danger Girl pour ceux qui l'avaient ratée ou encore Urban qui
dégaine quelques gros titres d'Image Comics, il y en a pour tous les
gôuts et toutes les bourses.
LE COMICS (indé) DU MOIS (de juin)
STAR WARS : les STRIPS QUOTIDIENS (tome 1, éditions Delcourt)
scénario : Don CHRISTENSEN (Four Color Comics), Steve GERBER (Howard the Duck), Russ HELM et Russ MANNING (Magnus)
dessin : Alfredo ALCALA (House of Mystery), Rick HOBERG (Eternity Smith) et Russ MANNING (Tarzan)
genre : science-fiction
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Star Wars : the Classic Newspaper Comics 1)
C3PO
est chargé de faire un rapport complet de ses missions au
super-calculateur de l'Alliance Rebelle. Il lui raconte donc dans les
moindres détails les péripéties de Luke Skywalker et Leïa Organa sur la
planète des parieurs, ou encore la manière dont Han Solo a sauvé
quasiment à lui seul tout un peuple de télépathes. Il lui relate encore
le retour de Chewbacca sur sa planète natale, ainsi que les manigances
de l'Empire pour prendre possession d'un vaisseau capable de modifier le
climat d'une planète.
Traditionnellement, la presse américaine
accueille dans ses pages des comic strips, autrement dit de courtes
bandes dessinées de quelques cases à peine, qui bien souvent servent un
récit feuilletonnant, humoristique ou non. En l'occurence, c'est la
légendaire franchise Star Wars qui a l'honneur d'une publication dans le
Los Angeles Times et le Watertown Daily Times. A cette époque, les
produits dérivés de la licence sont relativement rares, si bien qu'il
s'agit de l'un des premiers comics Star Wars de l'histoire. Et c'est nul
autre que Russ Manning, le tout aussi mythique auteur des adaptations
en bande dessinée des aventures de Tarzan, qui se charge de le mettre en
images.
Compilées dans un premier temps par Dark Horse Comics, ces
histoires sont depuis peu compilées dans de volumineux et luxueux
ouvrages coproduits par Marvel Comics - l'actuel détenteur des droits -
et IDW Publishing. Ce premier volume rassemble donc les récits de Russ
Manning, qui lâche peu à peu les rènes à Russ Helm au scénario et
Alfredo Alcala au dessin, la faute à une santé déclinante. Le strip n'y
perd rien au change, même si ce sont surtout les premières histoires qui
valent le coup d'oeil. On saluera notamment la fluidité des transitions
entre les strips quotidiens et les planches hebdomadaires des premiers
récits, l'exercice étant moins simple qu'il n'y parait. En tout cas, ce
gros pavé au format italien est un must have pour l'amateur de la saga.
DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
JIMMY's BASTARDS (tome 1, éditions Snorgleux)
scénario : Garth ENNIS (Preacher, Hitman)
dessin : Russell BRAUN (the Boys, Where Monsters Dwell)
genre : espionnage / humour
édité chez AFTERSHOCK COMICS aux USA (contient Jimmy's Bastards 1 à 5)
Jimmy
Regent est probablement le meilleurs des agents secrets de sa gracieuse
majesté, mais c'est aussi un infatigable tombeur qui a eu une
descendance particulièrement importante. Des enfants qui haïssent leur
père biologique, et qui vont se venger de lui avec un plan
particulièrement saugrenu. Bien entendu, la nouvelle série de Garth
Ennis se montre irrévérencieuse à souhait. Mais cette relecture du mythe
de James Bond s'avère vite prenante en dépit de ses personnage
grand-guignolesques, et le dessin de Russell Braun n'y est sans doute
pas pour rien.
(3,5/5)
CRITICAL HIT (éditions Glénat)
scénario : Matt MINER (Toe Tag Riot, GWAR : Orgasmageddon)
dessin : Jonathan Brandon SAWYER (FUBAR, Imaginary Drugs)
genre : thriller
édité chez BLACK MASK STUDIOS aux USA (contient Critical Hit 1 à 4)
Tout
juste recrutée au sein du petit groupe d'activistes écologistes de
Jeanette, Sarah accompagne son amie lors d'une opération visant à
détruire un campement de luxe pour chasseurs oisifs. Ce que les deux
jeunes femmes ignorent, c'est que le propriétaire des lieux est un
monstre sanguinaire. Il est rare que l'on donne une voix à l'écologie
dans le monde du comic-book, mais la mini-série de Matt Miner aurait pu
faire tellement mieux. Thriller mollasson tentant péniblement de creuser
des personnages insipides à coups de flashbacks désordonnés, ce
troisième et dernier volet de la saga Liberator pèche également par des
dessins peu marquants.
(1/5)
HILLBILLY (tome 2, éditions Delcourt)
scénario : Eric POWELL (Chimichanga, Big Man Plans)
dessin : Simone di MEO, Steve MANNION (Fearless Dawn) et Eric POWELL (the Goon)
genre : fantastique
édité chez ALBATROSS EXPLODING FUNNY BOOKS aux USA (contient Hillbilly 5 à 8)
Qu'il
s'agisse du pénible Tailypo, de Maggie Douze-Orteils qui est parvenue à
le capturer désarmé, ou encore du colossal Judd Hogslopp, Rondel s'est
fait de nombreux ennemis. Ils sont tous à la solde des sorcières que le
vagabond s'est fait une spécialité de chasser. Mais il n'est pas le seul
sur leur piste : son ami John Stoneturner a semble-t-il décidé lui
aussi de s'en débarrasser. Même si les histoires d'Eric Powell se lisent
comme des comptines fantastiques indépendantes les unes des autres,
l'auteur s'attèle à définir petit à petit un univers et un fil rouge.
Son style graphique est toujours aussi puissant, ses personnages noueux
et dérangeants, mais certains épisodes détonnent.
(3,5/5)
KILL or BE KILLED (tome 2, éditions Delcourt)
scénario : Ed BRUBAKER (the Fade Out, Criminal)
dessin : Sean PHILLIPS (Fatale, Wildcats)
genre : thriller / fantastique
édité chez BASEMENT GANG, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Kill or Be Killed 5 à 10)
A
la suite d'un nouveau meurtre, Dylan a mis la police de New York en
alerte, et les médias empêchent la tension de retomber en mettant le
portrait-robot du serial-killer à la une. Parallèlement, la vie privée
du jeune homme se complique elle aussi, avec le retour d'une ex et les
suspicions de son amie Kira. Si les illustrations de Sean Phillips sont
toujours aussi agréables à l'oeil, le récit d'Ed Brubaker passe
également à la vitesse supérieure. L'auteur développe les points de vue
des personnages secondaires, ce qui permet de diversifier la narration,
et la trame de fond se densifie.
(3,5/5)
DANGER GIRL (tome 1, éditions Graph Zeppelin)
scénario : Andy HARTNELL (Army of Darkness) et Jeffrey Scott CAMPBELL (Wildsiderz)
dessin : Jeffrey Scott CAMPBELL (Gen 13, Deathmate Black)
genre : espionnage / humour
édité chez CLIFFHANGER !, un label de WILDSTORM PRODUCTIONS, aux USA (contient Danger Girl 1 à 7 + Danger Girl Preview*)
Abbey
Chase, archéologue surdouée mais malchanceuse, intègre l'organisation
de contre-espionnage Danger Girl. Le but de l'équipe est de contrer les
plans d'une puissante organisation neo-nazie, l'Ordre du Marteau, qui
veut ressusciter une divinité démoniaque. Parodie à la fois séduisante
et grisante des films et romans d'espionnage des années cinquante et
soixante, James Bond en tête, la série d'Andy Hartnell souffre comme
Battle Chasers d'incessants et insupportables retards, dus cette fois-ci
à Jeffrey Scott Campbell.
(4/5)
CROSSED : TERRES MAUDITES (tome 13, éditions Panini)
scénario : Max BEMIS (Evil Empire, X-Men : Worst X-Man Ever)
dessin : German ERRAMOUSPE (Disenchanted), Fernando MELEK (Creature Cops) et Mauro VARGAS (Ash Vs. the Army of Darkness)
genre : horreur / érotique
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 87 à 92)
Jack
et Clancy ont beau être frères, on ne peut pas trouver plus
dissemblables. Pendant que le premier menait de brillantes études, le
deuxième s'abandonnait aux drogues et à l'alcool. Désormais transformé
par la malédiction à la croix, il est devenu le patient psychiatrique de
son aîné. Les deux récits de Max Bemis sont plutôt efficaces, même si
le déroulement du premier est pour le moins prévisible. Pour le reste,
le scénariste et ses deux accompagnateurs respectent à la lettre le
cahier des charges de la série : érotisme et gore trouvent à chaque fois
un prétexte pour s'exprimer tout au long de pages dessinées sans grand
talent.
(1,5/5)
The BLACK MONDAY MURDERS (tome 1, éditions Urban)
scénario : Jonathan HICKMAN (Titre, Titre)
dessin : Tomm COKER (Blood and Water, Undying Love)
genre : policier / mystique
édité chez PRONEA, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Black Monday Murders 1 à 4)
En
pleine Jeudi Noir, le commité directorial de la banque Caina doit
prendre des mesures drastiques pour éviter le crash boursier.
Pratiquement un siècle plus tard, Theodore James Dumas enquête sur le
meurtre d'un financier qui semble impliquer des éléments surnaturels.
Accompagné d'un Tomm Coker qui a pris de l'expérience et à qui cet
univers convient parfaitement, Jonathan Hickman imagine un thriller
fantastique particulièrement efficace en dépit de son rythme lent.
Epais, les quatre épisodes de cette première arche narrative dévoilent
un univers foisonnant qui mêle brillamment le monde de la finance et
celui des rites occultes.
(4,5/5)
WE STAND on GUARD (éditions Urban)
scénario : Brian K. VAUGHAN (Ex Machina, Saga)
dessin : Steve SKROCE (Gambit, Cable)
genre : dystopie
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient We Stand on Guard 1 à 6)
Au
vingt-deuxième siècle, les Etats-Unis ont déclaré la guerre à leur
voisin canadien, et Amber Roos a vu ses parents mourir durant le
bombardement d'Ottawa. Devenue adulte, elle intègre le Deux-Quatre, un
petit bataillon de guérilleros qui lutte contre les machines de guerre
de l'armée américaine. La dystopie imaginée par Brian Vaughan n'est
guère originale, mais l'auteur compense par un rythme intense et des
personnages rapidement attachants. En outre, le dessin de Steve Skroce
est comme souvent de haute volée. Mais le fond du récit est malgré tout
assez creux.
(3,5/5)
LAZARUS (tome 6, éditions Glénat)
scénario : Neal BAILEY (Female Force), Aaron DURAN, Greg RUCKA (Queen & Country) et Eric TRAUTMANN (Vampirella)
dessin
: Mack CHATER (Briggs Land), Bilquis EVELY (Doc Savage), Justin
GREENWOOD (Resurrection), Tristan JONES (Ghostbusters), Steve LIEBER
(the Fix) et Alitha MARTINEZ (Iron Man)
genre : dystopie / guerre
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Lazarus : X+66 1 à 6)
Après
avoir remporté l'accession au rang de serf, Casey Solomon intègre des
Dagues, le corps d'élite de l'armée de Carlyle. Joacquim Morray, de son
côté, doit assumer les conséquences de sa trahison auprès des siens. Et
il n'est pas le seul Lazare à obéir aveuglément à sa famille, quelles
qu'en soient les conséquences. Chapeautée par Greg Rucka, la mini-série
chargée de développer l'univers et les personnages secondaires de la
saga est écrite à trois, mais c'est principalement Eric Trautmann qui
officie au scénario. La partie graphique est quant à elle assurée par
six artistes différents, et tous ne se valent pas.
(3/5)
ROYAL CITY (tome 2, éditions Urban)
scénario et dessin : Jeff LEMIRE (Descender, Plutona)
genre : drame
édité chez STUDIO 171, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Royal City 6 à 10)
Durant
toute son adolescence, Tommy Pike a été victime de violents maux de
tête. Lors d'un examen médical, le radiologue décèle ce qui pourrait
être une tumeur au cerveau. Inquiet, le jeune homme décide pourtant de
tout faire pour changer de vie, et de trouver le moyen de quitter Royal
City. Cessant brutalement sa narration, Jeff Lemire change de point de
vue pour relater le passé des principaux personnages de son récit.
Certes, ses planches dégagent beaucoup de vie, et ses silences sont
souvent poignants, mais le fait est que la série est déjà au point mort.
(3/5)
RICK and MORTY (tome 2, éditions Hi Comics)
scénario : Marc ELLERBY (Chloe Noonan) et Zac GORMAN (Great Lakes Avengers)
dessin : C.J. CANNON, Marc ELLERBY (Love the Way You Love), Zac GORMAN (Adventure Time) et Andrew MacLEAN (Head Lopper)
genre : humour / science-fiction
édité chez ONI PRESS aux USA (contient Rick and Morty 6 à 10)
Rick
et Morty font face à la pire menace que le multivers ait jamais connu :
un monstre de gélatine qui s'en prend au scientifique à travers toutes
les dimensions. Pour y échapper, le duo décide de se rendre dans la
seule dimension dépourvue de Rick, mais c'est de là que vient
l'abominable créature ! Aussi irrégulière dans sa signature graphique
qu'incohérente dans son propos, la série de Zac Gorman n'a que peu
d'intérêt. Cette deuxième arche narrative est entrecoupée d'épisodes
sans enjeux, sans entrain et visuellement repoussants, et seules les
back-up feront éventuellement sourire.
(1/5)
RED SONJA (tome 2, éditions Graph Zeppelin)
scénario : Amy CHU (Summit, Dejah Thoris)
dessin : Marcio FIORITO (Pulse of Power) et Carlos GOMEZ (the Dresden Files)
genre : fantastique
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Red Sonja volume* 4 0 à 6)
Alors
qu'elle combat un imposant démon pour sauver le royaume de Meru, Sonja
la Rousse est prise à partie par Kulan Gath, son ennemi de toujours.
Frappée par le sortilège du sorcier, la belle et redoutable guerrière se
réveille dans les tunnels du métro new-yorkais ! Aussi séduisants que
pouvaient en être les prémices, la série d'Amy Chu déçoit, tant par son
cadre définitivement inadapté aux aventures de l'héroïne que par son
déroulement irrégulier, la faute à des césures qui rendent l'ensemble
incohérent. Ne restent que les dessins de Carlos Gomez, efficaces malgré
leur irrégularité.
(2,5/5)
BLACK SCIENCE (tome 7, éditions Urban)
scénario : Rick REMENDER (Fear Agent, Deadly Class)
dessin : Mateo SCALERA (Dead Body Road, Hyperkinetic)
genre : science-fiction
édité chez GIANT GENERATOR, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Black Science 31 à 34)
Har'Logh
le Profanateur, les Zirites et les Dralns... Les menaces qui pèsent sur
la planète d'origine de Grant McKay sont nombreuses, et chacune d'entre
elles pourrait signifier la fin de la Terre. Mais le pire, c'est que ce
sont les actions du dimensionaute qui risquent de provoquer
l'extinction de son monde. Heureusement, il peut compter sur
l'intervention de la Légion. Magnifiée par la puissance et la nervosité
des dessins de Matteo Scalera, cette nouvelle arche narrative, ramassée,
permet à Rick Remender de démontrer qu'il peut pousser ses personnages
toujours plus loin. Les enjeux sont de plus en plus colossaux, mais
l'auteur boucle son récit par une pirouette à la fois surprenante et
poétique.
(4/5)
ANT (tome 1, éditions Reflexions)
scénario : Mario GULLY (Kidnapped !), Tina GULLY et Mark HAMMOND
dessin : Mario GULLY (Totem, Treasure Island)
genre : super-héros
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Ant 1 à 5)
Après
plusieurs années d'absence, Hannah Washington a repris le costume d'Ant
pour sauver Steven Richards, son ancien partenaire du temps où il se
faisait appeler Gadget Man, du gang de Jessica Mime qui veut l'enlever.
Hélas, la justicière a tout oublié de ses années d'exil, et elle manque
se faire tuer dès sa première sortie. Jouant avec les codes du
super-héroïsme tel que redéfini dans le courant des années
quatre-vingt-dix, Mario Gully poursuit la série consacrée à son héroïne
sexy de manière plus sage que lors de son premier run. Faisant
participer de nombreuses guest-stars d'Image Comics, cette première
arche narrative est joliment dessinée, et le twist final est malin.
(3,5/5)
Les INCROYABLES AVENTURES de l’ENFANT-PLUME (tome 2, éditions Vents d'Ouest)
scénario et dessin : Jorge CORONA (Big Trouble in Little China : Old Man Jack, Goners)
genre : conte
édité chez ARCHAIA ENTERTAINMENT, un label de BOOM ! STUDIOS, aux USA (contient Feathers 3 & 4)
Malgré
les interdictions de son père adoptif, Poe l'enfant-plume s'est montré
au grand jour pour sauver sa nouvelle amie, Bianca, et il refuse de
croire qu'elle pourrait lui être nocive. Il va même tout faire pour la
ramener de l'autre côté du mur, quitte à s'allier aux orphelins du
Labyrinthe, ou à apprendre à voler. Jorge Corona change de braquet : le
rythme de sa mini-série s'intensifie, les alliances entre les différents
protagonistes sont fragiles et le véritable méchant dévoile son jeu.
L'auteur garde tout de même quelques révélations pour le grand final, et
la partie graphique demeure particulièrement attachante.
(3,5/5 en V.O., 1,5/5 en V.F. parce que c'est trop cher)
* PREVIEW : numéro spécial qui présente les premières pages d'une série, parfois dans un récit inédit
* VOLUME : numéro d'identifiant d'une série
PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
ASSASSIN's CREED : UPRISING tome 2, édité chez Titan aux USA et chez Les Deux Royaumes en France
DOCTOR
WHO : les AVENTURES du 10e DOCTEUR tome 4 (Doctor Who : the Tenth
Doctor), édité chez Titan aux USA et chez Akiléos en France
DOCTOR WHO : le REGNE des CYBERMEN (Doctor Who : Reign of the Cybermen), édité chez Titan aux USA et chez Akiléos en France
the EVIL WITHIN, édité chez Titan aux USA et chez Omaké en France
la GRANDE AVENTURE de CONCOMBRE tome 1 (Cucumber Quest), édité chez First Second aux USA et chez Gallimard en France
HOTEL TRANSYLVANIE tome 2 (Hotel Transylvania), édité chez Papercutz aux USA et chez Jungle en France
LOCKE
& KEY intégrale 2, édité chez IDW Publishing aux USA et chez Hi
Comics en France (déjà chroniqué lorsque l'éditeur s'appelait Milady Graphics)
POET ANDERSON, édité chez Magnetic Press aux USA et chez Glénat en France
RAPTURE, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
SAVAGE, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France) (juin)
SURVIVAL GEEKS, édité chez Rebellion en Angleterre et chez Glénat en France
WAR MOTHER, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
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