samedi 4 mars 2017

Star Trek : Season 1


Star Trek : Season 1
année de parution : 1966/1967
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD ou blu-ray couleur et remasterisés
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie), Nichelle Nichols (Uhura) et George Takei (Sulu) entre autres
date stellaire : 1312.4 à 3417.7

L'équipage de l'Entreprise tel que le connaissent la plupart des gens est enfin réuni. Sous l'impulsion d'un capitaine Kirk n'écoutant que son courage, le vaisseau parcourt l'espace pour une durée de cinq ans afin d'en cartographier les recoins les plus reculés, et d'y nouer des relations pacifiques avec d'autres races intergalactiques.
Bien souvent, les menaces seront bien trop puissantes pour être raisonnées par la force (le jeune Charlie Evans, les équipiers devenus des dieux après avoir exploré une région reculée de l'univers, ou encore un invincible vaisseau alien), mais elles épargneront les héros devant la force d'abnégation et l'aspect vertueux du capitaine.

Difficile de rester crédule devant un tel spectacle à notre époque. Il faut accepter de voir le show avec des yeux (et des principes) d'autrefois pour en accepter les péripéties saugrenues. Oscillant entre le machisme et les valeurs traditionnalistes d'un côté, et des principes hippies formant presque une sorte de contestation gentillette de l'establishment de l'autre, les vingt-neuf épisodes tentent surtout de vendre au public l'univers de demain, un rien aseptisé mais tellement avantageux, au moins de par ses nouvelles technologies. Nous sommes alors en pleine guerre des étoiles entre les USA et le bloc soviétique, après tout.

Dès cette première saison, nous faisons la connaissance de races appelées à devenir capitales au sein de la franchise (les Klingons qui vont bien changer par la suite, les Romuliens), mais aussi de personnages qui deviendront récurrents, comme Harry Mudd, traficant intergalactique qui servira de running gag tout au long de la série, et qui servira aussi de modèle pour la caractérisation de Han Solo.
Pour ce qui est du comique de répétition, les phrases cultes des duettistes Spock (Fascinant !) et McCoy (Il est mort, Jim...) ne sont pas en reste. A propos d'humour, certains épisodes sont assez décalés et ne sonnent pas vraiment space-op'. Ainsi en est-il de cette planète où se cotoient Alice au Pays des Merveilles, Don Juan et bien d'autres, par exemple.
Mais dans un registre plus sérieux, il sera également question de menace nucléaire (nous sommes en plein coeur des années 60), de despotisme ou encore d'eugénisme. C'est d'ailleurs au cours d'un épisode traîtant du sujet (1.22 : Space Seed) qu'apparait pour la première fois Khan (Ricardo Montalban), qui sera par la suite l'antagoniste du deuxième long-métrage.

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