samedi 17 juin 2017

Star Trek : Season 3


Star Trek : season 3
année de parution : 1968/1969
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD ou blu-ray couleur et remasterisés
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie), Nichelle Nichols (Uhura), George Takei (Sulu) et Walter Koenig (Tchekov) entre autres
date stellaire : 4372.5 à 5943.7

Les équipiers du capitaine Kirk et de monsieur Spock rencontrent de nouvelles menaces toutes plus flippantes les unes que les autres : des voleurs de cerveau, des enfants qui ont un ami imaginaire omnipotent, des ambassadeurs dont l'apparence même peut rendre fou, des pirates de l'espace qui vont plus vite que la lumière...
La mort sera au rendez-vous, au moins trois fois pour Kirk (!) mais il va mieux depuis, merci pour lui.

Cette dernière saison aura connu tous les coups bas. Relancé après une pétition massive, le show est pourtant vite trahi par la NBC, qui non seulement le déplace à un horaire injouable, mais en plus rogne de plus en plus sur les budgets. De fait et même en mettant de côté l'aspect kitch propre aux séries de cette époque, la troisième saison fait moins aboutie que les précédentes.

De dépit, Gene Roddenberry se met un peu en retrait, et l'idée d'humanisme séculier qui caractérisait "ses" épisodes est moins présent. Le défaitisme s'abat égaleemnt plus souvent sur l'équipage, la grosbillisation des enjeux transforme souvent la sortie de crise en deus ex machina. Bref, la cohérence s'effrite, comme disent les Belges, et l'attention du spectateur s'émousse, comme dit Mickey.

D'autant que peu d'épisodes font place à l'originalité. La plupart réutilise des concepts déjà vus, et la manière de filmer de l'époque, le surjeu, la raideur des dialogues finissent par agacer. Typiquement, un épisode comme "And the Children shall lead" (3.59) aurait sans doute été impressionnant sans tout cet étalage de pathos bien ridicule.

Du côté des nouveautés aptes à s'intégrer à la mythologie globale de la franchise, il n'y a pas grand chose à retenir. Tout juste notera-t-on l'épisode où Kirk se retrouve piégé entre les dimensions, qui sera revisité beaucoup plus tard, dans la série Entreprise.

C'est donc à une fin en queue de poisson que l'on assiste. Et on aurait pu en rester là sans l'entêtement de Roddenberry. Mais on en reparlera dans un prochain post.

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