Décidément, pas un mois ne se passe sans une avalanche de titres indés. Il devient même difficile de tout suivre, mais cette chronique est aussi là pour faire le tri entre le bon grain et l'ivraie. Par exemple, il est difficile de s'enthousiasmer pour les bouquins de Hachette Comics, qui reprend un peu la même politique commerciale que Soleil en son temps, à savoir des bouquins chers et peu épais. Un rapport quantité / prix plus ou moins justifié par une jolie édition, mais quand, à côté, les poids lourds de l'industrie continuent de nous abreuver de titres de qualité, on fait gentiment l'impasse.
LE COMICS (indé) DU MOIS (d'avril)
FIVE GHOSTS (tome 2, éditions Glénat)
scénario : Frank J. BARBIERE (Solar : Man of the Atom, Black Market)
dessin : Garry BROWN (the Massive) et Chris MOONEYHAM (Predator : Fire and Stone)
genre : aventure façon seventies
édité chez ATLAS INCOGNITA, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Five Ghosts 6 à 12)
Aventurier et pilleur de tombes, Fabian Gray a provoqué par accident la catatonie de sa soeur jumelle. Depuis, il cherche le moyen de sauver son âme avec l'aide non seulement de son beau-frère, mais aussi de cinq esprits qui lui donnent des facultés incroyables. Un pouvoir que convoite le mystérieux Conseil. Pour sauver sa soeur, il compte explorer les mers infestées de pirates à la recherche de la légendaire Ile des Rêves. Il réunit pour cela un équipage de brigands, mais cela risque de ne pas suffire face aux hommes de main d'Asif, qui a une dent envers lui.
La première chose que l'on remarque en ouvrant les pages de Five Ghosts, c'est son graphisme si particulier. Véritable hommages aux comics des années soixante-dix, et en particulier à des artistes comme John Buscema, les illustrations de Chris Mooneyham renvoient un feeling rétro qui flatte la rétine. L'encrage inimitable et la colorisation d'un autre âge parfont cette sensation d'être devant un grand classique de la bande dessinée d'aventure.
Et dans le prolongement de cette sensation, Frank Barbiere délivre une histoire pleine d'action et de rebondissements, appuyée par un storytelling éclaté qui permet de surprendre en permanence. L'auteur prolifique, passé par quasiment tous les plus grands éditeurs du marché américain, use et abuse de toutes les conventions de l'imaginaires collectif, si bien qu'en l'espace d'à peine deux tomes, sa série a vu défiler des pilleurs de tombes, des aventuriers, des nazis, des pirates ou encore des gardes du sultan, face auxquels se confronte un héros uniquement mû par le désir de se racheter.
Même l'épisode d'ouverture, dessiné par un Garry Brown au style plus conventionnel que celui qu'il remplace, s'inscrit en plein dans la saga, en dépit de ses relents de chanbara. Car au final, ce qui fait le liant et la force de Five Ghosts, c'est son ambiance fantastique et son héros, au départ simple archétype qui dévoile au fil des pages un peu plus de profondeur.
DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
SYMMETRY (éditions Delcourt)
scénario : Matt HAWKINS (IXth Generation, Postal)
dessin : Raffaele IENCO (Mechanism, Epic Kill)
genre : uchronie qui sonne faux
édité chez TOP COW PRODUCTIONS, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Symmetry 1 à 8)
Dans un futur dominé par la machine et où la différentiation est proscrite, le Citoyen Matthew a décidé de se rebeller, et il en est mort. Son frère cadet, Michael, découvre que la société utopique dans laquelle il croyait vivre n'est que mensonge, et déclenche la sédition. Matt Hawkins aborde le sujet de la ségrégation à travers une dystopie peu originale mais bien troussée, en dépit de quelques facilités. L'auteur impose un rythme soutenu, et les illustrations un peu froides de Raffaele Ienco instaurent une ambiance qui convient bien au récit.
(3,5/5)
The TOWER CHRONICLES (tome 1, éditions Hachette)
scénario : Matt WAGNER (Grendel, Mage)
dessin : Simon BISLEY (2000 A.D., Bad Boy)
genre : Assassin's Creed Vs. les Contes de la Crypte
édité chez LEGENDARY COMICS aux USA (contient The Tower Chronicles : Geisthawk 1 & 2)
John Tower traque les démons qui prennent possession des morts à travers tout New York. Engagé par l'agent du FBI Alicia Harwicke pour retrouver la trace du serial-killer qu'elle traque désespérément depuis des mois, il tombe nez-à-nez avec une vieille connaissance. Matt Wagner mélange allègrement récit fantastique, racines historiques et théorie du complot pour un résultat hélas fourre-tout et peu probant. Au dessin, Simon Bisley n'impressionne plus autant que par le passé. Et au final, on regrette que de si grands noms accouchent d'une mini-série aussi quelconque.
(2,5/5 en VO, 0,5/5 en VF parce que c'est trop cher)
PHONOGRAM (tome 1, éditions Glénat)
scénario : Kieron GILLEN (Darth Vader, Uber)
dessin : Jamie McKELVIE (the Wicked + the Divine, Avengers)
genre : britpop's not dead !
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Phonogram 1 à 6)
David Kohl doit découvrir ce qui est arrivé à Britannia, l'un des avatars de la Déesse, sans quoi il mourra. Membre éminent d'un couvent de Phonomanciens, il utilise la magie de la musique pour savoir qui s'est emparé du corps de l'entité, et ce qu'il compte en faire. Kieron Gillen utilise l'allégorie pour transformer la musique, et en particulier la pop britannique, en véritable objet de culte. La quête nostalgique de son anti-héros est néanmoins assez creuse et verbeuse, et le dessin de Jamie McKelvie montre rapidement ses limites. On saluera au moins l'originalité.
(2,5/5)
STARVE (éditions Urban)
scénario : Brian WOOD (Channel Zero, Demo)
dessin : Danijel ZEZELJ (REX, Desolation Jones)
genre : le Top Chef dans un cauchemar en cuisine
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Starve 1 à 10)
Gavin Cruikshank était un chef reconnu et la coqueluche des médias, jusqu'à ce que l'économie mondiale s'effondre. Il est contraint de prendre part de nouveau au show télévisé Starve, désormais produit par son ex-épouse, s'il ne veut pas perdre tout l'argent qu'il y a investi. Brian Wood a beaucoup de choses à dire. Mais au delà du pamphlet envers la surmédiatisation ou le capitalisme irraisonné, c'est avant tout à une belle histoire de famille qu'il nous convie. Une histoire servie par les dessins sombres mais éblouissants de Danijel Zezelj.
(4/5)
BLACK SCIENCE (tome 5, éditions Urban)
scénario : Rick REMENDER (Fear Agent, Deadly Class)
dessin : Matteo SCALERA (Dead Body Road, Hyperkinetic)
genre : science-fiction sous Xanax
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Black Science 22 à 25)
Cherchant à corriger ses erreurs, Grant McKay se rend sur Tarana, la planète des dieux, enfin en paix depuis l'arrivée providentielle de Pia. Mais un accident provoqué par le voyageur dimensionnel risque de bouleverser ce fragile équilibre, à moins qu'il ne trouve lui-même une solution. Malgré la volonté d'optimisme qu'il affichait à la fin de la précédente arche narrative, Rick Remender semble se complaire dans l'auto-apitoiement de son héros, au risque de rendre sa série moribonde. Heureusement, on se console devant les dessins de Matteo Scalera.
(3,5/5)
SPAWN (tome 15, éditions Delcourt)
scénario : David HINE (Bulletproof Coffin, FVZA)
dessin : Bing CANSINO (X-Factor), Mike MAYHEW (Vampirella), Lan MEDINA (Fables), Rodel NOORA (Abattoir), Philip TAN (the Outsiders) et Geirrod Van DYKE
genre : enfer et damnation
édité chez TODD McFARLANE PRODUCTIONS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 157 à 165, 174 & 175 et 179)
Grâce à la force de conviction de l'entité appelée Mère, Al Simmons est parvenu à se transcender et il doit désormais sceller le destin de l'humanité en combattant à la fois le Bien et le Mal, tous deux incarnés par des forces destructices. Le grand chambardement tant annoncé est au final un arc tortueux servi au dessin par un soit-disant prodige qui se cherche encore. Difficile à l'époque de croire que David Hine et Philip Tan puissent parvenir à redresser la barre d'une série qui part complètement à vau l'eau à ce moment-là.
(3/5)
INVINCIBLE (tome 21, éditions Delcourt)
scénario : Robert KIRKMAN (the Walking Dead, Battle Pope)
dessin : Ryan OTTLEY (Haunt, Grizzly Shark)
genre : super-héros dans une galaxie lointaine, très lointaine
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 115 à 120)
Alors que Thragg fait face à la Bête de Guerre dans un combat sans fin, Invincible déménage sur Talescria avec toute sa petite famille afin de la protéger de Robot, en qui il n'a toujours aucune confiance. La vie sur cette nouvelle planète est pleine de surprises pour le jeune couple et sa fille. Robert Kirkman fait la part belle à la vie de famille lors d'une nouvelle arche narrative plus posée, mais il ne cache nullement que de nouvelles tragédies sont à prévoir dans un avenir proche. Ryan Ottley s'adapte à la situation, enchaînant scènes d'action spectaculaires et cases plus intimistes.
(3,5/5)
LAZARUS (tome 5, éditions Glénat)
scénario : Greg RUCKA (Whiteout, Stumptown)
dessin : Michael LARK (Gotham Central, Terminal City)
genre : désolé chérie, ça va trancher
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Lazarus 22 à 26)
Avec l'aide des Lazares Sonja Bittner et Joacquim Morray, la famille Carlyle entame la contre-attaque face aux clans qui se sont ligués contre elle. Malheureusement, Forever n'est pas de la partie : grièvement blessée lors de l'assaut initial, elle a qui plus est découvert la vérité sur ses origines. Dans la continuité de la précédente arche narrative, Greg Rucka poursuit sur un rythme intense, qui laisse pourtant toute sa place au développement de son héroïne. Les scènes d'action sont mises en valeur par le dessin réaliste de Michael Lark, tout comme la tension des dialogues acérés entre les différents protagonistes de l'histoire.
(4/5)
TOKYO GHOST (tome 2, éditions Urban)
scénario : Rick REMENDER (Avengers Universe, Low)
dessin : Sean MURPHY (Punk Rock Jesus, Off Road)
genre : cyber-punk qui finit bien, ou pas
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Tokyo Ghost 6 à 10)
Pour venger Tokyo et sauver Led Dent, Debbie retourne en Amérique afin d'assassiner Monsieur Flak. Mais ce faisant, elle libère un monstre encore plus puissant, Davey Trauma, qu'il était le seul à pouvoir contrôler. Désormais, le cybercriminel contrôle le monde entier. La conclusion de la maxi-série de Rick Remender est pour le moins spectaculaire, mais à vrai dire, on a même le sentiment d'une certaine excessivité. Pour autant, cela permet à Sean Murphy de se déchaîner, et on se régale devant ses planches nerveuses et riches.
(4/5)
RAT QUEENS (tome 2, éditions Urban)
scénario : Kurtis WIEBE (Green Wake, Pisces)
dessin : Stjepan SEJIC (Sunstone) et Roc UPCHURCH (Vescell)
genre : z'heroic-fantasy
édité chez SHADOWLINE, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Rat Queens 6 à 10)
Décidé à venger son épouse décédée, Gerrig Lake s'en prend à Sawyer Silver en invoquant les tentacules du dieu maléfique N'Rygoth. Les Rat Queens, de leur côté, sont embauchées par le maire de Palissade pour régler une affaire étrange... Kurtis Wiebe poursuit sur sa lancée, mélangeant univers heroic-fantasy et humour décalé au sein d'un nouvel arc narratif enlevé, porté par des personnages toujours aussi forts. Le dessin de Roc Upchurch demeure fort plaisant, et son remplaçant n'a rien à lui envier !
(4/5)
STRANGE FRUIT (éditions Delcourt)
scénario : J.G. JONES et Mark WAID (Irredeemable, the Flash)
dessin : J.G. JONES (Wanted, Final Crisis)
genre : super-héros chez les rachos
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Strange Fruit 1 à 4)
A la fin des années vingt, le fleuve Mississipi est en crue et les noirs-américains sont sacrifiés pour construire une digue. Ceux qui refusent sont traqués par le Ku Klux Klan, jusqu'au jour où un colosse à la peau d'ébène venu de nulle part se dresse face à la barbarie. Avec l'aide de Mark Waid au scénario, J.G. Jones réinvente le mythe de Superman en imaginant un surhomme noir dans l'Amérique ségrégationniste. En dépit de magnifiques peintures d'un réalisme saisissant, son histoire est un peu trop courte pour tenir toutes les promesses de son concept.
(3,5/5)
JAMES BOND (tome 2, éditions Delcourt)
scénario : Warren ELLIS (Global Frequency, Down)
dessin : Jason MASTERS (Batman Incorporated, Wolverines)
genre : espionnage on the rocks
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient James Bond 7 à 12)
James Bond se rend à Los Angeles pour extraire Cadence Birwhistle, une consultante qui s'est faite des ennemis haut placés en découvrant une chaîne de paiements suspects en direction du gouvernement britannique. La piste mène à l'énigmatique groupe Eidolon. Dans l'esprit du reboot cinémtographique opéré avec Casino Royale, Warren Ellis délivre un récit peu surprenant mais nerveux et bien troussé, appuyé par le dessin vif de Jason Masters. On regrettera néanmoins la faible portée, tant scénaristique que visuelle, de cette aventure.
(3,5/5)
The AUTHORITY : les ANNEES STORMWATCH (tome 2, éditions Urban)
scénario : Warren ELLIS (Transmetropolitan, Planetary)
dessin : Brian HITCH (Justice League of America), Oscar JIMENEZ (Contest of Champions II), Tom RANEY (Outsiders), Michael RYAN (the Patriots) et Chris SPROUSE (Tom Strong)
genre : brouillon d'un chef d'oeuvre
édité chez WILDSTORM PRODUCTIONS aux USA (contient Stormwatch 48 à 50, Stormwatch vol.2 Preview*, Stormwatch vol.2* 1 à 11 et WildC.A.T.S. / Aliens OS*)
Sous la régence despotique d'un Henry Bendix devenu fou, Stormwatch allait jusqu'à se frotter à l'invincible équipe des Changers. Désormais sous la supervision de Battalion, l'équipe doit contrer une redoutable menace bactériologique. Si la fin du premier volume est passionnante de bout en bout, et très maîtrisée au dessin par un Tom Raney des grands jours, il n'en va pas de même pour le premier arc de la seconde, aux enjeux bien moins intéressants. On se demande où veut en venir Warren Ellis, mais plus les épisodes défilent, et plus l'intensité augmente, jusqu'à un final spectaculaire.
(3/5)
MORE than MORTAL (tome 1, éditions Réflexions)
scénario : Sharon SCOTT (the Witchfinder, the Keeper)
dessin : Steve FIRCHOW (the Darkness, Darkchylde)
genre : mythologique celtique qui pique
édité chez LIAR COMICS aux USA (contient More than Mortal 1 à 4)
Jeune femme enfermée dans un couvent et élevée selon la tradition chrétienne, la séduisante Derdre devient la réincarnation de la déesse Brigid, protectrice de l'Irlande, alors même que son rival de toujours, l'Etre Sombre, tente de reconquérir la contrée. S'inspirant de la fort intéressante et méconnue mythologie celtique, la mini-série de Sharon Scott aurait pu s'avérer particulièrement prenante, si ce n'était le traît repoussant de Steve Firchow, visiblement bien meilleur à l'encrage qu'aux pinceaux.
(2/5)
Le REVEIL du DRAGON (tome 1, éditions Hachette)
scénario : Judd WINICK (the Adventures of Barry Ween, Boy Genius, Caper)
dessin : Geoff SHAW (the Paybacks, God Country)
genre : fantastique qui sent le cramé
édité chez LEGENDARY COMICS aux USA (contient A Town Called Dragon 1)
Au début du onzième siècle, une armée de vikings fait face au dernier des dragons, qu'elle parvient à abattre. Le roi Olaf Truggvason demande alors à ce que l'on emporte l'unique oeuf le plus loin possible de son royaume. Aujourd'hui, la ville de Dragon, dans le Colorado, fait face au réveil de la bête. L'histoire de Judd Winick débute comme un mauvais film de série B, son prétexte peu crédible s'associant à une galerie de personnages génériques. Malgré tout, elle se laisse suivre sans déplaisir, majoritairement grâce aux dessins efficaces de Geoff Shaw. Reste que la version française est une honte.
(3/5 en VO, 0/5 en VF parce que c'est trop cher)
TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES (tome 1, éditions Soleil)
scénario : Landry Quinn WALKER (Little Gloomy, Danger Club)
dessin : Chad THOMAS (Mega Man, Sabrina the Teenage Witch)
genre : junk-comics
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Teenage Mutant Ninja Turtles : Amazing Adventures 1 & 2)
Un redoutable ennemi venu du passé commun de Maître Splinter et de Shredder a refait surface : le Zodiaque capture les représentants des signes astrologiques chinois, et pour libérer leur mentor et leur amie Karai, les Tortues Ninjas vont devoir faire alliance avec leur Némésis. Inspirée par le dessin animé diffusé sur la chaîne Nickelodeon, la dernière série d'IDW Publishing est destinée à un public jeune, et à vrai dire assez peu regardant. L'histoire de Landry Walker est simpliste, mais le dessin de Chad Thomas est plutôt nerveux.
(2,5/5 en VO, 0,5/5 en VF parce que c'est trop cher)
* OS : one-shot, récit auto-contenu
* PREVIEW : numéro spécial qui présente les premières pages d'une série, parfois dans un récit inédit
* VOLUME : numéro d'identifiant d'une série
PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
BOOK of DEATH, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
la CITE sans NOM (The Nameless City), édité chez First Second aux USA et chez Rue de Sèvres en France
FAITH tome 1, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
JUDGE DREDD : DEMOCRATIE (2000 A.D.), édité chez Rebellion en Angleterre et chez Délirium en France
RAPPORT sur la TORTURE (The Torture Report), édité chez Nation Books aux USA et chez Delcourt en France
ROLLING BLACKOUTS, édité chez Drawn & Quarterly aux USA et chez Glénat en France
WARHAMMER 40000 tome 1, édité chez Titan Comics aux USA et chez Soleil en France
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