samedi 1 juillet 2017

Doctor Who : the Waters of Mars


diffusion initiale : le 15 novembre 2009
nb d'épisodes : 1
DVD :

    > en VO, coffret The Complete Specials
    > en VF, coffret Episodes Spéciaux (pareil mais moins bien)


Docteur : David Tennant
Compagnons : Adelaide Brooke, Yuri Kerenski, Mia Bennett et Gadget-Gadget


LIFE ON MARS ? Troisième épisode spécial de l'année 2009, The Waters of Mars est diffusé un mois et demi avant le traditionnel épisode de Noël, alors qu'il devait lui-même être un Christmas Special, appelé à l'origine Red Christmas. Diffusé exceptionnellement un dimanche et non un samedi, il a connu un joli succès d'audience, ce qui n'a rien d'étonnant lors d'une saison ne contenant que très peu d'épisodes : l'attente est grande, et le public se montre donc au rendez-vous.
Bref, toujours est-il qu'après le tournage pharaonique de Planet of the Dead, et avant un épisode de Noël qui sera forcément imposant, d'autant qu'il est double cette année, on aurait pu craindre que cet opus-ci soit considéré comme la cinquième roue du carrosse. Au départ, tout laisse à le penser : il s'agit d'un huis-clos dans une station spatiale, une très classique situation de "base under siege" qui renvoit à la série classique. A cette époque-là, ce genre d'histoires permettait de resserrer les boulons au niveau du coût de production.
Mais ici, la production a mis les petits plats dans les grands. Certes, le budget est plus étriqué que d'habitude, et les effets spéciaux ne sont pas toujours au top, mais le cast secondaire revêt une importance non-négligeable, et à ce petit jeu-là, les invités du jour sont plutôt bons. En première position, celle qui tient officiellement lieu de compagne au Docteur : Adelaide Brooke. Interprétée par Lindsay Duncan, que l'on connait par exemple pour son rôle de la mère d'Alice dans le dyptique Wonderland de Tim Burton, Adelaide est la quinqua aux commandes de la station envahie, et c'est une forte tête que le Docteur respecte énormément.


La relation entre les deux est d'ailleurs assez complexe, et elle évolue au fil de l'épisode jusqu'à une fin tout à fait inédite, lors de laquelle le héros prend un melon gigantesque pour avoir sauvé trois pélos alors qu'il n'aurait pas dû, et où le dernier acte d'Adelaide le remet vite fait à sa place. La thématique concernant les responsabilités des uns et des autres est particulièrement lourde dans cet épisode, le pathos étant même est un peu trop imposant par moments.


C'est que l'histoire s'attache, pour une fois, à démontrer la fameuse théorie du point fixe dans le temps, dont le Doc n'a de cesse que de nous rebattre les oreilles, mais qui ne souffrait jusqu'ici presqu'aucun exemple, si l'on excepte la tragédie de Pompei lors de la quatrième saison. La différence étant qu'ici, ce point fixe se situe dans le futur du spectateur et non dans son passé, et l'on comprend mieux le positionnement du Seigneur du Temps lorsqu'il s'agit de jouer avec ces fameux points fixes.
En attendant, Adelaide n'est pas la seule sur la station. Ils sont au départ neuf, si l'on fait abstraction du robot Gadget-Gadget, à être menacés d'extinction, et ils seront tout de même trois à revenir sur Terre. Le robot est amusant - à voir, parce qu'à priori il a été bien galère à gérer lors du tournage, comme à chaque fois que la production fait appel à ce genre d'accessoires - mais ce sont ses compagnons humains qui importent. Et ils sont tous bons dans leur genre, y compris lorsqu'ils changent de camp.


Oui parce que vous vous doutez bien que si l'on parle de base attaquée, c'est qu'il y a des attaquants. Et comme l'aurait dit David Bowie, encore vivant à l'époque et qui donne son nom à la station spatiale, il y a de la vie sur Mars. Les plus anciens penseront forcément aux Ice Warriors qui, si l'on en croit la série classique, sont supposés être les autochtones de la planète rouge, mais même si l'épisode leur fait référence par moments, ce ne sont pas eux la menace.
Non, il s'agit de quelque chose en apparence beaucoup plus anodin, et à la fois bien plus terrible car impossible à arrêter : l'eau. Et si l'eau contenue dans les glaciers de Mars, à l'époque tout juste découverts par les sondes de la NASA (en l'occurence Phoenix), était vivante, consciente et désireuse de plus qu'elle n'a ? Ce n'est pas la première fois que la franchise utilise quelque chose de banal en guise d'ennemi (on pensera par exemple aux Vashta Nerada), mais cela donne lieu ici à des monstres zombiesques assez impressionnants.


C'est dans le même coffret que The Next Doctor et Planet of the Dead que l'on trouve cette aventure, et c'est donc toujours la même chose : préférez la VO si vous le pouvez, vous aurez droit à plus de bonus qu'en VF, en tout cas si l'on s'en tient aux premières versions du coffret que je possède.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire