samedi 29 juillet 2017

Star Trek : the Animated Series

Star Trek : the Animated Series
année de parution : 1973/1974
trouvable à l'heure actuelle en : coffret DVD
featuring : William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scottie & Arex), Nichelle Nichols (Uhura), George Takei (Sulu) et Majel Barrett (Christine Chapel & M'Ress) entre autres
date stellaire : 3183.3 à 7403.6

Des vaisseaux spatiaux abandonnés, des voyages dans le temps, des créatures qui mangent les planètes, des bombasses qui vous aspirent plus que prévu, des savants perdus dans l'espace... Rien ne sera épargné au crew de l'Entreprise, pas même les facéties de Harry Mudd ou de ses saloperies de Tribules.
Il a fallu attendre quatre ans avant que la franchise Star Trek ne fasse un retour par la petite porte. Au départ, la NBC voulait rémunérer Roddenberry pour qu'il lâche le contrôle de sa création. A partir de là, l'idée était de mettre en scène des space cadets dans une version pour enfants de Star Trek (ça deviendra la série Space Academy, inédite chez nous). Mais le père Gene, faut pas lui faire. Il s'entête, et finalement la série animée qui va apparaitre sur les écrans américains, et qui court sur deux saisons (seize et six épisodes), jouira de scenarii relativement adultes écrits par les auteurs de la série originelle.

D'un côté, Roddenberry expliquera a posteriori que cette série est non-canonique, mais d'un autre côté, plusieurs éléments qui y apparaissent feront leur retours dans d'autres séries de la franchise et seront intégrées au guide des scénaristes. Par exemple, c'est ici que sera inventé le holodeck qui fera les beaux jours de Next Generation ! Plusieurs personnages et lieux feront également leur retour plus tard. Et puis c'est ici que l'on apprend que le "T" de James T. Kirk signifie Tiberius !

En un mot comme en cent, cette courte série est le meilleur moyen de découvrir l'équipe de Kirk. Premièrement parce que ce sont les mêmes acteurs qui doublent leurs personnages, en dehors de Tchékov qui a été remplacé par deux équipiers extra-terrestres (un peu de diversité pour un vaisseau censé représenter une Babylone galactique et qui, au final, se retrouvait avec quasiment que des humains à bord).
Deuxièmement parce que, comme écrit un peu plus haut, l'ensemble est très agréable. Les thèmes sont pile dans l'esprit de la franchise, la résolution des différents problèmes que rencontre l'équipage est souvent maligne, loin des combats stériles et abrutissants de la majorité des dessins animés, et le format court (vingt minutes) évite les attermoiements et les longueurs de la série d'origine.

Côté animation, on notera du bon et du moins bon. Du côté des "cons", signalons quelques erreurs de montage qui rendent certaines scènes difficiles à comprendre. Du côté des "pros", le format animé permet des décors grandioses loin des morceaux de carton-pâte des épisodes antérieurs, et la qualité d'animation est souvent bluffante pour l'époque. Si j'osais, et il va sans dire que j'ose, je la mettrais au niveau de celle du légendaire film animé Heavy Metal. Et il est pourtant sorti sept ans plus tard !

Dernier point, les plus observateurs d'entre vous auront sans doute remarqué que les stardates, ou dates stellaires, n'ont pas une grande logique et se chevauchent régulièrement d'une saison/série sur l'autre. S'il y a une logique mathématique derrière ces valeurs, la non-continuité entre les épisodes s'explique, selon l'encyclopédie officielle de la franchise, par un petit twist scénaristique jamais expliqué : le temps varierait selon le quadrant de l'espace où l'on se trouve et la vitesse de distorsion nécessaire aux déplacements stellaires.

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