nb d'épisodes : 39 répartis en neuf aventures, 2 épisodes manquants (les épisodes 2 et 4 de The Crusade, uniquement disponibles en audio)
DVD :
DVD :
- > Planet of Giants 1 à 3
- > The Dalek Invasion of Earth 1 à 6
- > coffret The Rescue / The Romans (comprend The Rescue 1 et 2 et The Romans 1 à 4)
- > The Web Planet 1 à 6
- > coffret Lost in Time (comprend plein de petits bouts d'épisodes manquants, dont The Crusade 1 et 3, plus les versions audio des épisodes 2 et 4 en bonus)
- > coffret The Space Museum / The Chase (comprend The Space Museum 1 à 4 et The Chase 1 à 6)
- > The Time Meddler 1 à 4
Compagnons : Barbara Wright, Ian Chesterton, Vicki Pallister, Susan Foreman, Steven Taylor
CASTING
CALL ! Suite au succès de la première saison, la deuxième est mise en
chantier avec, certes, un budget toujours aussi minimal, mais déjà un
peu plus conséquent que la précédente. En outre, les tournages
s'effectuent dans de nouveaux studios plus spacieux et, pour tout dire,
moins austères que ceux de Lime Grove, il me semblent qu'ils
s'appelaient. De fait, les décors sont plus vastes, parfois plus
exotiques, et l'équipe ne rechigne pas à tourner en extérieur lorsque
l'histoire l'exige.
Un succès grandissant dû principalement aux... Daleks ! Les poivrières sur roulettes ont connu une dalekmania digne des Beatles et leur inventeur, Terry Nation, est du coup rappelé par la BBC en deux occasions cette saison, à chaque fois pour raconter de nouvelles histoires sur les Némésis du Docteur. Cette fois-ci, les Daleks envahissent la Terre (ou au moins Londres, ça reste ethnocentré) puis traquent le TARDIS dans le temps, dans deux histoires assez mémorables.
En effet, en ces deux occasions, les Compagnons
historiques du Docteur sont débarqués. La première à partir est Susan,
la petite-fille du Docteur, à qui ce dernier recommande de se construire
une vie dans la Londres du futur, au terme de The Dalek Invasion of Earth, sans lui laisser le choix de dire non. A la fin de The Chase,
ce sont Ian et Barbara qui décident de rejoindre leur époque en
utilisant une machine temporelle un peu plus fiable que le TARDIS (qui, à
l'époque, souffre d'un dysfonctionnement qui l'empêche de se
matérialiser deux fois au même endroit/moment, un peu comme la foudre
selon la légende).Un succès grandissant dû principalement aux... Daleks ! Les poivrières sur roulettes ont connu une dalekmania digne des Beatles et leur inventeur, Terry Nation, est du coup rappelé par la BBC en deux occasions cette saison, à chaque fois pour raconter de nouvelles histoires sur les Némésis du Docteur. Cette fois-ci, les Daleks envahissent la Terre (ou au moins Londres, ça reste ethnocentré) puis traquent le TARDIS dans le temps, dans deux histoires assez mémorables.
Le Docteur n'est pas laissé seul à son triste sort pour autant. Dès The Rescue (l'épisode qui suit l'invasion des Daleks), Susan est remplacée par Vicki (ça s'écrit comme ça et il n'y a pas de nom de famille qui va avec ; on apprendra bien plus tard qu'elle s'appelle Vicki Pallister), une Terrienne du lointain futur qui s'est retrouvée coincée sur une planète quasi-déserte. Elle aura la même fonction que celle qui l'a précédé : faire le pont entre la série et ses plus jeunes spectateurs sous les traîts d'une adolescente moins "weird", plus dynamique et à la garde-robe définitivement "swinging London". Steve Taylor apparait quant à lui directement dans The Chase (l'acteur Peter Purves, qui l'incarne à l'écran, jouant même deux rôles dans cette aventure !) et entre dans le TARDIS alors que Barbara et Ian le quittent, même si le Docteur et Vicki ne s'apercevront de sa présence - et le spectateur avec - que dans l'aventure suivante. Cette fois-ci, les deux professeurs ne sont pas remplacés rôles pour rôles. Ils servaient de caution morale et le Docteur n'en a plus besoin, maintenant qu'il s'est assagi à leur contact. Steve, pilote de l'espace venu de la Terre d'un autre futur encore, sera de fait un jeune chien fou, pas le dernier à se bagarrer du reste.
Cette nouvelle saison est bien plus orientée S-F que la précédente. Le ratio est de deux tiers S-F. un tiers historique. Et encore, les épisodes purement éducatifs sont encore moins nombreux que ce que cette première approche suggère. Ainsi, The Romans, présentant la fin de règne de Néron, verse-t-il dans la comédie de boulevard, de manière relativement brillante du reste, tandis que l'épisode The Chase inaugure un nouveau format qui deviendra la marque de fabrique de la série : des éléments de S-F se glissent dans la vérité historique, et c'est ainsi que l'on apprend que la Marie Céleste a en fait été abandonnée par son équipage à la suite de l'apparition des Daleks, toujours eux ! D'ailleurs, seul un épisode sur les six que compte cette aventure, est en lien avec l'Histoire. Il en va de même pour The Time Meddler, qui parle, certes, de l'invasion de l'Angleterre par les Vikings, mais qui y mêle... deux Gallifreyens (nous y reviendrons) ! Finalement, le seul véritable scénario à vocation éducative est celui de The Crusade, le seul épisode en partie manquant de cette saison, qui montre l'affrontement entre Ṣalāḥ al-Dīn Yūsuf ibn Ayyūb (autrement dit Saladin) et Richard Ier Coeur-de-Lion, durant la troisième croisade.
Côté interprêtation, il y a du pour et du contre. En dépit de sa forte propension à oublier ses textes et/ou à partir dans des délires, William Hartnell incarne encore un Docteur vieillissant mais plein de rage et de volonté, roublard par moments, plus enclin à expliquer les phénomènes qui dépassent l'entendement que dans la première saison. Quelques petits errements à constater en terme de caractérisation, parfois, avec un Docteur expert en combat dans The Romans ou adepte des armes blanches dans The Time Meddler, mais pas de quoi pousser les hauts cris.
Le départ des trois acteurs qui l'encadraient avec brio jusque là, transformant le TARDIS en sympathique maisonnée, est assez bouleversant, mais les nouveaux venus valent le coup d'oeil. On aura du mal à se faire un avis sur Steve Taylor, tout juste embarqué dans l'aventure, mais Vicki est un personnage plein de charme, très expressif et bien plus cohérent que Susan.
C'est surtout du côté du casting secondaire qu'il faut faire les gros yeux. Pour un Néron (Derek Francis) génialissime, combien de Menoptras ridicules ? Combien de Xerons en baskets ? Ou d'Aridians aux écailles mal collées ? Force est de constater qu'en matière de crédibilité, cette saison ne peut s'appuyer que sur son casting central.
Un qui s'en sort bien, par contre, c'est Peter Butterworth. Il incarne le Moine, qui a la particularité d'être... le premier voyageur temporel rencontré par le Docteur depuis son départ de Gallifrey ! Autrement dit, le premier Gallifreyen connu en dehors du héros, puisqu'on ne sait toujours pas si Susan était une vraie Gallifreyenne ou une espèce d'enfant adopté. Le Moine a son propre TARDIS, qui prend la forme d'une sépulture saxonne et qui fonctionne parfaitement bien (jusqu'à ce que le Docteur y touche), et il a ses propres convictions sur la meilleure manière de l'utiliser. Avec lui, c'est tout un pan de la mythologie whonie qui se construit. Et dans l'esprit des spectateurs de l'époque, cela signifie que les Gallifreyens (qui ne portent pas encore ce nom) ne sont pas tous bien intentionnés. Un peu comme les Kriptonniens à leurs débuts.
Côté bonus, les DVD ne sont une fois encore pas avares. Pas d'épisodes remontés cette fois-ci, mais tout ce qu'on a pu retrouver : les versions audio des épisodes manquants de The Crusade (attention : en anglais non sous-titré !), les douze secondes censurées à la fin de The Time Meddler, là encore sans les images hélas, ou bien le premier montage de Planet of Giants (qui à l'origine comprenait quatre épisodes au lieu de trois) sous forme de mi-télésnap, mi-film d'animation.
De nombreuses featurettes expliquent aussi la création, souvent baroque, de ces épisodes, tandis que d'autres s'attardent sur le merchandising autour de la franchise, sur les comic-books ou encore, de manière humoristique, sur les vacances des acteurs principaux ! Et pour ceux qui veulent voir les épisodes manquants de The Crusade, sachez que des fans les ont reconstitués en images de synthèse. Le résultat est dégueulasse, mais encore une fois, c'est le seul moyen d'en profiter.
Les vidéos sont trouvables aux adresses suivantes :
épisode 2
épisode 4
L'épisode que je vous conseille : si vous n'êtes pas allergiques aux bruits d'alarmes en tous genres, The Web Planet. ZAAAAAAAAAAAAAR-BIIIIIIIIIIIIII
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