L'INSTANT VO (What else ?)
Chapitre 1 : la période Image Comics
Le bilan :
A lire de toute urgence
scénario et dessin : collectif
Tandis que Stormwatch intervient suite aux émeutes de Los Angeles, sur la Lune, des créatures extraordinaires s'éveillent de leur sommeil millénaire. Aux confins de l'espace connu, les Pirates de la Côte Ouest vivent des aventures excitantes ! Savant mélange de sketchbooks, de pin-ups et de tutoriels de dessin, cet épisode spécial est aussi l'occasion de découvrir trois histoires inédites : un délire de J. Scott Campbell, une oeuvre caritative de Jim Lee, et la première ébauche de Weapon Zero.
scénario : Kurt BUSIEK
dessin : Brent ANDERSON
Les habitants d'Astro City vivent protégés par un très grand nombre de super-héros, qui ont certes une vie privée, mais qui n'hésitent jamais à sauver leur prochain. La mégalopole se prépare néanmoins à connaître les affres d'une attaque perfide. Le super-héros vu par le quidam moyen. Dans la veine de Marvels, Kurt Busiek refait au lecteur le coup de la fresque super-héroïque, et cela fonctionne une fois de plus ! Il faut dire que chacun des six portraits est d'une justesse rare, magnifiée par le dessin réaliste de Brent Anderson.
scénario : Kurt BUSIEK
dessin : Brent ANDERSON
Lorsque les Enelsiens ne tentent pas de conquérir la Terre, les héros d'Astro City doivent tout de même faire face à des doubles maléfiques, à des organisations criminelles surdéveloppées et à bien d'autres menaces, sous l'oeil de quidams désormais blasés. Les Fantastic Four, Spider-Man, Batman et bien d'autres encore, Kurt Busiek les réinvente sous une nouvelle forme totalement explosive, dans cette passionnante série que Brent Anderson tient à bout de bras.
scénario : Randy QUEEN
dessin : collectif
La jeune et séduisante Ariel Chylde raconte sa vie et ses difficultés à maîtriser son incroyable pouvoir - donner vie aux démons de ses cauchemars ! - dans son journal intime. Elle y détaille à la fois sa vie scolaire, ses déboires sentimentaux et, surtout, ses aventures rocambolesques. Conçu par Randy Queen comme une véritable histoire sous forme de journal intime, et permettant de résumer la mini-série The Descent, cet épisode spécial est en réalité une gallerie de pin-ups réalisée par quelques grands artistes, parmi lesquels Jim Lee ou Tony Daniel.
scénario : Jeff MARIOTTE
dessin : John CASSADAY
Trois cow-boys partent à la poursuite d'un serial-killer aux meurtres iconoclastes et à priori impossibles. Il semblerait que le monstre soit doté de pouvoirs incroyables. Membre de l'agence Pinkerton, Race Kennedy est quant à lui aux trousses des Desperados. C'est à un étrange melting-pot de polar et de western enrobé de fantastique que nous convie Jeff Mariotte, en reprenant la thématique de weird west de séries comme Jonah Hex. John Cassaday y fourbit ses armes et l'aventure se montre à la fois originale et rafraîchissante.
scénario : J. Scott CAMPBELL, Brandon CHOI, Jim LEE et Jeff MARIOTTE
dessin : J. Scott CAMPBELL
Cinq adolescents doués de pouvoirs héréditaires, sont formés en équipe par le gouvernement américain. Mais le stage vire au calvaire et les nouveaux amis n'ont plus qu'une idée en tête : s'échapper des installations d'International Operations. Cette première mini-série, écrite à huit mains, est particulièrement agréable à lire. Plutôt orientée envers les adolescents mais non-dénuée d'humour, elle est servie par le traît irréprochable, fluide et plutôt sexy, de Jeffrey Scott Campbell.
scénario : James ROBINSON
dessin : Paul SMITH
Chance Falconer, jeune fille espiègle accompagnée d'un bébé dragon nommé Saint George, voudrait bien succéder à son père en tant que chasseur de monstres. Cependant, la tâche va s'avérer ardue face au sorcier Duncan Bell, qui a une dent envers la famille. Avec un scénario plein d'action et de trépidations signé James Robinson, et des dessins au look cartoony que l'on doit à Paul Smith, cette histoire magique à plus d'un titre a de beaux atouts. Malheureusement, elle ne connaitra en France qu'une courte carrière.
scénario : Sam KIETH et William MESSNER-LOEBS
dessin : Sam KIETH
Le Maxx raconte les origines de ses étranges pouvoirs à deux enfants qui ne se doutent pas un instant de l'identité de leur interlocuteur. Ils ont également bien du mal à croire à son histoire de sans domicile fixe héros du pays des rêves. Paru peu de temps après les débuts de la série, ce numéro spécial permet à William Messner-Loebs et Sam Kieth de dévoiler les origines de leur anti-héros, d'une manière un peu plus maligne que ce que l'on trouve habituellement dans le milieu. Le reste de la saga est beaucoup plus embrouillé.
scénario : Joe CHIODO et Jonathan PETERSON
dessin : Joe CHIODO
Un homme préhistorique, un dinosaure et une jeune hippie sont téléportés dans un lointain futur par le Mécanique, serviteur du docteur Medula qui compte les améliorer tous trois afin d'asseoir sa domination sur un monde dont il a pris le contrôle. Si l'on ne comprend pas bien les motivations des différents personnages, le message délivré par Jonathan Peterson et Joe Chiodo est limpide, et marquant. En outre, on ne peut qu'apprécier les magnifiques peintures de l'artiste, et son style si spécifique.
scénario : Warren ELLIS
dessin : John CASSADAY
L'organisation Planetary enquête sur les phénomènes surnaturels qui se sont déroulés n'importe où de par le monde, à travers tout le vingtième siècle. Elle couvre cette fois-ci un essai militaire qui a donné naissance à un monstre. Relecture à peine voilée des origines du Hulk de Marvel, ce court épisode, le seul à être paru du temps d'Image Comics, permet à Warren Ellis d'installer ses personnages tout en jetant les bases du concept de sa série, et notamment cet hommage à la pop-culture. Au dessin, on retrouve un grand John Cassaday.
scénario : collectif (Warren ELLIS sur la fin)
dessin : collectif
Unité super-héroïque chargée de missions à haut risque à travers le monde, Stormwatch a dû faire face à de nombreuses pertes à travers les années. Après le crossover Fire from Heaven, Henry Bendix reformate l'équipe et la transforme en unité d'intervention, hors de la juridiction des Nations-Unies et particulièrement pro-active. Même si de grands artistes s'y sont succédés auparavant, ce n'est qu'à partir de sa prise en main par Warren Ellis que la série vaut le coup. Elle devient même un instant classic aussi efficace que maligne.
scénario : Terry MOORE
dessin : Jim LEE et Terry MOORE
Complexée par le poids qu'elle a pris depuis qu'elle ne travaille plus, Francine décroche justement un emploi sur un plateau de télévision. Cependant, elle ignore que sa patronne est une Parker Girl. Parallèlement, David se montre plus pressant envers Katchoo, qui ne sait pas comment réagir. Pour son arrivée chez Homage Studios, le label prestige du studio Wildstorm Productions, la série de Terry Moore se refait une beauté. L'humour refait son entrée dans la saga, qui était devenue un peu plus sombre sur le précédent volume, et même Jim Lee participe au dessin.
scénario : Larry HAMA
dessin : Steve EPTING
En plein coeur des années soixante-dix, deux équipes de baroudeurs - la Team X canadienne et la Team 7 américaine - se retrouvent empêtrées dans une affaire impliquant les terroristes mutants Mystique et Omega Red. Wolverine et John Lynch vont devoir coopérer. Les vieux briscards sont de sortie ! Ce crossover a non seulement un lourd relent de guerre froide, mais il est scénarisé qui plus est par le légendaire Larry Hama, qui évite le combat stérile entre héros. Au dessin, Steve Epting est très peu encré, mais il reste lisible.
scénario : Scott LOBDELL et James ROBINSON
dessin : Travis CHAREST, Adam HUGHES et Jim LEE
Depuis la première rencontre entre celui qui deviendrait Wolverine et celle qui se rebaptiserait Zealot, les WildC.A.T.S et les X-Men n'ont eu de cesse de se croiser pour sauver le monde à maintes reprises. Ces trois crossovers sont éblouissants. Travis Charest est bluffant dans un registre européen, Jim Lee nous renvoie aux années soixante et Adam Hughes décrit une atmosphère intense, tout cela sous la supervision de deux grands scénaristes !
dessin : collectif
Wildstorm Fine Arts : the Gallery Collection est une encyclopédie présentant sous forme d'artworks ou de cover arts, l'intégralité des personnages des univers Wildstorm, Homage et Cliffhanger !, le tout réalisé par de grands auteurs. Cette énorme encyclopédie présente la quasi-intégralité des productions du studio Wildstorm et de ses labels dérivés réalisées à l'époque. Le tout servi par une incroyable brochette d'artistes, qu'il s'agisse de dessinateurs maison ou d'invités prestigieux.
scénario : Ron MARZ et James ROBINSON
dessin : Brett BOOTH, Kevin MAGUIRE et Barry WINDSOR-SMITH
Le seigneur Daemonite paria, Defile, souhaite retrouver les clefs de son vaisseau, trois puissants artefacts à même de lui permettre de quitter la Terre, où il vit reclus depuis des siècles. Les WildC.A.T.S. sont sur sa piste, mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui. Englobant le crossover à proprement parler, cette mini-série est servie par rien moins que l'un des meilleurs scénaristes de sa génération, Ron Marz, et par l'un des plus grands artistes de l'Histoire : Barry Windsor-Smith ! Le résultat est de fait délectable.
scénario : Kurt BUSIEK
dessin : David WENZEL
Formé à semer le chaos, Bafflerog est pourtant un pacifiste convaincu. Hélas, son seigneur, Grimthorne, l'enjoint à mettre ses pouvoirs au service du Mal. Le thaumaturge va alors se lancer en quête d'un moyen de se défaire de ses chaînes. Kurt Busiek prend à contre-pied l'amateur d'heroic-fantasy, en mêlant à son conte médiéval des notions tout ce qu'il y a de plus contemporaines, ce qui donne lieu à beaucoup d'humour et de poésie. Les dessins ciselés de David Wenzel et les couleurs pastels parachèvent ce chef d'oeuvre.
scénario : Brett BOOTH et Sean RUFFNER
dessin : Brett BOOTH
Lorsque Pike et Venom s'associent pour le tuer, Backlash n'aura pas de trop de Taboo et Spider-Man pour lui venir en aide. D'autant que Pike ne tardera pas à fusionner avec le symbiote de son complice, pour devenir une créature inarrêtable. Voila un crossover particulièrement musclé ! On n'en attendait pas moins d'une rencontre entre les deux héros, servie par les auteurs réguliers de la série Backlash. Brett Booth et Sean Ruffner font ce qu'ils savent faire le mieux, et le résultat n'est pas déplaisant.
scénario : Tom HARRINGTON
dessin : Jeff REBNER
Afin de sauver son peuple de la horde barbare qui se profile à l'horizon, un vieux sorcier convoque sur sa planète le Big Bruiser, sensé empêcher l'invasion. Mais il n'obtient pas le résultat escompté, puisque ce sont quatre surhommes terriens qui apparaissent à lui. Avec beaucoup d'humour et, étonnamment, une once de finesse, Tom Harrington organise une aventure comprenant les gros calibres de tous les studios de l'univers Image, superbement mise en images par un Jeff Rebner tout en muscles saillants et en poses nerveuses.
scénario : Shon BURY et Dan NORTON
dessin : Dan NORTON
Avant de quitter International Operations, John Lynch a mis en place une équipe secrète de Black Razors, chargée de missions à haut risque. L'objectif est cette fois-ci le consortium Spectrum, une entreprise qui masque les activités criminelles de l'ancien chef du KGB Gennady Markov. Bénéficiant des dessins fluides et dynamiques de Dan Norton, cette mini-série consacrée aux barbouzes de l'univers Wildstorm met parfois à l'épreuve la crédulité du lecteur, mais se montre riche en action. Shon Bury est par contre un peu trop verbeux.
scénario : Steve GERBER
dessin : Jeff REBNER
Recueillie par le docteur Vandalia, Cybernary est devenue une machine de guerre qui dispose à la fois de la conscience de Yumiko et de celle de la fille de Kaizen Gamorra. Le despote de l'île éponyme fait tout ce qu'il peut pour la retrouver. Suite de l'histoire parue en back-up de la série Deathblow, la mini-série de Steve Gerber développe réellement un personnage jusque là assez creux, dans un contexte cyberpunk et malsain que mettent parfaitement en avant les illustrations de Jeff Rebner.
scénario et dessin : Randy QUEEN
La séduisante Ariel Chylde cache un lourd secret : elle est capable, lorsqu'elle se sent menacée, de libérer sur le monde les habitants du Royaume des Cauchemars. Elle a notamment relâché le puissant sorcier Kauldron, qui veut désormais s'approprier son pouvoir. Cette fois-ci, c'est vers le Wildstorm de Jim Lee, et plus précisément vers le studio Homage, que Randy Queen s'est tourné, pour publier de nouveau et compléter sa mini-série. Le lecteur peut enfin goûter la conclusion de l'histoire, même si elle n'a rien de transcendant.
scénario et dessin : collectif
Lors d'une mission en Irak, Deathblow libère accidentellement l'ange noir Exael, enfermé voilà des millénaires par l'Ordre de la Croix. C'est avec l'aide des religieux, et en particulier de Sister Mary, que le soldat va devoir mettre un terme aux agissements du démon. Dans un style graphique très inspiré de Frank Miller, Jim Lee puis Tim Sale mettent en images un scénario de fin du monde au demeurant assez classique, calibré comme un blockbuster hollywoodien. L'ensemble n'est pas désagréable. Passés les douze premiers épisodes, la suite est médiocre.
scénario : Dominik CABALO, Andy HARTNELL, Jim LEE et Scott LOBDELL
dessin : Carlos d'ANDA et Jim LEE
Max Faraday, livreur de pizzas timide et sans ambition, hérite de l'Equation de la Creation, soit la somme de toutes les connaissances de l'univers. Et cela va bien entendu bouleverser sa vie, ainsi que celle de ses proches, traqués par des créatures cruelles. La nouvelle série du studio Wildstorm, et plus particulièrement de Jim Lee en personne, allie un scénario sympathique, mêlant haute technologie et fantasy mystique, à un graphisme tout bonnement superbe, l'artiste étant au meilleur de sa forme. Hélas, les retards de parution en auront raison.
scénario : Shon BURY
dessin : Juvaun KIRBY et Dan NORTON
Ivana Baiul et ses DV8 ont dérobé une puissante arme nano-technologique que l'ancienne directrice d'International Operations veut utiliser pour faire évoluer ses sbires. Mais ses anciens employeurs ne l'entendent pas de cette oreille, et envoient à ses trousses les Black Ops. Shon Bury organise la rencontre entre deux séries méconnues du grand public. La mini-série qui en découle est plutôt maligne et pleine d'énergie, et elle bénéficie qui plus est du dessin dynamique de Dan Norton, épaulé sur la fin par Juvaun Kirby.
scénario : Alan MOORE et Jonathan PETERSON
dessin : Ryan BENJAMIN, Randy GREEN et Jim LEE
Si la plupart des super-héros américains voient en Kaizen Gamorra une menace qui doit être arrêtée coûte que coûte, le véritable danger vient en réalité de la surface de la Lune, où le tyran inter-dimensionnel Damocles vient d'apparaître. C'est au grand Alan Moore qu'a été confiée la mini-série centrale du long crossover éponyme, et il s'acquitte de sa tâche sans brio mais avec beaucoup de professionnalisme, accompagné par Ryan Benjamin pour commencer puis Jim Lee pour conclure.
scénario : William MESSNER-LOEBS
dessin : Tomm COKER
Pour protéger sa cousine de la menace de Mr Gone, Caitlin Fairchild est venue avec ses coéquipiers, mais Gen 13 n'est pas de taille contre les Iszes, et se retrouve piégé dans l'Outback. Heureusement, les jeunes héros vont y recevoir l'aide du Maxx. William Messner-Loebs parvient à marier habilement les codes super-héroïques de Gen 13 et l'ambiance mystique du Maxx, dans une histoire pleine d'entrain où Tomm Coker, une fois n'est pas coutume, brille dans un style finalement assez proche de celui de Sam Kieth.
scénario et dessin : collectif
Après avoir affronté des chasseurs de primes extra-dimensionnels, les membres de Gen 13 partent en expédition sur une île lointaine afin d'en apprendre plus sur leurs ascendants et leurs capacités spéciales. Là, ils vont faire la rencontre d'amazones et de pirates qui se livrent une guerre sans merci. Toute la fraîcheur d'un titre pour adolescents alliée au dessin cartoony de Jeffrey Scott Campbell : Gen 13, bien plus que ses aînés WildC.A.T.S. et Stormwatch, est la série à suivre du studio Wildstorm. Les choses se gâtent à compter du numéro #25.
scénario et dessin : collectif
Prisonniers d'une dimension où l'épouvante règne en maître, les équipiers de Gen 13 sont également les personnages principaux d'un conte médiéval. Et quand ce n'est pas Caitlin qui voyage dans le temps, c'est Grunge qui s'imagine réalisateur. Les plus grands scénaristes et dessinateurs du moment revisitent à leur manière la série, ou c'est du moins ce que l'on nous promet. Si le résultat est très inégal, les premiers numéros sont franchement divertissants, et globalement dessinés de fort belle manière. Mention spéciale à l'arche gérée par Adam Warren !
scénario et dessin : Adam WARREN
Au cours d'un rêve particulièrement intense, mais aussi particulièrement curieux, Roxy Spaulding se voit confier par Qeelocke une raquette magique capable de la transformer en magical girl. Sa vie va alors devenir un conte de fées, à moins qu'elle ne vire à la catastrophe. Décidément passionné par l'univers de la série, et particulièrement par le couple que forment Grunge et Roxy, Adam Warren prend les commandes d'une mini-série délirante qui ne lésine pas sur le fan service, dessinée dans un style manga détonnant.
scénario : Michael HEISLER
dessin : Humberto RAMOS
Gen 13 n'existe pas. Caitlin est serveuse, Roxy est pensionnaire d'un internat, John Lynch est entraîneur sportif et Grunge, amateur d'art. Mais petit à petit, les héros se souviennent de leur passé, et cherchent à comprendre comment tout a changé. Voici un excellent récit, mené tambour battant par un Michael Heisler qui connait ses classiques de la science-fiction sur le bout des doigts, et par un Humberto Ramos dont le style cartoony colle à merveille à l'histoire. Dommage finalement que l'expérience soit aussi courte.
scénario : Steven GRANT
dessin : collectif
Opérant de nouveau en solitaire, Grifter règle ses affaires de famille, d'abord avec son beau-père mafieux, puis avec son frère. C'est alors qu'il découvre que son père est toujours vivant. Et il ne va pas aimer ce que son géniteur est devenu... Sous la houlette de Steven Grant, cette nouvelle série en solitaire se montre nettement plus convaincante que la précédente incarnation. Il faut aussi reconnaître que le dessin, très caricatural, de Mel Rubi fonctionne bien et offre une plus-value au récit.
scénario : Jeff MARIOTTE
dessin : Jason JOHNSON, Roy Alan MARTINEZ, Whilce PORTACIO et Edgar TADEO
Alex Hutton était un simple chasseur de primes à la recherche d'un petit mafieux. Tombé entre les griffes d'un cybernéticien gamoréen, il se voit amélioré par le biais de la nano-technologie, et il devient alors Hazard. Mais il n'a que deux semaines avant que ses pouvoirs ne le tuent. Jeff Mariotte imprime une rythmique convaincante à sa série, l'épée de Damoclès qui pèse au dessus de son héros maintenant une certaine tension. Le dessin de Roy Alan Martinez, bénéficiant d'un encrage de qualité, a également du charme. Hélas, le dernier épisode est hors sujet.
scénario : Jonathan PETERSON
dessin : Robert TERANISHI
Porté disparu par l'armée américaine, l'Escadron Omega est en réalité devenu une unité autonome et top secrète. Sa mission est de se préparer à une invasion extraterrestre, et les pouvoirs de chacun de ses membres ne seront pas de trop pour affronter les Zontariens. Jonathan Peterson délivre le scénario de sa mini-série de manière décomposée, mais il finit par rassembler les morceaux pour un final spectaculaire et efficace. De même, Robert Teranishi s'essaie à des compositions tortueuses mais nerveuses.
scénario : Peter DAVID
dessin : Stuart IMMONEN
Poursuivant une criminelle costumée, qui se révèlera être également une mère aux abois à qui on menace d'enlever son enfant, Spider-Man rencontre le groupe Gen 13, qu'il va devoir supporter le temps d'une mission. Et ce n'est pas chose aisée... Loin du simple crossover typé fan-service, deux des futurs co-fondateurs du label Gorilla Comics signent une oeuvre poignante. Peter David maîtrise son récit, mais on regrettera tout de même l'encrage peu commun qui gâche le traît de Stuart Immonen.
scénario : Kevin MAGUIRE et Jonathan PETERSON
dessin : Kevin MAGUIRE
Nikita Dragonryder a été enlevée par des mercenaires à la solde de ses parents. La belle est en effet, sans le savoir, l'héritière d'un royaume outre-dimentionnel qui doit faire face à un grand péril auquel elle seule peut répondre. Mais son compagnon, le super-héros Rascal, ne compte pas la laisser partir. Débutant in media res et se terminant abruptement, la mini-série de Jonathan Peterson et Kevin Maguire, entamée chez Malibu Comics mais conclue chez Wildstorm Productions, manque de cohérence mais certainement pas de fun. Et le dessin est lui aussi très agréable.
scénario : Chuck DIXON
dessin : Chris WARNER et Aaron WIESENFELD
Equipe d'assaut la plus redoutée de l'arsenal de Miles Craven, la Team 7 est envoyée sur les missions les plus risquées. Mais l'une d'elles tourne court, et les soldats se retrouvent gratifiés de pouvoirs aussi puissants que dangereux. Avec la première mini-série, Chuck Dixon écrit ni plus ni moins que l'une des fondations de l'univers Wildstorm. Solide et crédible, la saga peut également s'appuyer sur le dessin puissant d'Aaron Wiesenfeld. La deuxième mini est un prologue à Wildstorm Rising.
scénario : James ROBINSON et Steve SEAGLE
dessin : Richard JOHNSON et Tom RANEY
Au milieu du vingtième siècle, Lord Emp crée de toutes pièces un groupe de super-héros destiné à lutter contre les menaces extraterrestres. La Team One est composée de Kherubims et d'humains, et dirigée par Miles Craven, futur grand ponte d'International Operations. Les deux auteurs dévoilent tout un pan méconnu de l'univers Wildstorm à travers deux mini-série indissociables. Concernant les futurs WildC.A.T.S., Richard Johnson délivre des planches de grande qualité.
scénario : Alan MOORE
dessin : Michael LOPEZ et Al RIO
Loin des WildC.A.T.S., la belle exorciste Voodoo retourne à ses racines. A la Nouvelle-Orléans, terre de la magie vaudoue, Priscilla Kitaen dévoile ses charmes au cours de strip-teases enflammés, tout en enquêtant sur d'horribles meurtres. Sensuelle, charnelle, chaleureuse... Cette mini-série met en avant le personnage grâce à un scénario diablement original signé du maître Alan Moore, et à des dessins - ceux d'Al Rio tout au moins, Michael Lopez étant moins convaincant - fort esthétiques.
scénario : Steve SEAGLE
dessin : Michael LOPEZ
Malgré leur relation tumultueuse, Voodoo accompagne Zealot en Yurgovie afin de sauver son enfant des griffes de la cruelle Destine, alliée de Providence. Le pays est en proie à la guerre civile, et il ne sera pas simple de passer outre l'armée régulière pour atteindre le château de la criminelle... Ce n'est pas une histoire de super-héros classique que délivre Steve Seagle. Elle reprend et développe les idées mises en place dans le WildC.A.T.S. Special et dénonce les exactions commises durant la guerre de Yougoslavie. Michael Lopez a beau enchaîner les poses sulfureuses, il n'est par contre pas à la hauteur des deux charismatiques héroïnes.
scénario et dessin : collectif
Parmi les innombrables épisodes spéciaux développés autour de la licence WildC.A.T.S., seuls ces deux Sourcebooks - des galleries d'illustrations réalisées par des artistes-maison ou des guests de choix - et ce Special montrent un intérêt. Le deuxième permet à Steve Gerber d'aborder le sujet lourd de la guerre de Yougoslavie, et si le dessin de Travis Charest ne s'y montre pas encore tout à fait mûr, il est déjà fort séduisant.
scénario et dessin : collectif
Deathblow affronte en plein New York un mystérieux barbare qui parle en français. Spartan, lui, doit faire face à une armada de chasseurs-tueurs, mais il pourra compter sur l'aide des Black Razors pour s'en débarrasser. Taboo, de son côté, est emprisonnée pour un crime qu'elle n'a pas commis. Wildstorm Productions dévoilait dans cette collection anthologique une large gamme d'histoires centrées sur les principaux personnages du studio. Il est regrettable qu'elle se soit arrêtée si vite, au regard notamment du travail d'Aaron Wiesenfeld.
scénario et dessin : collectif
Mon premier est un ouvrage qui rassemble plusieurs épisodes spéciaux parus de ci de là. Mon deuxième est une courte anthologie qui contenait notamment un magnifique récit par Alan Moore et Carlos d'Anda. Mon troisième est une collection d'illustrations concernant l'ensemble de l'univers Wildstorm. Et mon tout est ce que le studio a fait de mieux en matière d'épisodes spéciaux communs à toutes les séries.
scénario : James ROBINSON
dessin : Ron LIM, Michael RYAN, Larry STROMAN et Mike WIERINGO
Deux réalités se sont mélangées. Dans le nouvel univers ainsi créé, les Skrulls et les Daemonites se sont ligués afin de conquérir la Terre, et il ne reste plus qu'une poignée de héros pour tenter de les stopper, les autres étant devenus les pantins des envahisseurs. Durant plusieurs mois, les équipes de Rob Liefeld et Jim Lee ont géré une partie de l'univers Marvel. Le premier ayant finalement abandonné en cours de route, le second a repris le flambeau et en a profité pour organiser un grand crossover avec ses propres personnages. Le résultat est plaisant.
scénario : Warren ELLIS
dessin : Mat BROOME
Dans un lointain futur apocalyptique, les Daemonites sont parvenus à conquérir la Terre, en utilisant la technologie des robots géants Sentinels. Désormais, les parias mutants et kherubims tentent de survivre dans un monde en ruine où ils sont continuellement traqués. Longtemps attendu, ce dernier épisode conclut la tétralogie d'une manière apocalyptique. Warren Ellis n'épargne rien aux héros, secondé par un Mat Broome d'une rare noirceur, et le crossover est loin de se terminer par une happy ending.
scénario : Ron MARZ
dessin : Ryan ODAGAWA et Terry SHOEMAKER
Tous deux rescapés du crash de leur vaisseau, Zealot et Prometheos sont devenus les pires ennemis du monde. De la Grèce antique à l'Allemagne nazie, en passant par le Japon féodal, leur querelle insoluble a plusieurs fois modifié le cours de l'Histoire. Ron Marz s'intéresse de près à Zealot, et en dévoilant quelques pans de sa longue vie, son récit préfigure la dernière arche narrative de la série régulière. Au dessin, Terry Shoemaker n'est pas exempt de petits défauts, mais son style proche de celui de Jim Lee rend hommage à la sensualité de l'héroïne.
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