mercredi 3 août 2016

P.R.O.B.E. : Ghosts of Winterborne

diffusion initiale : un beau jour de novembre 1996, sans plus de précision
nb d'épisodes : one-shot
DVD :
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Docteur : y en a pas
Compagnons : Liz Shaw

DEVOLUTION. Sorti à peine un mois après le précédent opus, du moins si l'on en croit les différentes sources sur Internet (une info difficilement vérifiable), le quatrième P.R.O.B.E. est théoriquement le dernier. Un cinquième épisode verra le jour en 2015, soit près de vingt ans après celui-ci, mais il est un peu particulier dans le sens où il s'agit plus d'un hommage à Caroline John, décédée entretemps, que d'une véritable suite. Nous en parlerons plus en détail lorsque le moment sera venu.
En attendant, Ghosts of Winterborne est, pour le coup, une vraie séquelle, en l'occurence celle du deuxième volet des aventures de Liz Shaw : The Devil of Winterborne. Le titre a dû vous mettre la puce à l'oreille. Au scénario, on retrouve comme d'habitude Mark Gatiss (je vous ai dit qu'il jouait Mycroft Holmes dans la série Sherlock ? Non ? Alors je vous le dis) qui, pour une fois, n'apparait pas à l'écran. Par contre, on retrouve bien entendu Liz Shaw, ainsi que Louise Jameson qui incarne une fois de plus sa patronne.
Un autre qui fait également son retour, c'est Peter Davison. A la fin de l'histoire précédent, il était jeté en prison pour avoir conduit l'un de ses élèves à la folie en lui laissant croire qu'il était la réincarnation du Diable de Winterborne. Ici, il collabore plus ou moins avec P.R.O.B.E., qui mène l'enquête sur les agissements étranges d'un autre élève. Mais l'ancien directeur de l'école poursuit dans l'ombre son propre agenda.


Et puisqu'on en est à parler de retours, il en est un autre qui est plus curieux, celui de Charmian May. L'actrice jouait une certaine Barbara Taploe dans le premier Winterborne, qui était une sorte de conseillère d'éducation. Problème : Barbara est morte ! Qu'à cela ne tienne : May interprête cette fois-ci Margaret Wyndham, nouvelle directrice de l'école et... soeur jumelle de la précédente ! Elle veut savoir ce qu'il est advenu de sa frangine, et tant pis si ça pue la rétro-continuité.


De toute façon, Ghosts of Winterborne est comme son nom l'indique une histoire de fantômes. Christian, le fameux étudiant qui se prenait pour le Diable, s'est suicidé en se jetant sur l'autoroute. Son corps n'a pourtant été retrouvé que bien plus tard, et qui plus est, il disparaît de nouveau peu de temps après, en même temps que le livre satanique que le jeune homme consultait de son vivant. Christian n'est donc peut-être pas aussi mort qu'on le pensait. Mais qu'en est-il de son ancien compagnon de chambrée, Andrew Powell (joué par Reece Shearsmith, qui fait bien flipper par moments) ?


Le fantôme est représenté de la manière la plus simple qui soit : une lumière crue qui n'éclaire que l'acteur. C'est du reste quasiment le seul "effet spécial" jusqu'à la fin de l'aventure, si l'on excepte les scènes qui se déroulent dans le passé / rêve d'Andrew, et qui utilisent un effet de flou et un filtre bleu pour leur représentation. On a donc là affaire à quelque chose de minimaliste, mais qui fonctionne à vrai dire assez bien. Depuis ses débuts, la série parvient à faire beaucoup avec très peu de moyens techniques.


Il sera également question d'exorcisme à la fin de l'épisode, et malheureusement, c'est une notion qui nécessite généralement un décor un peu clinquant et des effets qui en jettent. Tout ce que P.R.O.B.E. n'a pas, même si cette histoire est elle aussi tournée à Winterbourne. Du coup, la séquence fait assez cheap, et c'est quand même assez gênant vu que c'est la conclusion de ce chapitre, par ailleurs encore joué avec beaucoup de conviction, y compris par les acteurs les plus capés.
En tout cas, le rythme du téléfilm est globalement plus efficace que lors des précédents volets. Il faut dire que Ghosts of Winterborne est le plus court de tous les P.R.O.B.E., avec "seulement" quarante minutes et quarante-huit secondes au compteur. Ce n'est pas un mal, parce que les personnages ont déjà été brossés dans l'histoire précédente, et parce que les séquences s'enchaînent de fait de manière plus intense, et donc plus efficace.


Le boîtier du DVD est une fois de plus peu engageant. La galette, entièrement vierge à l'exception du titre (où on note d'ailleurs une faute, puisqu'il y est inscrit "Ghost of Winterborne" au singulier) ne contient que le téléfilm et un documentaire qui constitue la suite directe de ce que l'on trouvait en bonus d'Unnatural Selection, à savoir une suite d'interviews des acteurs de P.R.O.B.E. et du Stranger qui dure un peu plus d'un quart d'heure. Et toujours aucun sous-titre. Pour info, la vidéo est également trouvable sur Youtube. A bon entendeur...

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