vendredi 4 novembre 2016

Sorties comics d'octobre

Octobre a assurément été le mois de Warren Ellis. Le brillant auteur anglais était au centre de toutes les attentions : celles d'Urban Comics bien entendu, qui édite aussi bien ses nouveautés que ses classiques, mais aussi celles de Delcourt, qui se lance à ses côtés dans la publication des nouvelles aventures de James Bond. Dans le reste de l'actualité, Brian K. Vaughan est également à la fête, et Glénat tente le pari de la parution en simultané avec les Etats-Unis. Un mois plutôt riche, donc.

LE COMICS (indé) DU MOIS (d'octobre)
The AUTHORITY : les ANNEES STORMWATCH (tome 1, éditions Urban)
scénario : Warren ELLIS (Freakangels, Gravel)
dessin : Jim LEE (X-Men), Tom RANEY (Thor), Michael RYAN (Gen 12) et Pete WOODS (Wildcats)
genre : super-héros avec pertes et fracas
édité chez WILDSTORM ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Stormwatch 37 à 47)

A l'origine, Stormwatch est une organisation constituée de super-héros qui règle les conflits internationaux sous mandat de l'ONU. Mais à la suite de la débâcle sur l'île de Gamorra, son directeur Henry Bendix la reformate et la transforme en unité d'intervention, hors de la juridiction des Nations-Unies. Cela ne manque pas d'attirer l'attention des puissants, qui y voient une menace sérieuse. Sous la houlette d'un patron désormais incontrolable, Stormwatch se mêle aussi bien des dérives de la présidence américaine que des monstres qui tentent d'envahir la Terre.
Dans les années 90, Wildstorm multiplie les crossovers, mais le dernier en date, Fire from Heaven, est un échec commercial et critique du fait tant de sa longueur que de son manque d'intérêt. Particulièrement impliquée durant l'évènement, la série Stormwatch est impactée par quelques changements d'ampleur, au premier rang desquels son nouveau scénariste. C'est Warren Ellis, que l'on ne présente plus, qui est chargé de remettre à niveau un titre qui n'a jusqu'ici jamais vraiment brillé, et qui reste en milieu de charts alors qu'il devrait représenter le ciment de cet univers.
Alors Ellis balaie tout ce qui a été fait précédemment, et repart sur une équipe pour moitié constituée de personnages qu'il a lui-même implanté, et qui ont à eux seuls plus de charisme que tous les autres no-name qui les ont précédés. Mais surtout, le génial Anglais fait de son équipe d'adoption une entité proactive, qui dénonce, qui ne négocie pas et qui, finalement, préfigure son travail sur Authority, qui découle directement de ces premiers épisodes. D'où la volonté d'Urban de présenter cette saga comme un prélude.
Pour accompagner l'auteur, plusieurs artistes de plus ou moins grande renommée. Bien entendu, on notera la participation de Jim Lee, mais son implication est en fait anecdotique. Dans les faits, c'est surtout Tom Raney qui fait le job, et il y a de fortes chances pour que son style de l'époque ne parle pas beaucoup aux lecteurs d'aujourd'hui, d'autant qu'il était encore très irrégulier. Les autres artistes sont également des habitués des productions Wildstorm. Michael Ryan et Pete Woods ont un coup de crayon beaucoup plus mature que leur compère, mais ils sont peut-être un peu plus froids.


 

DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
The WALKING DEAD (tome 26, éditions Delcourt)
scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Battle Pope)
dessin : Charlie ADLARD (the Establishment, Astronauts in Trouble)
genre : la chasse aux zombies est ouverte
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Walking Dead 151 à 156)

Alors que Rick organise ses troupes pour frapper les Chuchoteurs, Negan parvient à s'échapper de la cellule dans laquelle sa Némésis le retenait, et à rejoindre le camp ennemi, où il s'intègre non sans mal. Mais le mode de vie prôné par Alpha le dégoûte au plus haut point. Robert Kirkman, désormais rompu à la manoeuvre, distille quelques éléments de tension avant de prendre son lectorat à contre-pied. Cela fonctionne toujours, même si l'on s'attend à ce genre de surprises. Au dessin, Charlie Adlard ne faiblit pas.
(4/5)

ALEX + ADA (tome 1, éditions Delcourt)
scénario : Jonathan LUNA (Starbright and the Looking Glass) et Sarah VAUGHN (Fresh Romance)
dessin : Jonathan LUNA (Ultra, Girls)
genre : objets inanimés, avez-vous donc une âme ?
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Alex + Ada 1 à 5)

Alexander Wahl a reçu un robot féminin en cadeau d'anniversaire, et même s'il a fini par l'accepter et lui donner un nom, il est frustré qu'Ada ne puisse évoluer au delà de sa programmation initiale. C'est pourquoi il demande l'aide de Degrés de Liberté, un forum spécialisé dans le hacking d'androïdes. Au delà de la curieuse histoire d'amour qui semble se dessiner lors de ce premier acte, Jonathan Luna et Sarah Vaughn délivrent un plaidoyer simpliste mais sans équivoque sur la liberté de penser. Reste que la partie graphique est peu engageante.
(3/5)

PAPER GIRLS (tome 1, éditions Urban)
scénario : Brian VAUGHAN (the Private Eye, the Escapists)
dessin : Cliff CHIANG (Wonder Woman, Beware the Creeper)
genre : demandez le journal de demain !
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Paper Girls 1 à 5)

Tout juste embringuée dans la troupe de livreuses de journaux de Coyle MacKenzie, Erin Tieng se retrouve plongée au coeur d'une guerre temporelle entre deux groupes générationnels qui disent chacun se battre pour le bénéfice de l'humanité. Mais qui sont-ils vraiment ? Force est de reconnaître qu'à la lecture de cette première arche narrative, on ne sait toujours pas où Brian Vaughan veut nous entraîner. Sa nouvelle série a indubitablement du potentiel, notamment grâce au graphisme de Cliff Chiang, mais elle est encore très brouillonne.
(2,5/5)

SAGA (tome 6, éditions Urban)
scénario : Brian VAUGHAN (Y the Last Man, Ex Machina)
dessin : Fiona STAPLES (Mystery Society, North 40)
genre : space-opera qui ne s'interdit rien
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Saga 31 à 36)

Hazel et sa grand-mère sont certes devenues prisonnières de la Coalition, mais cela n'empêche pas la petite fille de recevoir une éducation à peu près normale. Néanmoins, ses parents continuent de la rechercher activement, avec l'aide du prince déchu Robot IV. On ne sait jamais où va nous entraîner la série de Brian Vaughan - l'auteur lui-même le sait-il ? - mais on ne se lasse pas pour autant de ses interminables rebondissements. Et même si Fiona Staples se laisse parfois aller à la facilité, son style demeure fort agréable.
(4/5)

The X-FILES (tome 3, éditions Glénat)
scénario : Joe HARRIS (Great Pacific, Cybernary 2.0)
dessin : Matthew DOW SMITH (Doctor Who, Supernatural)
genre : I want to believe !
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient The X-Files season 10 11 à 15)

Enquêtant sur un curieux attentat survenu en Arabie Saoudite, au coeur d'une installation américaine qui faisait des recherches sur un liquide semblable au pétrole, Fox Mulder et Dana Scully retrouvent Alex Krycek, bien vivant mais complètement amnésique. C'est exactement ce que l'on attend d'une adaptation des X-Files. Joe Harris retrouve l'exquise ambiance des débuts de la série télévisée et ramène d'entre les morts plusieurs personnages capitaux, tandis que Matthew Dow Smith prend grand soin de coller aux traits des acteurs.
(4/5)

SONS of ANARCHY (tome 3, éditions Ankama)
scénario : Ed BRISSON (the Mantle, Sheltered)
dessin : Damian COUCEIRO (Cluster, NOLA)
genre : je ne reconnais plus personne en Harley Davidson
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Sons of Anarchy 11 à 14)

Le club des Sons of Anarchy d'Arizona, tout juste ressuscité par Franco, est menacé par les Slaughter et les Screaming Dead, alliés contre nature, qui veulent vendre leur drogue sur son territoire. Il demande donc l'aide du groupe de Jax, venu à l'origine fêter la réouverture du club. On ne peut pas dire qu'Ed Brisson se montre particulièrement novateur lors de cette troisième arche narrative, mais il demeure fidèle aux principes de base de la série télévisée. Au dessin, Damian Couceiro fait montre d'une très grande maîtrise.
(3/5)

SKYLANDERS (tome 5, éditions Glénat)
scénario : Ron MARZ (Witchblade) et David RODRIGUEZ (Finding Gossamyr)
dessin : Mike BOWDEN (Bubblegun) et Fico OSSIO (Critter)
genre : fantastique recouvert de guimauve
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Skylanders 9 & 10)

Grâce au cristal que lui a confectionné la fée Calliope, Malefor, revenu d'entre les morts, dispose désormais des pouvoirs de plusieurs Skylanders, qui viennent s'ajouter aux siens, déjà conséquents. Dès lors, que peuvent espérer faire Spyro et ses amis pour vaincre le dragon pourpre ? A qui s'adresse vraiment la BD ? Les plus jeunes ont pour la plupart délaissé la franchise et sont passés à autre chose, tandis que leurs aînés ne trouveront aucun intérêt à ces aventures pleines de bons sentiments, fidèlement dessinées mais totalement creuses.
(2/5)

BIRTHRIGHT (tome 3, éditions Delcourt)
scénario : Joshua WILLIAMSON (Ghosted, Nailbiter)
dessin : Andrei BRESSAN (Green Lantern : New Guardians, Sword of Sorcery)
genre : heroic-fantasy à deux pas de chez toi
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Birthright 11 à 15)

Brennan apprend petit à petit les secrets de son frère, qui ignore que l'esprit du Sourcier continue de l'observer. Tous deux traquent désormais Sameal, l'un des mages qui ont fui Terrenos, et qui va se révéler être une vieille connaissance. Au fur et à mesure, Joshua Williamson donne cohérence et crédibilité à sa série. Sur des fondations plus solides, il peut maintenant se permettre quelques coups de théâtre retentissants, tandis qu'Andrei Bressan continue de régaler le lecteur de ses dessins riches en détails.
(3,5/5)

HADRIAN's WALL (tome 1, éditions Glénat)
scénario : Kyle HIGGINS (Nightwing) et Alec SIEGEL (Batman Beyond 2.0)
dessin : Rod REIS (C.O.W.L., Liberator)
genre : mais qui a tué un ticket pour l'espace ?
édité chez OSSM COMICS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Hadrian's Wall 1 à 4)

Un siècle après la guerre nucléaire qui a éclaté entre les Etats-Unis et la Russie, un nouveau conflit s'amorce entre la Terre et l'une de ses colonies spatiale, Theta. Mais quel est le rapport avec la mort d'un astronaute ? C'est ce que Simon Moore est chargé de découvrir, et c'est pourquoi il se rend à bord du vaisseau Hadrian's Wall. Parue quasiment de manière synchrone des deux côtés de l'Atlantique, la maxi-série d'Alec Siegel et Kyle Higgins se présente sous la forme d'un whodunnit très classique mais très efficace, non seulement grâce à son cadre, mais aussi pour le travail de Rod Reis.
(4/5)

DRIFTER (tome 3, éditions Glénat)
scénario : Ivan BRANDON (Men of War, the Cross Bronx)
dessin : Nic KLEIN (Dancer, Viking)
genre : le bon, la brute et les bestioles sans peau
édité chez OFFSET COMICS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Drifter 10 à 14)

Depuis l'explosion, le soleil ne se lève plus sur Ghost Town, et les Rouleurs sont désormais présents à chaque coin de rue, attisant la crainte et la haine de la population. Le retour d'Abram Pollux, prêt à tout pour régler ses comptes avec l'homme dans l'ombre, va mettre le feu aux poudres. Ivan Brandon fait voler en éclats le cadre qu'il avait mis en place jusque là, mais il faudra encore attendre pour avoir des réponses aux questions qu'il a soulevé dès les débuts de la série. Dans l'intervalle, on se régalera encore et toujours des dessins de Nic Klein.
(4/5)

JAMES BOND (tome 1, éditions Delcourt)
scénario : Warren ELLIS (Transmetropolitan, Ocean)
dessin : Jason MASTERS (Legends of the Dark Knight, Wolverines)
genre : série d'espionnage au shaker, pas à la cuillère
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient James Bond 007 1 à 6)

James Bond est envoyé en mission à Berlin pour aider la CIA à démanteler un gang de dealers qui menace les intérêts de Slaven Kurjak, brillant scientifique à l'origine de prothèses révolutionnaires. Mais sur place, l'agent 007 découvre que la vérité est toute autre. Si le synopsis de la série tient sur un timbre-poste, Warren Ellis reste un conteur d'exception, capable de rendre justice à la légendaire saga de Ian Fleming avec un minimum de mots. Au dessin, Jason Masters se montre lui aussi brillant, son découpage cinématique rendant le récit particulièrement nerveux.
(4/5)

SPAWN : RENAISSANCE (tome 2, éditions Delcourt)
scénario : Erik LARSEN (the Savage Dragon) et Todd McFARLANE (the Incredible Hulk)
dessin : Szymon KUDRANSKI (Zombie Cop), Erik LARSEN (Spider-Man), Todd McFARLANE (Savior) et Jonboy MEYERS (the Necromancer : Pilot Season)
genre : ta mère pète des dents en enfer
édité chez TODD McFARLANE PRODUCTIONS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 256 à 262)

Avec l'aide de l'archange Michael et celle, bien involontaire, de Violator, Al Simmons est parvenu à retourner en Enfer. Sur place, les hordes de Satan l'attendent de pied ferme, mais rien ni personne n'empêchera le Hellspawn de retrouver l'âme de Wanda. Après une phase un peu bancale mais heureusement assez courte, Todd McFarlane reprend les rènes de sa série et envoie son héros dans une quête spectaculaire. Pour ce faire, il met les petits plats dans les grands en s'adjoignant les services d'un Erik Larsen déchaîné, trop rare par chez nous.
(4/5)

LADY MECHANIKA (tome 2, éditions Glénat)
scénario : Joe BENITEZ (Wraithborn, Weapon Zero)
dessin : Joe BENITEZ et Martin MONTIEL (the Magdalena / Vampirella, Witchblade : Nottingham)
genre : steampunk's not dead !
édité chez BENITEZ PRODUCTIONS, un label d'ASPEN COMICS, aux USA (contient Lady Mechanika 4 & 5)

Enquêtant sur les agissements de Nathaniel Blackpool, Lady Mechanika doit accepter l'aide des étranges membres du cirque du Romani pour infiltrer l'héliporteur que le scientifique fou présente au gratin de la ville. Elle va y faire une découverte effrayante. Joe Benitez se plait dans cet univers steampunk, mais on sent tout de même de grosses lacunes en termes de scénario comme de caractérisation des personnages. En outre, comme souvent, l'artiste est obligé de faire appel à des sbires, en l'occurence Martin Montiel, pour finir ses planches dans les temps.
(2/5)

The WICKED + the DIVINE (tome 1, éditions Glénat)
scénario : Kieron GILLEN (Avengers, Uber)
dessin : Jamie McKELVIE (Suburban Glamour, Phonogram)
genre : les dieux sont tombés sur la tête
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient The Wicked + the Divine 1 à 5)

Les dieux marchent de nouveau sur Terre après un siècle d'absence, et déjà Lucifer est accusé de meurtre. Aidée d'une journaliste pugnace du nom de Cassandra, Laura, fan de ce nouveau panthéon, tente de prouver l'innocence du dieu des mensonges. Le principe même de la série de Kieron Gillen, qui transforme les dieux en hybrides de super-héros et de rock-stars, est en soi très plaisant. L'intrigue que cette idée soutient et les dessins, à la foi fins et nerveux, de Jamie McKelvie, finissent de convaincre le lecteur.
(4/5)

TREES (tome 2, éditions Urban)
scénario : Warren ELLIS (Planetary, RED)
dessin : Jason HOWARD (Super Dinosaur, the Astounding Wolf-Man)
genre : post-apo à l'ombre des platanes
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Trees 9 à 14)

Seule survivante de l'explosion de Blindhail, le docteur Joanne Creasy est envoyée par le gouvernement anglais pour surveiller le seul arbre des îles britanniques, en Ecosse. Parallèlement, le nouveau maire de New-York, Vince, fait jouer ses relations pour assurer ses arrières. Après avoir pris son temps pour planter le décor, Warren Ellis utilise cette deuxième arche narrative pour développer certains personnages, mais le rythme est toujours aussi lent. Par contre, le style qu'adopte Jason Howard pour cette série est toujours plaisant en dépit de petites irrégularités.
(3,5/5)

LETTER 44 (tome 4, éditions Glénat)
scénario : Charles SOULE (Daredevil, All-New Inhumans)
dessin : Alberto JIMENEZ ALBURQUERQUE (Mystery Girl, Savage Sword)
genre : science-fiction estampillée Roland Emmerich
édité chez ONI PRESS aux USA (contient Letter 44 22 à 27)

La guerre ouverte que se livrent le président Blades et son successeur trouve un terme inattendu lorsque le météore qui menaçait de s'écraser sur Terre se révèle être le vaisseau du major Drum, revenu du Chandelier avec des pouvoirs extraordinaires et un message absolument terrifiant. La série de Charles Soule enchaîne les coups de théâtre les plus spectaculaires mais ne parvient toujours pas à trouver la moindre cohérence. On ne croit pas aux avatars que subissent les personnages, et de fait, on ne s'attache pas à leur sort. En outre, Alberto Alburquerque ne fait montre d'aucune amélioration stylistique.
(2,5/5)

SOUTHERN BASTARDS (tome 3, éditions Urban)
scénario : Jason AARON (Doctor Strange, Amazing X-Men)
dessin : Chris BRUNNER (Star Wars Tales) et Jason LATOUR (the Expatriate)
genre : polar sévèrement burné
édité chez GOLGONOOZA, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Southern Bastards 9 à 14)

Le jour de la rencontre tant attendue entre les Runnin' Rebs de Craw County et les Warriors de Wetumpka County est enfin arrivé, mais le suicide de Coach Big rend Euless Boss nerveux. Il a de quoi l'être, tant ses ennemis se font nombreux ces derniers temps... Jason Aaron resserre petit à petit l'étau autour de ses marionnettes, et l'ambiance est de plus en plus tendue. Mais l'auteur n'en oublie pas pour autant de développer ses personnages secondaires, aidé au dessin par un Jason Latour sérieux et un Chris Brunner plus classique mais pas inintéressant.
(3,5/5)

The WOODS (tome 2, éditions Ankama)
scénario : James TYNION IV (Batman, UFOlogy)
dessin : Michael DIALYNAS (Amala's Blade, Teenage Mutant Ninja Turtles)
genre : les Goonies Vs. Monstres et Compagnie
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient The Woods 9 à 16)

Adrian est parvenu à fuir les chasseurs, mais il devient petit à petit l'esclave des pierres noires en essayant de contrôler leur pouvoir. Parallèlement, ses anciens amis ont été recueillis par les habitants de la Nouvelle Londres, mais leur sécurité est des plus précaires. James Tynion IV ne manque pas d'idées, et sa série gagne en rythme maintenant qu'il en a terminé avec les présentations. Cette première année de parution s'achève en apothéose, sous le crayon affuté d'un Michael Dialynas nerveux et efficace.
(3,5/5)

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
DEMON tome 1, édité chez First Second aux USA et chez Cambourakis en France
FANTOMES (Ghosts), édité chez Scholastic aux USA et chez Akiléos en France
Le PROBLEME avec les FEMMES (The TROUBLE with WOMEN), édité chez Square Peg en Angleterre et chez Dargaud en France
QUANTUM & WOODY tome 2, édité chez Valiant aux USA et chez Bliss en France
Le REMARQUABLE et STUPEFIANT MONSIEUR LEOTARD (the Amazing Remarkable Monsieur Leotard), édité chez Roaring Book aux USA et chez Ca et Là en France
Les SIMPSON : la CABANE des HORREURS tome 8 (Simpson Comics), édité chez Bongo aux USA et chez Jungle en France

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