DVD :
- > Dr
Loo and the Filthy Phaleks
> Abducted by the Daleks
Docteur : Alicia Rhodes, Brian Street Team, Kris Slater et April O'Neil
Compagnons : Quimberly Dickmore, Kay Nine, Amy & Rory Pond, River Dong, Rose Tyler, Martha Jones et Captain Jack
Dr LOO and the FILTHY PHALEKS (31 janvier 2005)
PR0N TO BE WILD. Nous voilà en présence d'un détournement porno tout simple : on reprend quelques spécificités de l'original et on les détourne à des fins pornographiques. Ainsi, le TARDIS devient le TURDIS (en argot, "turd" signifie aussi bien "merde" que "con", dans le sens "vagin") et se présente sous la forme de WC publics plutôt que d'une cabine de police, tandis que les Daleks deviennent les Phaleks, un godemichet géant venant remplacer le canon des originaux.
Le Dr Loo ("loo" veut dire "cabinets") voyage donc dans son TURDIS avec Kay Nine, une androïde toujours à poil, un peu comme l'iBabe de My Movie Project, à ceci près que l'actrice est bien moins fraîche. Les deux recueillent Quimberly Dickmore, une secrétaire peu farouche qu'elles vont amener sur Skrotum-4, la planète des Phaleks, du méchant empereur Minge l'impitoyable, et surtout de la redoutable... Lady Sodomi.
Voilà voilà... Le ridicule ne tue pas, paraît-il. Toujours est-il que le film dure tout de même pas loin de trois heures (!), durant lesquelles tout y passe. Débutant par un générique qui imite un peu le thème musical de Doctor Who, Dr Loo enchaîne les scènes grâtinées sans queue ni tête, pardonnez-moi l'expression, et il est bien entendu excessivement mal joué et pourvu d'un budget décor minimaliste. Après, il faut encore apprécier le "talent" des acteurs et actrices, et à ce jeu, c'est une question de goûts. Mais en dehors de la secrétaire, perso, je suis pas fan. Mais restons professionnels.
ABDUCTED by the DALEKS (novembre 2005)
RAPE ME, OR AT LEAST EXTERMINATE ME ! Là, on est dans un tout autre délire. Rentrant de boîte de nuit dans leur Lada, quatre go-go danseuses renversent un extraterrestre en plein milieu des bois. Tentant de comprendre ce qu'elles ont vu, elles se mettent à errer dans la forêt, s'arrêtant de temps en temps pour se tripoter. La base, quoi. Elles se font alors enlever une par une par les Daleks, la dernière se retrouvant seule dans la forêt et bientôt capturée par un chasseur, puis agressée par un tueur en série. La journée de merde...
Les quatre nanas jouent ultimement mal, mais elles sont par contre très, mais alors très très douces. Et très peu vêtues, même quand elles ne se désapent pas à la moindre occasion. La réalisation est dégueulasse, mais la musique typée science-fiction des années 60 a curieusement un certain charme. Reste qu'on ne sait pas trop quoi faire de ce produit : c'est du soft-porn, qui tient plus de l'effeuillage filmé que de quoi que ce soit d'autre.
Seule la dernière scène peut être considérée comme X, et chose amusante, elle est jouée par une cinquième actrice, alors que c'est sensé être une des quatre filles du départ ! Elle est créditée en tant que "Anna numéro 2" ! Autre truc rigolo, le scénario halluciné de ce film de près d'une heure est signé Billy Hartnell (pour rappel, le tout premier Docteur s'appelait William Hartnell, Billy étant le diminutif de William).
DOCTOR WHORE (21 aout 2014)
HELLO ! I'M THE DICK-TOR ! Cette fois-ci, c'est une véritable parodie pornographique qui nous attend. Les Cyber-Semen ont un plan pour conquérir la Terre, et il faudra bien tout le talent des dixième et onzième Docteurs pour les arrêter... A moins que... Quoiqu'il en soit, la principale particularité de cette web-série, parue à la base en quatre épisodes, est que les acteurs ont fourni un certain effort pour ressembler aux originaux, non seulement dans leur costume mais aussi dans leurs mimiques. On est véritablement dans la réalisation d'un fantasme, celui d'une sexualisation outrancière d'un personnage complètement asexué.
On retrouve donc des pseudo-Cybermen et des Docteurs très crédibles, aux côtés desquels s'enchaînent les Companions : Amy (qui est curieusement moins sexy que l'originale) et Rory Pond, River Dong (avec un D, oui, inutile de faire la traduction cette fois-ci), Rose Tyler, Martha Jones et Jack Harkness. Le fin du fin, c'est que pour contrer les Cyber-Semen, le onzième Docteur succombe... et se réincarne en femme. Alors forcément, c'est pour une ultime scène de trio, mais malgré tout, on peut regretter que la série ne se mette pas au diapason, parce que ça serait quand même super cool.
L'actrice concernée se nomme April O'Neil, comme la journaliste des Tortues Ninjas, et elle est aussi co-productrice du film qui, sur près de deux heures, n'affiche finalement que cinq scènes pornographiques. En contrepartie, il déroule une véritable histoire, chose suffisamment rare pour être signalée dans un produit de ce genre, et l'humour est bien présent, appuyé par un jeu d'acteur pas si mauvais que ça. Vous avez bien lu : on se marre dans Doctor Whore, peut-être plus qu'on ne se br... Non, professionnel, j'ai dit.
Pour ce qui est de la gaudriole, les actrices sont plutôt pas mal, à l'instar de celles qu'elles imitent (les vraies, quoi). Par contre, à l'exception de Rose Tyler, la mode est visiblement plus à la forêt vierge qu'au ticket de métro, si vous voyez ce que je veux dire. En tout cas, on saluera, à une seule main forcément, une production léchée... Rhah, professionnel, bordel ! Une production soignée, bénéficiant d'acteurs solides comme un roc et de décors même pas si épouvantables que ça.
Il existe un DVD de Dr Loo and the Filthy Phaleks, mais il est très difficile à trouver. La vidéo est dénichable sur la Toile, mais là encore, il faudra faire preuve de beaucoup de patience, la recherche de vidéos de Google ne l'affichant pas tout de suite. Et bon, au final, ça n'en vaut pas la peine. Idem pour Abducted by the Daleks, qui a connu une courte sortie en DVD avant un procès des ayant-droit de Terry Nation qui a abouti à son retrait.
Une deuxième version a vu le jour, baptisée Abducted by the Daloïds pour éviter tout problème de licence, mais les ayant-droit ont estimé que les Daleks, ou Daloïdes, étaient bien trop réussis pour laisser passer ça, et ont donc interdit sa diffusion. Au final, la vidéo est là encore trouvable en faisant un petit effort, mais hélas dans une version russe. Et la traduction en Russie, c'est pas du sous-titrage : c'est un mec qui parle par dessus les acteurs et qui fait toutes les voix ! Autant dire que le truc est imbitable...
C'est dommage, parce qu'il a un côté kitch très affirmé et finalement assez rigolo. Doctor Whore, enfin, n'a fait l'objet d'aucun DVD puisqu'il s'agit d'un webcast. Pour le coup, il n'y a donc aucun problème pour trouver la vidéo, y compris sur des sites qui ont pignon sur rue. Je ne peux pas véritablement vous le conseiller, rapport aux règles du site et tout ça, mais si vous êtes curieux et pas spécialement choqués par ce genre cinématographique, jetez-y un oeil à l'occasion.
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