dimanche 23 octobre 2016

The Sarah Jane Adventures série 1

diffusion initiale : du 24 septembre au 19 novembre 2007
nb d'épisodes : 10 répartis en cinq aventures
DVD :
        > coffret The Complete First Series

Docteur : nope
Compagnons : Sarah-Jane Smith, K-9, Maria & Alan Jackson, Luke Smith et Clyde Langer

SECOND LIFE. Le pilote dont je vous parlais quelques articles plus haut a finalement suffisamment conviancu pour qu'une saison complète de The Sarah Jane Adventures soit mise en branle. Elle sera diffusée en fin d'année 2007, occupant le terrain avant l'épisode de Noël de Doctor Who. Une saison complète de SJA, c'est dix épisodes, soit légèrement moins que le porte-étendard de la franchise. Par contre, le budget est bien moindre, et l'ensemble est diffusé sur la CBBC, une chaîne pour enfants équivalente de notre Gulli.
Par rapport au pilote, le cast a légèrement changé. Certes, Sarah-Jane est bien entendu la principale protagoniste du show, et elle dispose toujours de son super-ordinateur Mr Smith, dont chaque apparition à l'écran donne lieu à une scène bien lolante à base de fumée, de projections lumineuses et de musique de fanfare. On en découvrira plus sur ce super-calculateur en fin de saison, lors d'une révélation fracassante, mais pour l'instant, c'est juste un outil pour miss Smith, au même titre de K-9, qui passe juste une tête lors de la dernière aventure de la saison.
Aux côtés de l'héroïne, on retrouve un trio d'enfants, dont Luke Smith, son fils adoptif, qui découvre la vie à chaque épisode et sert quelque part de lien, de "voix", aux enfants les plus jeunes : Luke découvre la rentrée scolaire, Luke tente de maîtriser l'humour... Et quand ce n'est pas lui, c'est Maria, la jeune voisine et amie de Luke, qui se montre moins naïve mais qui nous fait découvrir les joies de la crise d'ado ou de la garde partagée. Des thématiques qui parlent, en théorie, à la cible, et pour compléter le tout, le troisième larron.
Clyde remplace Kelsey, mais le rôle est strictement identique : celui de l'ado bien dans sa peau, totalement cool, qui skate, qui dragouille tout ce qui bouge, qui est un expert du laser game, etc. Mais tellement terre à terre qu'il met du temps à entrer dans l'imaginaire débridé de la série. Dernier protagoniste principal : Alan, le père de Maria, prend de l'importance durant la saison et finit par découvrir le pot-aux-roses, lui qui tenait jusque là le rôle de l'ancre à la réalité pour sa fille.


Pour occuper tout ce beau monde, la production a décidé de miser sur le classique "monster of the week". Chaque aventure donne sa place à une nouvelle créature, même si dans la majorité des cas, il s'agit en fait d'anciennes menaces, recyclées pour l'occasion. Ainsi, la saison s'ouvre, et se referme aussi du reste, sur les Slitheen, qui sont décidément les bestioles préférées de Russell Davies si l'on en croit le nombre de fois où il les a mises à l'écran. Mais après tout, ce sont des monstres qui passent leur temps à péter, et on sait tous que les enfants n'aiment que ça, hein ?
On retrouve également le Graske qui était le principal antagoniste de l'épisode interactif de Doctor Who, Attack of the Graske, et qui n'est ici qu'un sbire à la solde d'une puissante entité appelée le Trickster. Et bon, autant le Graske est assez pitoyable, autant le Trickster ferait un méchant convaincant. D'autant que l'aventure qui le concerne, et dans lequel il fait disparaître Sarah-Jane de la mémoire collective, est ce que la saison propose de mieux. Malheureusement, cet excellent gimmick est un peu gâché par une réalisation excessive.
C'est à dire que dans sa globalité, la série se destine à une jeune audience, et par voie de conséquence, ça surjoue, ça pétarade et ça vole bas. L'idée que l'on puisse réduire nos chères têtes blondes, comme on dit, à des ignares tout juste bons à se marrer devant ces trois choses-là me répugne au plus haut point, mais visiblement, c'est ce constat que font tous ceux qui produisent ce genre de shows. Et je vous parle pas des effets spéciaux moisis qui découlent d'un manque flagrant de budget...


Ou alors, c'est pour rendre hommage à l'ancienne série du Docteur. Après tout, c'est là que l'on a connu Sarah-Jane... Et puis la particularité de cette série dite classique, c'est qu'une aventure se divisait en plusieurs épisodes d'une petite demi-heure chacun. Or, c'est exactement ce format qu'a choisi de reproduire SJA. Du coup, le côté kitch serait parfaitement assumé, mais est-ce vraiment suffisant pour appâter le téléspectateur nostalgique ? Pas sûr que les jérémiades incessantes des uns et des autres soit supportable pour un quadra fan de Pertwee ou de Baker...
Sans compter que dès que la série aborde un sujet, c'est pour enquiller les poncifs. Donc même là, je suis pas certain que l'objectif soit atteint. Reste-t-il quelque chose à sauver ? Oui. D'abord, certaines aventures se déroulent dans des cadres somptueux, des châteaux ou des abbayes de toute beauté, magistralement mis en exergue par l'histoire. Mais on est pas dans "Des racines et des ailes". Le fait est que malgré tout ce que j'expose au dessus, on peut trouver la plupart des histoires relativement bien foutues à condition de faire contre mauvaise fortune bon coeur.


Je vous ai déjà parlé des bonus contenu dans le coffret DVD de cette première saison, mais il en est un que je n'ai pas abordé et que je trouve plutôt malin. Un quiz ! Vous devez répondre correctement à cinq questions pour avoir le droit de visionner le bêtisier du tournage ! Bon, les questions sont excessivement simples, mais je trouve l'idée de cette récompense bien pensée. Je n'ai pas essayé de perde, pour voir ce qui se passait.

L'épisode que je vous conseille : Revenge of the Slitheen, parce que je peux pas blairer les méchants qui pètent. Je comprends pas le principe de décrédibiliser un badass en le faisait loufer.

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