diffusion initiale : du 24 septembre
au 19 novembre 2007
nb d'épisodes : 10 répartis en cinq aventures
DVD :
> coffret The Complete First Series
Docteur : nope
Compagnons : Sarah-Jane Smith, K-9, Maria &
Alan Jackson, Luke Smith et Clyde Langer
SECOND LIFE. Le pilote dont je vous parlais
quelques articles plus haut a finalement
suffisamment conviancu pour qu'une saison complète
de The Sarah Jane Adventures soit mise en branle.
Elle sera diffusée en fin d'année 2007, occupant
le terrain avant l'épisode de Noël de Doctor Who.
Une saison complète de SJA, c'est dix épisodes,
soit légèrement moins que le porte-étendard de la
franchise. Par contre, le budget est bien moindre,
et l'ensemble est diffusé sur la CBBC, une chaîne
pour enfants équivalente de notre Gulli.
Par rapport au pilote, le cast a légèrement
changé. Certes, Sarah-Jane est bien entendu la
principale protagoniste du show, et elle dispose
toujours de son super-ordinateur Mr Smith, dont
chaque apparition à l'écran donne lieu à une scène
bien lolante à base de fumée, de projections
lumineuses et de musique de fanfare. On en
découvrira plus sur ce super-calculateur en fin de
saison, lors d'une révélation fracassante, mais
pour l'instant, c'est juste un outil pour miss
Smith, au même titre de K-9, qui passe juste une
tête lors de la dernière aventure de la saison.
Aux côtés de l'héroïne, on retrouve un trio
d'enfants, dont Luke Smith, son fils adoptif, qui
découvre la vie à chaque épisode et sert quelque
part de lien, de "voix", aux enfants les
plus jeunes : Luke découvre la rentrée scolaire,
Luke tente de maîtriser l'humour... Et quand ce
n'est pas lui, c'est Maria, la jeune voisine et
amie de Luke, qui se montre moins naïve mais qui
nous fait découvrir les joies de la crise d'ado ou
de la garde partagée. Des thématiques qui parlent,
en théorie, à la cible, et pour compléter le tout,
le troisième larron.
Clyde remplace Kelsey, mais le rôle est
strictement identique : celui de l'ado bien dans
sa peau, totalement cool, qui skate, qui
dragouille tout ce qui bouge, qui est un expert du
laser game, etc. Mais tellement terre à terre
qu'il met du temps à entrer dans l'imaginaire
débridé de la série. Dernier protagoniste
principal : Alan, le père de Maria, prend de
l'importance durant la saison et finit par
découvrir le pot-aux-roses, lui qui tenait jusque
là le rôle de l'ancre à la réalité pour sa fille.
Pour occuper tout ce beau monde, la production a
décidé de miser sur le classique "monster of
the week". Chaque aventure donne sa place à
une nouvelle créature, même si dans la majorité
des cas, il s'agit en fait d'anciennes menaces,
recyclées pour l'occasion. Ainsi, la saison
s'ouvre, et se referme aussi du reste, sur les
Slitheen, qui sont décidément les bestioles
préférées de Russell Davies si l'on en croit le
nombre de fois où il les a mises à l'écran. Mais
après tout, ce sont des monstres qui passent leur
temps à péter, et on sait tous que les enfants
n'aiment que ça, hein ?
On retrouve également le Graske qui était le
principal antagoniste de l'épisode interactif de
Doctor Who, Attack of the Graske, et qui n'est
ici qu'un sbire à la solde d'une puissante entité
appelée le Trickster. Et bon, autant le Graske est
assez pitoyable, autant le Trickster ferait un
méchant convaincant. D'autant que l'aventure qui
le concerne, et dans lequel il fait disparaître
Sarah-Jane de la mémoire collective, est ce que la
saison propose de mieux. Malheureusement, cet
excellent gimmick est un peu gâché par une
réalisation excessive.
C'est à dire que dans sa globalité, la série se
destine à une jeune audience, et par voie de
conséquence, ça surjoue, ça pétarade et ça vole
bas. L'idée que l'on puisse réduire nos chères
têtes blondes, comme on dit, à des ignares tout
juste bons à se marrer devant ces trois choses-là
me répugne au plus haut point, mais visiblement,
c'est ce constat que font tous ceux qui produisent
ce genre de shows. Et je vous parle pas des effets
spéciaux moisis qui découlent d'un manque flagrant
de budget...
Ou alors, c'est pour rendre hommage à l'ancienne
série du Docteur. Après tout, c'est là que l'on a
connu Sarah-Jane... Et puis la particularité de
cette série dite classique, c'est qu'une aventure
se divisait en plusieurs épisodes d'une petite
demi-heure chacun. Or, c'est exactement ce format
qu'a choisi de reproduire SJA. Du coup, le côté
kitch serait parfaitement assumé, mais est-ce
vraiment suffisant pour appâter le téléspectateur
nostalgique ? Pas sûr que les jérémiades
incessantes des uns et des autres soit supportable
pour un quadra fan de Pertwee ou de Baker...
Sans compter que dès que la série aborde un sujet,
c'est pour enquiller les poncifs. Donc même là, je
suis pas certain que l'objectif soit atteint.
Reste-t-il quelque chose à sauver ? Oui. D'abord,
certaines aventures se déroulent dans des cadres
somptueux, des châteaux ou des abbayes de toute
beauté, magistralement mis en exergue par
l'histoire. Mais on est pas dans "Des racines
et des ailes". Le fait est que malgré tout ce
que j'expose au dessus, on peut trouver la plupart
des histoires relativement bien foutues à
condition de faire contre mauvaise fortune bon
coeur.
Je vous ai déjà parlé des bonus contenu dans le
coffret DVD de cette première saison, mais il en
est un que je n'ai pas abordé et que je trouve
plutôt malin. Un quiz ! Vous devez répondre
correctement à cinq questions pour avoir le droit
de visionner le bêtisier du tournage ! Bon, les
questions sont excessivement simples, mais je
trouve l'idée de cette récompense bien pensée. Je
n'ai pas essayé de perde, pour voir ce qui se
passait.
L'épisode
que je vous conseille : Revenge of the
Slitheen, parce que je peux pas blairer les
méchants qui pètent. Je comprends pas le principe
de décrédibiliser un badass en le faisait loufer.
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