Trouver le comics indé du mois de septembre a été compliqué. Non
seulement parce que les éditeurs nous ont abreuvés de sorties ce
mois-ci, mais aussi et surtout parce qu'à de rares exceptions près,
elles sont toutes très bonnes ! Dans l'absolu, il aurait pu y en avoir
trois ou quatre, notamment les titres issus du Millarworld et proposés
par Panini, tous deux excellents. Mais on trouve du lourd un peu chez
tout le monde : chez Ankama avec un émule de Conan, chez Glénat avec les
débuts du très pulp's Five Ghosts, et même aux Editions de la Cerise,
les petits Bordelais nous offrant enfin la suite de la Fille Maudite du
Capitaine Pirate.
LE COMICS (indé) DU MOIS (de septembre)
STARLIGHT (éditions Panini)
scénario : Mark MILLAR (Wanted, Hit Girl)
dessin : Goran PARLOV (The Punisher, Fury MAX)
genre : science-fiction qui sent bon la naphtaline
édité chez MILLARWORLD, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Starlight 1 à 6)
Il
y a quarante ans, le pilote de l'US Air Force Duke McQueen a traversé
un trou de ver et s'est retrouvé sur la planète Tantalus, qu'il a
libérée du tyran qui la dirigeait. Devenu un héros sur place, il est
malgré tout retourné sur Terre pour y retrouver sa femme et ses enfants.
Racontant à qui veut l'entendre ses péripéties, il s'est vite rendu
compte que personne ne le croyait, et a préféré retourner à la vie
civile, discrètement.
Aujourd'hui, son épouse est décédée et ses
enfants, devenus adultes, se sont éloignés de ce père affabulateur. Lors
du premier anniversaire de son veuvage, Duke reçoit la visite de Krish
Moor, un jeune Tantalien venu lui demander son aide : sa planète,
désormais sans protection, a été envahie par les belliqueux Brotéens,
qui l'ont conquise sans peine. Après quelques tergiversations, l'ancien
héros accepte de refaire le voyage. Et malgré les atrocités qu'il
découvre de retour sur Tantalus, il est surpris de voir la légende qu'il
est resté dans le coeur des autochtones.
C'est un véritable hommage
que rend Mark Millar à Flash Gordon, et plus généralement à tous ces
héros de science-fiction rétro qui faisaient les beaux jours des pulps.
Mais l'auteur teinte néanmoins son respect d'une certaine forme de
mélancolie, en comparant les exploits passés de son héros à son état de
santé actuel, en mettant en opposition les hauts faits qui ont construit
son mythe à son combat actuel tout autant contre un nouvel oppresseur
que contre les limites de son propre corps.
Pour accompagner
l'Ecossais, Goran Parlov fait parler cette ligne claire qui ne
fonctionnait pas toujours sur les séries noires de Marvel, mais qui
brille ici de mille feux. Dans cet univers foncièrement old school, son
style simple est en totale adéquation, et la nervosité de ses scènes
d'action n'en est que plus intense. Même si la magnifique couverture
peinte de John Cassaday, qui introduit le premier épisode, laisse
imaginer le meilleur si l'artiste avait réalisé la mini-série, on se
rend finalement compte que Parlov est le choix idéal.
DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
HEAD LOPPER (tome 1, éditions Ankama)
scénario et dessin : Andrew MacLEAN (ApocalyptiGirl, Little Nemo : Dream another Dream)
genre : moi voir, moi trancher
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Head Lopper 1 & 2)
Connu
en tant que fils du Minotaure, Norgal le trancheur de têtes est engagé
par la régente de Castlebay afin qu'il la débarrasse du sorcier qui
menace son royaume. Ce que le colosse ignore, c'est qu'il s'agit d'un
plan dudit sorcier pour récupérer la tête que Norgal transporte en
permanence. S'il s'agit d'un énième univers de sword & sorcery,
Andrew MacLean parvient à donner à ses personnages et à l'environnement
dans lequel ils évoluent suffisamment de caractère pour rendre son récit
original. Son style graphique minimaliste rend les nombreuses scènes
d'action intenses.
(4/5)
SUNSTONE (tome 3, éditions Panini)
scénario et dessin : Stjepan SEJIC (Death Vigil, Ravine)
genre : fouette-moi, maîtresse !
édité chez TOP COW PRODUCTIONS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Sunstone 3)
Plus
les semaines passent et plus Allison et Lisa développent des sentiments
l'une pour l'autre, au point que la première s'apprête à inviter la
seconde à habiter chez elle. Un grand pas qui provoque chez elle
beaucoup de bouleversements. D'une sensualité presque pudique, le récit
de Stjepan Sejic place l'histoire d'amour entre ses héroïnes bien au
dessus du fantasme sado-masochiste. De fait, les deux jeunes femmes sont
attachantes, de même que les personnages secondaires qui apparaissent
au fur et à mesure de manière totalement fluide. Et les dessins de
l'artiste savent aussi leur rendre grâce.
(3,5/5)
SECRET IDENTITIES (éditions Glénat)
scénario : Jay FAERBER (Noble Causes) et Brian JOINES (Krampus)
dessin : Illias KYRIASIS (Dirk Gently's Holistic Detective Agency, Galaxy Quest)
genre : super-héros au bord de la crise de nerfs
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Secret Identities 1 à 7)
Super-héros
adulés par la population, les Frontliners cachent pourtant des
squelettes sous leurs identités secrètes, ce que se charge de découvrir
Crosswind, leur nouvelle recrue, qui travaille en secret pour le compte
de la police de Toronto. Mais son plan se voit contrarié par l'arrivée
des V'Ran, des géants qui risquent de détruire la planète. Jay Faerber
et Brian Joines brassent un très grand nombre de personnages, mais un
tel casting peine à trouver sa place dans une si courte mini-série. De
fait, certaines sous-intrigues ne trouvent pas de conclusion
satisfaisante. Au dessin, Illias Kyriasis est assez efficace.
(2,5/5)
FIVE GHOSTS (tome 1, éditions Glénat)
scénario : Frank J. BARBIERE (the Revisionist, Black Market)
dessin : Chris MOONEYHAM (Predator, Prometheus)
genre : aventures fantastiques sorties d'une bouquinerie
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Five Ghosts 1 à 5)
Aventurier
et pilleur de tombes, Fabian Gray a provoqué par accident la catatonie
de sa soeur jumelle. Depuis, il cherche le moyen de sauver son âme avec
l'aide non seulement de son beau-frère, mais aussi de cinq esprits qui
lui donnent des facultés incroyables. Un pouvoir que convoite le
mystérieux Conseil... C'est avant tout le graphisme délicieusement rétro
de Chris Mooneyham qui confère à la série l'aura des publications
d'aventure pré-Comics Code, mais le dessin ne fait qu'appuyer un
scénario nerveux et plein de bouleversements signé Frank Barbiere.
(4/5)
CROSSED : TERRES MAUDITES (tome 8, éditions Panini)
scénario : Justin JORDAN (Dead Body Road) et Simon SPURRIER (Extermination)
dessin : Georges DUARTE, Geanes HOLLAND et Rafael ORTIZ (Dan the Unharmable)
genre : thriller (sop)horrifique
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 57 à 61 + Crossed Annual* 1)
Jane
Thomas et son amie Esperanza fuient un groupe d'infectés menés par le
frère de cette dernière, Alejandro. Elles sont secourues in extremis par
Sutter Edwards, le leader d'un camp de réfugiés. Mais le bon samaritain
cache en réalité de noirs secrets. Justin Jordan se contente du minimum
syndical en proposant une intrigue sans grande surprise qui joue
uniquement sur les arrière-pensées de ses principaux protagonistes. Mais
surtout, les dessinateurs, et en particulier Georges Duarte, sont
franchement médiocres.
(2/5)
La FILLE MAUDITE du CAPITAINE PIRATE (tome 2, éditions de la Cerise)
scénario et dessin : Jeremy BASTIAN (ye Old Lore of Yore, Little Nemo : Dream another Dream)
genre : l'auteur ne doit pas fumer que des cigarettes
édité chez ARCHAIA ENTERTAINMENT, un label de BOOM ! STUDIOS, aux USA (contient The Cursed Pirate Girl Annual*)
La
fille maudite du capitaine pirate a découvert que pour retrouver son
père, elle allait devoir réunir son âme et ses os. Pour ce faire, elle a
besoin de l'Etoile Vive, l'épée du cruel Danois Noir qui a occis son
géniteur. Mais obtenir l'arme n'aura rien d'une sinécure. Jeremy Bastian
poursuit son récit sous la forme d'un épisode annuel, alors qu'Archaia
Entertainment est devenu un label de Boom ! Studios. Le rythme de
parution est très lent, mais il faut dire que l'auteur développe des
trésors d'imagination, qu'il met en images de manière extraordinaire.
(4/5)
A TRAIN CALLED LOVE (tome 1, éditions Panini)
scénario : Garth ENNIS (Preacher, Punisher)
dessin : Mark dos SANTOS (Imperial, Eureka)
genre : comédie policière un peu bordélique
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient A Train Called Love 1 à 5)
Par
un étrange concours de circonstance, Valérie Halla fait la rencontre de
Myles Wykeham-Smythe, tueur à gages au service du cartel de Mister
Monsta. Alors que le duo se met en tête de faire tomber le syndicat du
crime, quatre amis un peu paumés tentent de faire affaire avec le caïd.
Plus qu'une simple comédie policière, la nouvelle série de Garth Ennis
est une fresque qui embarque beaucoup de personnages, dont les histoires
s'entremêlent. Le problème est que l'ensemble est confus et
déséquilibré. Le graphisme cartoony de Mark dos Santos est par contre
agréable.
(3/5)
INVINCIBLE (tome 19, éditions Delcourt)
scénario : Robert KIRKMAN (the Walking Dead, the Astounding Wolf-Man)
dessin : Ryan OTTLEY (Haunt, Grizzly Shark)
genre : mon père ce (super-)héros
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 103 à 108)
Angstrom
Levy est de retour, et il entre de nouveau dans la vie d'Invincible en
s'en prenant à Atom Eve, enceinte et incapable de se défendre. Cela
suffit à rendre Mark Grayson fou furieux, et même si sa Némésis finit
par revenir à de plus nobles sentiments, le héros veut en finir une
bonne fois pour toutes. L'évolution des personnages est plus lente qu'à
l'accoutumée : Robert Kirkman prend désormais son temps pour mettre en
place ses intrigues, même si certains coups de théâtre sont encore
téléphonés. Au dessin, Ryan Ottley poursuit sur un bon rythme.
(3,5/5)
CHRONONAUTS (éditions Panini)
scénario : Mark MILLAR (Jupiter's Legacy, Superior)
dessin : Sean Gordon MURPHY (Punk Rock Jesus, Tokyo Ghost)
genre : Amicalement Vôtre rencontre Sliders
édité chez MILLARWORLD, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Chrononauts 1 à 4)
Corbin
Quinn et Danny Reilly sont les premiers à avoir maîtrisé la technologie
permettant de voyager dans le temps. Leurs premiers pas en tant que
chrononautes se font sous les yeux de la presse et du monde entier, mais
d'entrée de jeu, l'expérience tourne court et les deux scientifiques se
retrouvent perdus dans le temps. Jouant avec l'un des fantasmes
scientifiques les plus exploités par la fiction, Mark Millar ne
révolutionnera certainement pas le concept. Mais sa mini-série dégage
tant de bonne humeur qu'elle en devient très attrayante, d'autant plus
que Sean Murphy se déchaîne sur les nombreuses scènes d'action.
(4,5/5)
RACHEL RISING (tome 6, éditions Delcourt)
scénario et dessin : Terry MOORE (Strangers in Paradise, Lady Supreme)
genre : polar fantastique sans une once de nez crochu
édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Rachel Rising 31 à 36)
Alors
que Rachel semble avoir découvert la vérité sur son meurtrier, elle
reçoit la visite d'une Lilith revenue d'entre les morts. Elle lui révèle
être sa soeur, et lui permet de retrouver la mémoire car elle a besoin
d'elle pour vaincre Malus une bonne fois pour toutes. La révélation
finale concernant l'héroïne et la plupart des protagonistes est
finalement bien décevante, même si l'on s'attendait un peu à quelque
chose de ce calibre. Heureusement, Terry Moore continue de nous régaler
de ses illustrations de haute volée.
(3,5/5)
ANNIHILATOR (éditions Urban)
scénario : Grant MORRISON (J.L.A., the Filth)
dessin : Frazer IRVING (Gutsville, 2000 AD)
genre : l'histoire d'un mec qui est pas tout seul dans sa tête
édité chez LEGENDARY COMICS aux USA (contient Annihilator 1 à 6)
Prisonnier
sur la station Dis, aux abords du trou noir que l'on appelle le Grand
Annihilateur, le criminel Max Nomax parvient à s'enfuir et trouve refuge
sur Terre, auprès de Ray Spass, scénariste de cinéma qui, justement,
était en train d'écrire ses aventures... Grant Morrison fait étalage de
toutes ses marottes dans cette mini-série qui traite du rapport entre
l'auteur et sa création, mais il ne pousse heureusement pas le délire
métaphysique au niveau d'abstraction de certains de ses projets. Et une
fois n'est pas coutûme, le style très particulier de Frazer Irving
convient bien.
(3/5)
Les NOUVELLES AVENTURES des ANGRY BIRDS (tome 2, éditions Le Lombard)
scénario : Nathan COSBY (Cow Boy), Jeff PARKER (Agents of Atlas) et Paul TOBIN (Plants Vs. Zombies)
dessin
: Jean-Michel BOESCH, Giorgio CAVAZZANO (Uncle Scrooge), Diane FAYOLLE,
Marco GERVASIO (Mickey Mouse), Stefano INTINI et Paco RODRIQUES
genre : toi aussi, contemple l'abysse de l'édition de comics
édité chez ROVIO BOOKS, un label d'IDW COMICS, aux USA (contient Angry Birds : the Movie)
Avant
que les Bad Piggies ne débarquent sur leur île, les Birds vivent
paisiblement, à l'exception de Red, un colérique oiseau rouge qui passe
le plus clair de son temps à râler pour tout et pour rien. Il enchaîne
les petits boulots mais ne parvient pas à faire sa place dans la
société. Basé sur le long-métrage animé, ce one-shot divisé en deux
parties pour son adaptation française regroupe le même genre de gags en
une ou plusieurs planches que la série régulière. A ceci près que
l'humour y est encore plus minimaliste, tandis que les Birds en version
anthropomorphe sont d'une rare laideur. Oui effectivement, c'est
exactement le même commentaire que pour le premier opus, il n'y a rien
de plus à ajouter, votre honneur.
(0,5/5)
DESCENDER (tome 2, éditions Urban)
scénario : Jeff LEMIRE (Essex County, the Underwater Wielder)
dessin : Dustin NGUYEN (Wildcats 3.0, Strange Girl)
genre : A.I. dans une galaxie lointaine, très lointaine
édité chez STUDIO 171, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Descender 7 à 11)
Tim-21,
le capitaine Telsa et le docteur Quon s'enfuient de la planète Gnish
avec l'aide de la résistance robotique menée par Psius et son fils,
Tim-22. Parallèlement, un chasseur de primes se lance également à la
recherche du petit androïde... Passée la première arche narrative, Jeff
Lemire a une légère tendance à stagner, même si l'on ne peut décemment
pas qualifier ce deuxième acte d'ennuyeux. Mais la baisse de régime est
d'autant plus marquante qu'elle s'accompagne d'un peu moins de soin dans
les peintures de Dustin Nguyen.
(3,5/5)
NAILBITER (tome 2, éditions Glénat)
scénario : Joshua WILLIAMSON (Birthright, Ghosted)
dessin : Mike HENDERSON (Teenage Mutant Ninja Turtles, Banshee Origins)
genre : thriller avec plus de tueurs que de héros
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Nailbiter 6 à 10)
Alors
que l'histoire des Bouchers de Buckaroo attire de plus en plus de monde
en ville, le shérif Crane et l'agent Finch tentent de comprendre ce qui
se trame dans les souterrains de la ville. Leur enquête les mène à
s'intéresser à un apiculteur. Parallèlement, le conducteur du bus
scolaire de la ville enlève les enfants qu'il avait en garde. Plus
décousue que la précédente, cette nouvelle arche narrative permet
néanmoins à Joshua Williamson de développer simultanément plusieurs
pistes. Au dessin, Mike Henderson est d'une efficacité redoutable, et
son style correspond parfaitement à l'ambiance que l'on attend d'un tel
thriller.
(3,5/5)
RUMBLE (tome 2, éditions Glénat)
scénario : John ARCUDI (Gen 13, Abe Sapien)
dessin : James HARREN (B.P.R.D. : Hell on Earth, Heralds)
genre : la foire aux monstres et aux grosses épées
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Rumble 6 à 10)
Tandis
que Rathraq se morfond sur les limitations de son nouveau corps, Bobby
tente d'appréhender ce qui lui est arrivé. Le jeune homme va devenir la
proie des Esu lors de la fête d'Halloween, alors pourtant que la reine
Xotlaha a imposé une trêve à ses sujets. John Arcudi donne la facheuse
impression qu'il n'a déjà plus rien à dire, et même s'il réchauffe
quelques braises, il a perdu le feu sacré. Cette deuxième arche
narrative se laisse encore lire, notamment grâce aux dessins nerveux de
James Harren, mais l'entrain n'est plus le même.
(3/5)
ADVENTURE TIME (intégrales 1 & 2, éditions Urban)
scénario : Ryan NORTH (the Midas Flesh, Original Sins) et Pendleton WARD
dessin : Mike HOLMES (Bravest Warriors), Braden LAMB (the Potter's Pet) et Shelli PAROLINE (Muppet Snow White)
genre : grand n'importe quoi soit-disant génial
édité chez KABOOM !, un label de BOOM ! STUDIOS, aux USA (contient Adventure Time 1 à 19, sans les back-up*)
Au
pays d'Ooo, Finn l'humain et Jake le chien vivent d'incroyables
aventures : engloutis dans le sac magique du Roi-Liche, provoquant un
futur cauchemardesque suite à une mauvaise manipulation de la machine
temporelle de la princesse Chewing-Gum, piégés au coeur d'un jeu vidéo
mortel ou au fin fond d'un donjon en compagnie du Roi des Glaces, ils se
sortent de toutes les situations. Pour la faire courte, Urban réédite
avec ces deux gros volumes tout ce qui est déjà paru en français. Les
amateurs apprécieront la séance de rattrappage.
(3/5)
ADVENTURE TIME (intégrale 3, éditions Urban)
scénario : Ryan NORTH (the Unbeatable Squirrel Girl, Howard the Duck)
dessin
: Jeffrey BROWN (Incredible Change-Bots), Jess FINK (Chester 5000 XYV),
Braden LAMB, Dustin NGUYEN (Descender), Shelli PAROLINE et Jim RUGG
(Street Angel)
genre : la même chose que mon voisin du dessus
édité chez KABOOM !, un label de BOOM ! STUDIOS, aux USA (contient Adventure Time 20 à 29, sans les back-up*)
La
princesse Chewing-Gum voulait se trouver un successeur, mais elle n'a
réussi qu'à fabriquer une créature dangereuse, qui menace tout le pays
d'Ooo. Une fois n'est pas coutûme, la solution ne viendra ni de Jake, ni
de Finn, eux-mêmes tombés entre les griffes de l'amas gelatineux. Si
Ryan North fait souvent preuve d'originalité dans son storytelling, ce
n'est pas forcément le cas durant ces deux aventures. Le fan de la série
de Pendleton Ward y trouvera tout de même son compte. A noter la
participation de nombreux artistes (dont certains surprenants comme
Dustin Nguyen ou Jess Fink) à l'épisode 25.
(3/5)
* ANNUAL : numéro spécial, plus épais que d'ordinaire et généralement
sans lien avec la trame habituelle, qui parait une fois par an
* BACK-UP : histoire courte publiée en fin de fascicule, qui peut être ou non liée à l'histoire principale
PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
The ART of RICHARD THOMPSON, édité chez Andrew McMeel Publishing aux USA et chez Urban en France
BART SIMPSON tome 12 (Simpson Comics), édité chez Bongo Comics aux USA et chez Jungle en France
The BLACKLIST tome 1, édité chez Titan Comics en Angleterre et chez Hachette en France
BLOODSHOT REBORN tome 2, édité chez Valiant Comics aux USA et chez Bliss en France
DOCTOR
WHO : le DIXIEME DOCTEUR tome 2 (Doctor Who : the Tenth Doctor), édité
chez Titan Comics aux USA et chez Akiléos en France
DOCTOR WHO : le
DOUZIEME DOCTEUR tome 2 (Doctor Who : the Twelfth Doctor), édité chez
Titan Comics aux USA et chez Akiléos en France
DOCTOR WHO : le
ONZIEME DOCTEUR tome 2 (Doctor Who : the Eleventh Doctor), édité chez
Titan Comics aux USA et chez Akiléos en France
NINJAK tome 1, édité chez Valiant Comics aux USA et chez Bliss en France
PERSONNE N'AIME LES GOBELINS (Nobody Likes a Goblin), édité chez MacMillan aux USA et chez Dargaud en France
SECRET de FAMILLE (Invisible Ink), édité chez Fantagraphics aux USA et chez Delcourt en France
SHAME, édité chez Renegade Arts aux USA et chez Glénat en France
TRITONS tome 2 (Nnewts), édité chez Scholastic aux USA et chez Rue de Sèvres en France
ZENITH, édité chez Rebellion en Angleterre et chez Urban en France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire